Archives de catégorie : Bande annonce

Le Pouvoir

le pouvoirDocumentaire français de 1h 40min, réalisé par Patrick Rotman sorti le 15 mai 2013. L’interprète principal est François Hollande, qui dans un souci de transparence, n’a imposé ni censure, ni retouche aux monteurs du film. Bien sûr, l’équipe de tournage n’a pas eu accès aux couloirs de l’Élysée 24h/24, mais il était rare que le Président leur refuse de filmer une réunion ou un déplacement. Pénétrer ainsi dans les coulisses du pouvoir est une grande première pour le septième art. Il y eu quelques images tournées pendant la présidence de François Mitterrand, presque rien sous Jacques Chirac. Les portes de l’Élysée étaient également hermétiquement fermées aux caméras pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

L’histoire : Dans les coulisses de l’Élysée pendant les 7 premiers mois d’exercice du Président. Patrick Rotman, en exclusivité et pour la première fois, filme le métier de Président au quotidien. Avec une mise en scène dépouillée, le film pénètre et dévoile le cœur de l’Élysée.

Patrick Rotman a choisi de traiter la forme et le fond de son film de manière indépendante : en privilégiant les plans longs et les cadres fixes pour englober le décor, associés à de nombreux gros plans sur les visages des protagonistes. Comme il l’explique lui-même, le cinéaste a tenu à ce que « la mise en scène reflète ce sentiment étrange que l’on ressent à l’Élysée. Le contraste entre ce lieu qui semble immuable, hors du temps, avec ses rituels surannés, et l’intensité de ce qui se décide : l’éternel et l’immédiat, l’histoire et l’actualité. »
L’utilisation de la voix off de François Hollande (extraits choisis des divers entretiens conduits avec le président de la République qui viennent se calquer sur les images du film) a pour but d’apporter un côté plus confidentiel au film et de donner l’impression au spectateur de se sentir pris à part : « Le Président vous parle dans l’oreille », explique le réalisateur…

Ce que j’en pense : En ce jour du premier tour des élections présidentielles 2017, ciné-goûter a projeté Le pouvoir, documentaire sur « le métier de président au quotidien ». Ce qui frappe tout d’abord c’est  la solitude du chef de l’état, bien qu’entouré de conseillers et de ministres. Les plans entre deux interventions du Président Hollande sont des mises en scène du lieu lui même. Ce qui nous fait penser qu’il y a deux acteurs principaux dans ce film : le chef de l’état et le lieu du pouvoir.   Le palais de l’Élysée* est une très belle demeure, presque tranquille, presque à la campagne bien qu’au centre de la vie bouillonnante de la capitale. Un autre élément qui nous a interpellé est l’impression d’un quotidien routinier, atmosphère feutrée, ton mesuré, les réunions s’enchaînent, avec presque toujours les mêmes intervenants, un parfum d’ennui s’installe peu à peu au 55 Rue du Faubourg Saint-Honoré. La mise en scène du protocole, avec notamment les huissiers en queue de pie, donne un petit côté désuet et suranné à cet endroit prestigieux. Un documentaire qui nous donne à découvrir un homme, François Hollande, Président de la République Française en fonction, restant très disponible et chaleureux envers son entourage de travail et avec les Français lors de rencontres en dehors du palais de l’Élysée.

*Construit en 1718, le palais devient en 1873 le palais officiel du Président de la République.

 Le comité de Rédac’
mai 2017

Ciné Goûter
Dimanche  23 avril 2017
en cafèt’ à 15 heures

 

Jour du premier tour des élections présidentielle 2017

 

Bande annonce:

 

Chocolat

Chocolat 26 mars 2017Biopic français de 2h 00min, réalisé par Roschdy Zem sorti sur les écrans le 3 février 2016. le scénario est l’adaptation à l’écran du parcours hors du commun des clowns Foottit et Chocolat. On connaît plus Roschdy Zem en tant qu’acteur, mais il n’est pas à son coup d’essai de réalisateur, puisqu’il a déjà signé trois films : Mauvaise foi, Omar m’a tuer et Bodybuilder. Trois longs métrages ayant pour point commun de parler du racisme sous diverses formes. 

Le film est porté par deux grand acteurs . Le très populaire Omar Sy qui a découvert l’existence de Chocolat lors d’un tournage (De l’autre côté du périph). Le comédien s’est ensuite documenté sur cet homme né esclave et devenu artiste, et accepta rapidement de se glisser dans la peau de Chocolat. Pour incarner Foottit, Roschdy Zem souhaitait quelqu’un qui soit à la fois acteur mais aussi se produisant au cirque. C’est dans cette optique que James Thierrée, petit-fils de Charlie Chaplin qui est également danseur, acrobate et musicien, fut choisi. Le film chocolat a été distingué par le César 2017 du Meilleur acteur dans un second rôle pour James Thiérrée et le César 2017 des Meilleurs décors, du Globe de Cristal 2017 du meilleur film et du Globe de Cristal 2017 du meilleur acteur pour Omar Sy

L’histoire : Du cirque au théâtre, de l’anonymat à la gloire, l’incroyable destin du clown Chocolat, premier artiste noir de la scène française. Le duo inédit qu’il forme avec Foottit, va rencontrer un immense succès populaire dans le Paris de la Belle époque avant que la célébrité, l’argent facile, le jeu et les discriminations n’usent leur amitié et la carrière de Chocolat. Le film retrace l’histoire de cet artiste hors du commun.  

Qui est Chocolat ? 

Rafael né esclave entre 1865 et 1868 à Cuba alors colonie espagnole, est vendu à l’age de 10 ans comme garçon de ferme pour la mère d’un négociant espagnol près de Bilbao. Il s’enfuit vers 14 ans et vit  de petits métiers. 

Le célèbre clown blanc Tony Grice découvre Rafael végétant sur les quais de Bilbao, impressionné par sa force physique et ses talents de danseur. Il en fait d’abord son domestique et homme à tout faire puis son partenaire dans certains de ses numéros.

Arrivé  à Paris en  1886, Henri Agoust, régisseur du Nouveau Cirque, voit en Chocolat un mime et un danseur original, si bien qu’il l’engage et connaît un succès individuel avec son premier spectacle. En 1895, le directeur du Nouveau Cirque, forme un nouveau duo. Il associe Chocolat avec un clown britannique, George Foottit. Le duo comique fait équipe pendant une quinzaine d’années…

Foottit  et Chocolat furent, au tournant du XXe siècle, des étoiles parisiennes de tout premier plan ; ils étaient les clowns vedettes du très élégant Nouveau Cirque de la rue Saint-Honoré. Ils sont souvent reconnus comme les créateurs du duo traditionnel clown/auguste qui devint la norme dans le cirque européen du XXe siècle. Foottit et Chocolat eurent un rôle primordial dans le développement de l’art clownesque européen pendant cette période, et ils en personnifient encore aujourd’hui une étape importante. 

L’expression « je suis chocolat », signifiant « je suis berné », a été popularisée par les dialogues de leur numéro.

Ce que j’en pense : Les décors et les costumes nous font plonger dans le Paris du début du siècle dernier. Omar Sy est encore une fois impeccable,les performance de James Thierrée complète à merveille ce duo d’acteurs qui donne à découvrir au cinéma une histoire extraordinaire et méconnue. un film touchant, avec des moments drôles, délivrant  néanmoins un discours explicite sur le racisme et la condition des noirs dans la société blanche des années 1900. Un beau film au message intemporel d’égalité et de fraternité.

 

Ciné Goûter
Dimanche 26 mars  2017
à 15h en cafét’

Bande annonce : 

True Grit

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Western américain de 1h 50min, réalisé par les frères Coen (Ethan et Joel), sorti en février 2011. Le scénario est tiré du Roman culte de Charles Portis paru en 1968, déjà adapté au cinéma en 1969 : 100 dollars pour un shérif, tourné par Henry Hathaway avec John Wayne

Le casting du film est mené brillamment par Jeff Bridges (Rooster Cogburn) qui retrouve les Frères Coen 13 ans après The Big Lebowski où il joue le rôle du Dude, glandeur invétéré. Josh Brolin (Tom Chaney) un autre habitué du duo de réalisateurs puisqu’on peut le retrouver dans No Country for Old Men (2007) et Avé, César ! (2016). Matt Damon (LaBoeuf) est le « petit nouveau » de la bande ainsi que Hailee Steinfeld (13 ans à l’époque du tournage) pour qui le rôle de Mattie Ross lancera sa carrière d’actrice. 

L’histoire : 1870, juste après la guerre de Sécession, sur l’ultime frontière de l’Ouest américain. Seul au monde, Mattie Ross, 14 ans, réclame justice pour la mort de son père, abattu de sang-froid pour deux pièces d’or par le lâche Tom Chaney. L’assassin s’est réfugié en territoire indien. Pour le retrouver et le faire pendre, Mattie engage Rooster Cogburn, un U.S. Marshal alcoolique. Mais Chaney est déjà recherché par LaBoeuf, un Texas Ranger qui veut le capturer contre une belle récompense. Ayant la même cible, les voilà rivaux dans la traque. Tenace et obstiné, chacun des trois protagonistes possède sa propre motivation et n’obéit qu’à son code d’honneur. Ce trio improbable chevauche désormais vers ce qui fait l’étoffe des légendes : la brutalité et la ruse, le courage et les désillusions, la persévérance et l’amour… 

Les réalisateurs :Les frères Coen souvent surnommés « le réalisateur à deux têtes » dépeignent une Amérique haute en couleur. Mêlant des personnages aux allures de losers à des situations décapantes, ils brisent le mythe du rêve américain à travers leurs films. En faveur du cinéma indépendant américain, Joel et Ethan ont réussi à créer leur propre style, jamais encore égalé.

Leur filmographie repose sur un « partage des tâches » : Joel à la réalisation, Ethan à la production, l’écriture (ou adaptation) du scénario étant commune. Mais depuis Ladykillers (2004), Ethan Coen est également mentionné comme réalisateur de leurs films. Ils travaillent également ensemble pour le montage de leurs films.

Les frères Coen c’est : 35 ans de carrière, 34 films  tournés et 15 récompenses reçues : Oscar du Meilleur réalisateur du Meilleur film du Meilleur scénario adapté dans : No Country for Old Men (2008), Prix de la mise en scène festival de Cannes dans : The Barber (2001), Oscar du Meilleur scénario original dans : Fargo (1997), Palme d’Or au festival de Cannes dans : Barton Fink (1991)… 

Ce que j’en pense : True Grit est un western moderne dans la plus pure tradition, avec ses chevauchées haletantes dans les grandes plaines de l’ouest et dans des paysages hivernaux de toute beauté, ses personnages hauts en couleur, ses coups de feu et tout l’univers des frères Coen qui fait de ce film une passionnante aventure servie par un trio de personnages attachants et plein d’humanité. 

L’équipe de rédac’

mars 2017

 

Ciné Goûter


Dimanche 26 février  2017


à 15h en cafét’

 

Bande annonce :

 

 

Le Jour le plus Court

le jour le plus courtLe jour le plus court marque le solstice d’hiver, qui en 2016 tombe le mercredi 21 décembre à 10h44, c’est aussi la nuit la plus longue de l’année. Il met également à l’honneur, depuis 5 ans, le cinéma au travers du court métrage qui est, en quelque sorte, l’antichambre du long métrage. Sans être dépourvus de qualité, ces petits films font souvent place à l’inventivité des réalisateurs qui ne manquent pas d’inspiration pour faire apprécier une histoire dans un temps réduit.
Depuis sa première édition en 2011, le Jour le plus Court a rencontré son public, avec 6000 séances organisées dans 350 villes de France pour près d’un million et demi de spectateurs et est fêté dans une dizaine d’autres pays. Puis le succès est allé grandissant, on le retrouve dans toute l’Europe jusqu’au Canada. Des séances  autour du court sont organisées un peu partout, même en dehors des cinémas. Elles sont libres d’accès pour promouvoir la diversité  et la créativité du court métrage auprès du grand public.

Avec un mois de retard, ciné-goûter fêtera à sa façon le court métrage en proposant sa sélection de films (programme de 1h24). Le spectateur sera entraîné dans une ville enveloppée par la végétation, découvrira des voisins qui se rencontrent, fera la connaissance d’Anatole et de sa petite casserole, appréciera la gouaille de Claudine et de ses amies dans la minute vieille, sera étonné par ce clip australien qui utilise la photo et le morphing aux effets saisissants et sera peut être attendri par des petits oiseaux bleus pourtant bien chahuteurs… Des surprises et encore des surprises dans notre Jour le plus Court.

Un grand merci à Mikaël qui a réalisé le montage, à la cordée, du  programme de notre Jour le plus Court.

Le Comité de Rédac’
décembre 2016

Ciné Goûter


Dimanche 29 janvier 2017


à 15h en cafét’

 

Extrait du court métrage : For the Birds (Pixar)

SHAUN LE MOUTON

shaun-le-mouton-le-film-afficheFilm d’animation Britannique de 1h25min, réalisé par Richard Starzak et  Mark Burton, sorti le 1 avril 2015. Shaun n’est pas un inconnu puisqu’il apparaît pour la première fois à l’écran, dans Wallace et Gromit en 1995. Shaun le mouton a été réalisé au studio Aardman Animation, le plus célèbre studio de films en pâte à modeler au monde qui, depuis plus de quarante ans, nous étonne par leur inventivité, chaque sortie de film est un événement. On a d’abord connu Wallace et Gromit, le maître et son chien, puis il y eut Chicken Run, la grande évasion dans un poulailler, on a ensuite fait connaissance avec des Pirates, bons à rien, mauvais en tout  et c’est enfin Shaun le mouton qui débarque sur nos écrans.  Le prénom du mouton Shaun a été choisi car, prononcé en anglais, il se rapproche de « shorn », qui signifie « tondu »…
L’histoire : Lorsque qu’une blague de Shaun entraîne accidentellement le fermier jusqu’à la Grande Ville, Shaun, Bitzer et le reste du troupeau se retrouvent embarqués dans une aventure complêêêêtement inattendue en pleine Grande Ville… Shaun arrivera-t-il à retrouver le Fermier dans cette ville étrangère et inconnue avant de s’y perdre pour toujours ?
Ce que j’en pense : Shaun le mouton est avant tout un film sans dialogue, avec des bruitages et des onomatopées, qui lui donne un caractère universel pour que chacun comprenne l’histoire. Le travail sur les personnages et les décors en pâte à modeler est très réussi et participe au succès du film. L’humour est évidemment omniprésent, excellent dans le registre du burlesque décalé et touche la sensibilité des plus jeunes comme des plus âgés. Un bon moment de cinéma….

Ciné-Goûter


Dimanche 4 décembre 2016


à 15h en cafèt’

Bande Annonce:

Tout pour être heureux

tout-pour-etre-heureuxComédie romantique de 1h37min, réalisée par Cyril Gelblat, sortie le 13 avril 2016. Tout pour être heureux a remporté le prix du meilleur acteur pour Manu Payet au festival du film romantique de Cabourg. Manu Payet y tient le premier rôle, acteur et humoriste célèbre  qui a commencé sa carrière  en tant qu’animateur radio, sur son île de La Réunion. On y retrouve Audrey Lamy sœur d’Alexandra Lamy plus connue par le rôle de  Marion aux côtés de Cédric (Loup-Denis Elion), tous les soirs dans Scènes de ménages sur M6.

L’histoire : Antoine, bientôt quarantenaire, dilettante, égoïste et insatisfait ne s’est jamais réellement senti investi d’une mission pour s’occuper de ses filles, âgées de 5 et 9 ans.
Infantilisé par sa femme Alice, Antoine n’arrive pas à trouver sa place dans son foyer et décide subitement de la quitter pour une histoire sans lendemain. Lorsqu’Alice lui confie leurs filles quelques jours par surprise, Antoine va se retrouver sur un continent inconnu…

Le réalisateur : né à Nice, Cyril Gelblat (39 ans) se lance d’abord dans des études de droit, puis de commerce. Durant cette période, il consacre la majeure partie de son temps libre au théâtre, où il s’essaie aux métiers d’acteur et de metteur en scène.
A sa sortie de l’école, il se lance dans le milieu du cinéma et, après quelques expériences, crée sa propre maison de production en 2001 : 6 Phalanges Films. Dans ce cadre, il réalise deux courts-métrages dont le très remarqué Âges ingrats qui lui permet de se faire connaître.
En 2008, il réalise son premier long-métrage, Les Murs porteurs, réussissant à attirer vers lui deux poids lourds du cinéma français, Charles Berling et Miou-Miou.

Ce que j’en pense : Tout pour être heureux est une bonne comédie romantique. Ce qui m’a plu dans le film c’est la relation des parents avec les enfants et la famille qui doit trouver des terrains d’ententes pour que chacun y trouve un lieu pour s’épanouir et grandir. C’est compliqué , la communication est parfois difficile.  Des personnages  attachants,  Manu Payet et Audrey Lamy trouvent deux rôles à la hauteur de leurs talents. Une comédie à la fois drôle et émouvante.

Nicolas K.
Octobre 2016

Ciné-Goûter


Dimanche 6 novembre 2016


à 15h en cafèt’

 

Bande annonce :

Chocolat, thé, cocotte poulette et ciné !

La saison de ciné-goûter s’achève sur une bonne note puisque Les Barbouzes de Georges Lautner ont conquis les spectateurs plus de 50 ans après leur sortie au Cinéma.
Un bref retour sur notre saison qui s’annonçait passionnante. Du côté ciné,   les séances du dimanche ont réussi à capter le public du Foyer Soleil avec un certain nombre de fidèles et une moyenne de 8 résidants par film pour 7 séances réalisées d’octobre 2015 à avril 2016. Nos choix se sont faits sur plusieurs critères : des films grand public, assez récents et touchants, différents genres cinématographiques : comédie, science-fiction, biopic (biographie), animation, thriller et une entorse à ces conditions avec un film du patrimoine. Une autre innovation qui nous a semblé importante est de projeter un court métrage avant le « grand » film. Le court métrage, est un peu comme « un apéritif » pour le spectateur et l’antichambre du long métrage pour les futurs grands réalisateurs. Nous allons continuer dans ce sens la saison prochaine.cine gouter« si tu viens au ciné il y a goûter, si tu n’y viens pas il y a goûter quand même… »
Du côté goûter, net succès avec une fréquentation plus nombreuse que celle des cinéphiles. Qu’importe, l’idée de départ a toujours été claire : « si tu viens au ciné il y a goûter, si tu n’y viens pas il y a goûter quand même… », le but est de passer un bon moment ensemble autour d’un café, d’un chocolat ou d’un thé en dégustant une moelleuse tranche de « cocotte poulette ».
La saison prochaine s’annonce toute aussi passionnante. Le court métrage sera à l’honneur et peut-être avec notre participation au « Jour le plus court » en décembre prochain. Des propositions de films nous arrivent des « quatre coins » du foyer, nous nous réservons toutefois le choix de certains films en explorant encore plus d’autres catégories du cinéma : le documentaire, le western, l’aventure, l’action… et pourquoi pas le péplum. En tout cas nous vous donnons rendez-vous aux premiers signes des frimas d’octobres 2016 et comme on a l’habitude de vous le dire : « on se retrouve après la séance autour d’un goûter pour en discuter,  venez nombreux… »

Nicolas K. & Quentin H.
mai 2016

 

Les barbouzes

les barbouzesLes Barbouzes
Comédie de 1h45min réalisée par Georges Lautner sortie en décembre 1964. Les Tontons flingueurs et Les Barbouzes réunissent quasiment la même équipe aussi bien devant que derrière la caméra. Tout comme pour « Les Tontons« , le scénario du film est cosigné par Albert Simonin et Michel Audiard. Michel Magne compose la bande originale. Le casting est lui aussi reconduit. On retrouve donc Lino Ventura, Francis Blanche, Bernard Blier, Robert Dalban… Deux nouveautés sont cependant à signaler, Jess Hahn et de Mireille Darc, dont la plastique enflamma la critique. Les Barbouzes a totalisé 2 430 000 entrées.

L’histoire : Un célèbre trafiquant d’armes lègue à sa jeune veuve un château et une importante collection de brevets qui intéresse les services secrets de plusieurs pays. Ainsi quatre barbouzes sont envoyés pour récupérer les précieux documents mais c’est l’agent français Lagneaux qui, recevant l’ordre de séduire la blonde héritière, accomplira sa mission jusqu’au bout.

« Les ordres sont les suivants : on courtise, on séduit, on enlève et en cas d’urgence : on épouse ! »

Le réalisateur : Né en 1926 à Nice, fils de la comédienne Renée Saint-Cyr, Georges Lautner commence des études de droit avant de se lancer dans le cinéma. Il est assistant réalisateur sur de nombreux films entre 1949 et 1957.
1960 marque sa première collaboration avec Bernard Blier, dans le film Marche ou crève, que le réalisateur considère comme son premier film. Ils se retrouveront ensuite sept fois, Mais on se souvient surtout de la collaboration Blier/Lautner pour l’énorme succès des  Tontons flingueurs, en 1963. Ce film marque également le début d’une équipe fructueuse avec le dialoguiste Michel Audiard avec qui il aura ses plus gros succès, comme Les Barbouzes en 1964, Le Pacha trois ans plus tard, Ne nous fâchons pas, Flic ou voyou , ou enfin, en 1981, Le Professionnel, qui réalise plus de 5 millions d’entrées. Entre 1963 et 1985, ils vont faire quatorze films ensemble, représentant le cinéma populaire français, et dont les héros ont souvent été incarnés par Francis Blanche, Lino Ventura, Jean Lefebvre ou Bernard Blier.
En 1970, il tente une expérience hollywoodienne en réalisant La Route de Salina, avec Rita Hayworth. Le film est un échec commercial, et le pousse à revenir à la comédie, avec Quelques messieurs trop tranquilles, ou La Valise, film dans lequel il retrouve Mireille Darc. Il tourne ensuite deux films policiers avec Alain Delon dans le rôle principal, Les Seins de glace en 1974 et Mort d’un pourri en 1977.
Mais les années 70 marquent surtout le début d’une nouvelle équipe formée par Georges Lautner et Jean-Paul Belmondo, à qui il concocte des rôles sur mesure avec Flic ou voyou, ou Le Guignolo, dans lequel  » Bébel  » effectue la cascade la plus dangereuse de sa carrière. Vient ensuite Le Professionnel au début des années 80, le plus gros succès commercial du réalisateur, et dont la musique est composée par l’immense Ennio Morricone.
A la mort de Michel Audiard, en 1985, le réalisateur oscille entre comédies et policiers. Dans le premier genre il tourne La Vie dissolue de Gérard Floque en 1986 avec l’équipe du splendid et Michel Galabru , ou L’Invité surprise avec Victor Lanoux et Jean Carmet en 1989. A côté, il réalise des films à suspense, comme La Maison assassinée avec Patrick Bruel. En 1992, il met fin à sa carrière au cinéma avec L’Inconnu dans la maison avec Jean-Paul Belmondo .
Georges Lautner a tourné 60  films en 68 ans de carrière, il s’éteint à l’age de 87 ans.

Ce que j’en pense : le film d’espionnage est un genre que j’apprécie particulièrement. Les barbouzes tourné dans les années 60 par Georges Lautner, met en scène volontairement toutes les caricatures du film d’espionnage :  l’invasion de chinois, les espions russes, explosions, chasse d’eau piégée, pistolets avec silencieux, bagarres… mais ce qui domine le film est le ton hilarant de cette grande farce totalement décalée mise en image et en parole par le tandem Lautner/Audiar servie par une troupe d’acteurs qui a déjà fait ses preuves dans les « Tontons ».

Quentin H.
avril 2016

 

Ciné-Goûter

Dimanche 24 avril 2016

à 15h en cafèt’

 

Bande annonce :

Paddington

paddingtonComédie britannique et française de 1h35min, qui combine la technique d’animation et des prises de vue réelles, réalisée par Paul King, sortie en décembre 2014. Paddington a été un grand succès, il a rassemblé plus 2 780 000 spectateurs, il se murmure que l’ours « so british » sera sur les grands écrans prochainement pour de nouvelles aventures.

L’histoire : Paddington raconte l’histoire d’un jeune ours péruvien fraîchement débarqué à Londres, à la recherche d’un foyer et d’une vie meilleure. Il réalise vite que la ville de ses rêves n’est pas aussi accueillante qu’il croyait. Par chance, il rencontre la famille Brown et en devient peu à peu un membre à part entière.

L’ours préféré des britanniques
Tout a commencé à Noël 1956 à Londres. Michael Bond rentrait chez lui, lorsqu’il vit un petit ours en peluche laissé seul dans un magasin. Il décida de l’acheter et de l’offrir à sa femme. Ils le nommèrent Paddington, comme la gare près de laquelle ils vivaient. Michael Bond se mit à écrire quelques histoires à son propos et bientôt se retrouva avec un livre. La suite : un premier album en 1958 puis presque une trentaine d’autres, une traduction dans 40 langues et plus de 35 millions de livres vendus dans le monde. Dans l’œuvre de Bond, la famille Brown trouve le petit ours seul dans la gare avec une étiquette indiquant « S’il vous plaît, prenez soin de cet ours. Merci ». Une statue de l’ours le plus connu de Grande Bretagne a d’ailleurs été érigée dans la station de métro londonienne qui a inspiré son nom.

Dans la version française, c’est le césarisé et sociétaire de la comédie-Française Guillaume Galienne qui interprète Paddington.

Ce que j’en pense : le personnage principal, Paddington m’a beaucoup plu dans son rôle comique où il enchaîne maladresses et situations drôles provoquant immanquablement des rires. Ce film est un très bon divertissement qui convient aux petits comme aux grands. C’est un petit bijou de tendresse, d’émotion, d’humour et de naïveté.

Nicolas K.
mars 2016

Ciné-Goûter


Dimanche 27 mars 2016


à 15h en cafèt

Bande annonce :

 

Gravity

gravityFilm de science fiction américain de 1h30min,  réalisé par Alfonso Cuarón sorti sur les écrans en octobre 2013. Ce film a reçu une avalanche de récompenses en 2014 dont 7 Oscar, 6 Award et le Golden Glob du meilleur réalisateur. On y retrouve en  tête à tête, la pétillante Sandra Bullock et l’inimitable George Clooney toujours prêt pour l’aventure.

L’histoire : Pour sa première expédition à bord d’une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l’astronaute chevronné Matt Kowalsky. Mais alors qu’il s’agit apparemment d’une banale sortie dans l’espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l’univers. Le silence assourdissant autour d’eux leur indique qu’ils ont perdu tout contact avec la Terre et la moindre chance d’être sauvés…

Syndrome de Kessler
Les satellites hors d’usage et les déchets laissés par d’anciennes missions spatiales ont engendré une quantité importante de débris risquant de provoquer un accident catastrophique, comme ce qui se produit dans Gravity. C’est un phénomène réel, baptisé syndrome de Kessler par la NASA. « C’est un vrai problème », indique le producteur David Heyman : « Chaque vis ou bout de ferraille qui ont été abandonnés ou jetés se retrouvent en orbite et lorsqu’ils se percutent, ils créent davantage de débris encore. Cela met en danger la vie des astronautes, les vaisseaux spatiaux, voire les êtres humains sur Terre. »

L’avis d’un spécialiste
Le retraité de la Nasa  Buzz Aldrin, qui a accompagné Neil Armstrong sur la lune en 1969, a trouvé le film très réaliste. Dans un article publié dans le Hollywood Reporter, il explique à quel point il a été impressionné par Gravity, que ce soit au niveau de la représentation de l’espace ou de la psychologie des personnages. La seule réserve que le spécialiste a émise concerne le manque de nuages dans le film.

Entre infographie et animation
Le décor de la capsule spatiale russe nommée Soyouz a été construit en dur. « On avait assez de matière pour construire une reproduction fidèle de la véritable capsule Soyouz, à quelques exceptions près, comme la trappe latérale. On a eu la chance d’avoir l’astronaute Andy Thomas à nos côtés, (…) qui nous a appris à manipuler l’interface informatique et les commandes de la capsule », observe Andy Nicholson, le chef décorateur. L’essentiel du long-métrage est le résultat d’un mélange entre infographie et animation.

Ce que j’en pense : les effets spéciaux sont remarquables, Gravity entraîne littéralement le spectateur en orbite autour de la terre, dans l’immensité silencieuse et angoissante du cosmos …  Le duo d’acteurs avec Sandra Bullock,  qui tient le rôle principal et Georges Clooney est épatant,  leurs relations dans cette situation de survie met en évidence la profondeur des valeurs humaines.

Nicolas. K
février 2016

Ciné-Goûter


Dimanche 28 février 2016


à 15h en cafèt’ 

Bande annonce :

Une merveilleuse histoire du temps

une merveilleuse histoireBiopic britannique, de 2h03min réalisé par James Marsh, sorti en janvier 2015. Une merveilleuse histoire du temps vaudra à Eddie Redmayne pas moins de quatre prix dont l’oscar et le Golden Globes du meilleur acteur pour son interprétation de Stephen Hawking.

L’histoire : 1963, en Angleterre, Stephen, brillant étudiant en Cosmologie à l’Université de Cambridge, entend bien donner une réponse simple et efficace au mystère de la création de l’univers. De nouveaux horizons s’ouvrent quand il tombe amoureux d’une étudiante en art, Jane Wilde. Mais le jeune homme, alors dans la fleur de l’âge, se heurte à un diagnostic implacable : une dystrophie neuromusculaire, la maladie de Charcot va s’attaquer à ses membres, sa motricité, et son élocution, et finira par le tuer en l’espace de deux ans.
Grâce à l’amour indéfectible, le courage et la résolution de Jane, qu’il épouse contre toute attente, ils entament tous les deux un nouveau combat afin de repousser l’inéluctable…

Qui est Stephen William Hawking : né le 8 janvier 1942 à Oxford, physicien théoricien et cosmologiste britannique bien connu pour ses travaux sur les trous noirs, la cosmologie quantique (étude de l’origine, de la nature, de la structure et de l’évolution de l’Univers) et ses livres de vulgarisation sur les mêmes sujets. C’est son best-seller Une brève histoire du temps qui l’a fait connaître du grand public.
La renommée médiatique de Hawking vient aussi du fait qu’il a accompli ses travaux alors qu’il souffre d’une dystrophie neuromusculaire, la maladie de Charcot, qui conduit à une paralysie complète et à la mort en quelques années en général, déclarée chez lui peu de temps après ses 20 ans.
Stimulé par sa rencontre et son mariage avec Jane Wilde en 1965, et parce que sa maladie progressait moins vite que prévu, Hawking finira son doctorat en publiant à partir de 1966 des articles retentissants. Hawking va marquer alors profondément la physique théorique et la cosmologie pendant les années 1970 et 1980.
On mesure toute la détermination et les capacités intellectuelles de Stephen Hawking quand on sait que ces travaux furent réalisés en 1974, alors qu’en raison de la paralysie causée par la sclérose latérale amyotrophique,  il était devenu incapable de se nourrir ou de sortir de son lit par lui-même et que son état n’allait cesser de s’aggraver. Son élocution, déjà fortement altérée par sa maladie, de sorte que seules les personnes le connaissant bien pouvaient encore le comprendre, laissa la place à une incapacité totale de parler en 1985. Il avait alors contracté une pneumonie, et les médecins avaient dû lui faire subir une trachéotomie pour sauver sa vie. Depuis la fin des années 1980, il doit utiliser une synthèse vocale pour parler.
En 2009, Hawking a quitté la prestigieuse Lucasian Chair of Mathematics à l’université de Cambridge, comme il était prévu à cause de la limite d’âge. Elle a été occupée par de grands noms de la physique, parmi lesquels ceux dont les théories ont bouleversé profondément notre vision du monde tel que  Isaac Newton : (loi de la gravitation).
Stephen Hawking espère toujours faire un vol dans l’espace, alors qu’il a déjà effectué un vol en apesanteur en 2007.

Ce que j’en pense : un super film, qui nous fait connaître l’un des plus grands savants  contemporains. Au-delà du parcours extraordinaire de Stéphen Hawking le film montre une émouvante histoire d’amour entre un homme atteint d’une maladie dégénérative et d’une femme valide qui font front ensemble à l’urgence du temps. Un grand moment de cinéma, fait de joies, d’émotions, de tendresse et des étoiles plein les yeux….

Nicolas. K
janvier 2016

Ciné-Goûter

Dimanche 31 janvier 2016

à 15h en cafèt’

 

Bande annonce:

 

My name is Bond… James Bond.

Du roman au cinéma
James Bond, également connu par son matricule 007, est un personnage de fiction créé en 1953 par l’écrivain et ancien espion britannique Ian Fleming dans le roman Casino Royale. De 1953 à 1964 (mort de l’auteur) Ian Fleming publiera douze romans et neuf nouvelles.  Après la mort de Fleming, les aventures de Bond ont été successivement écrites par une dizaine d’écrivains. Ces romans ont été d’immenses succès internationaux, mais ce sont les nombreuses et régulières adaptations cinématographiques qui ont fait de James Bond, espion des services secrets britanniques et grand séducteur, un authentique mythe contemporain.

Depuis 1962, 25 adaptations cinématographiques ont vu le jour.  James Bond y est incarné par différents acteurs, Sean Connery ayant été le premier d’entre-eux, alors que Daniel Craig endosse ce rôle depuis 2006 et que Roger Moore a été celui qui a interprété le personnage le plus de fois (7 films). La production de ces films, qui se poursuit encore aujourd’hui, constitue l’une des plus longues sagas de l’histoire du cinéma.

James Bond DB 5Sean Connery – Aston Martin DB5 (1964)
La DB5 est équipée d’un moteur de six-cylindres en ligne de 4 L d’une puissance de 282 ch,  pour être propulsée à une vitesse maximale de 230 km/h. Produite de 1963 à 1965, la DB5 se décline en coupé ou en cabriolet dès sa sortie en 1963, et une série très limitée en version break est proposée plus tard. 1 021 exemplaires ont été vendus.
                                                                                                                    Crédit photo : sportsphoto Ltd
Section « Q »
Les gadgets et les véhicules tiennent une part importante dans les missions de James Bond. Ces objets s’avèrent très précieux dans la réussite de ses missions. Les romans de Fleming et les premières adaptations à l’écran ne laissent qu’une petite place à l’équipement. Les gadgets commencent à prendre cependant une place plus spectaculaire dans le film Goldfinger de 1964. Le succès du film encourage à mettre plus en avant l’équipement de l’agent secret avec la section « Q »* qui équipe 007.

Le plus célèbre gadget avec qui Bond a été associé est certainement sa montre-bracelet qui intègre plusieurs options très sophistiquées. Plusieurs modèles ont existé, mais la plus célèbre est la Rolex Submariner, qui apparaît au cours des films avec Sean Connery.

À l’écran, la première voiture de Bond est  une Bentley dans James Bond 007 contre Dr. No, mais la plus célèbre voiture de James Bond reste l’Aston Martin DB5 grise visible dans le film Goldfinger qui est la première voiture équipée d’une série de gadgets.  La Lotus Esprit fit une apparition remarquée sous la forme d’un sous-marin de poche dans L’Espion qui m’aimait,  Par la suite, plusieurs films ont utilisé un certain nombre de modèles différents d’Aston Martin.

L’arme de Bond dans le roman d’origine est un Beretta 6,35 mm ; dans les films, il est remplacé dès les premières minutes de Dr No par le Walther PPK 7,65 mm plus performant. Le PPK est alors utilisé dans les films suivants et devient l’arme de prédilection du héros.

*Abréviation de « quartermaster » (quartier-maître).

james-bond DB 10Daniel Craig –  Aston Martin DB10 (2015)
La DB10 a été spécialement dessinée et développée pour le film 007  Spectre, seulement dix exemplaires seront produits. Son moteur est le 4,7 L de la Vantage V8 de production (2005), doté d’une puissance de 436 ch, pour être propulsée à une vitesse de 305 km/h.
                                                                                                                         Crédit photo : clicknews.co
007  Spectre
Réalisé par Sam Mendes , avec Daniel Craig (James Bond), Christoph Waltz (Franz Oberhauser), Léa Seydoux (Madeleine Swann),  Ben Whishaw (Q), Monica Bellucci (Lucia Sciarra) …

Un message crypté surgi du passé entraîne James Bond dans une mission très personnelle à Mexico puis à Rome, où il rencontre Lucia Sciarra, la très belle veuve d’un célèbre criminel. Bond réussit à infiltrer une réunion secrète révélant une redoutable organisation baptisée Spectre.

C’est un excellent James Bond, l’image est soignée, l’espion de sa Gracieuse Majesté voyage toujours autant : le Mexique, l’Italie en passant par l’Autriche et pour l’exotisme le Maroc. Coté gadgets Bond s’offre la DB10 d ‘Aston Martin et une célèbre montre sur le poignet équipée d’une bombe ultrapuissante. Notre espion favori est marqué à la culotte, si j’ose dire, en effet une puce GPS est implantée dans son avant bras. L’homme au chat – Christoph Waltz – a l’ambition  de regrouper les services secrets de différents pays pour contrôler totalement la planète. Mais il n’y parviendra pas… évidemment. La production a déjà commencé le tournage du nouvel épisode  mais…  c’est TOP SECRET !

Quentin. H
Novembre 2015

À la poursuite de demain

a la poursuite de demainfilm de science-fiction et d’aventure américain, de 2h10mn sorti en mai 2015 réalisé par Brad Bird qui réunit un casting prestigieux : George Clooney, Hugh Laurie (Dr house) et  Britt Robertson (Scream 4, Under the Dome…)

L’histoire : Casey, une adolescente brillante et optimiste, douée d’une grande curiosité scientifique et Frank, un homme qui fut autrefois un jeune inventeur de génie avant de perdre ses illusions, s’embarquent pour une périlleuse mission. Leur but : découvrir les secrets d’un lieu mystérieux du nom de Tomorrowland, un endroit situé quelque part dans le temps et l’espace, qui ne semble exister que dans leur mémoire commune… Ce qu’ils y feront changera à jamais la face du monde… et leur propre destin !

Le réalisateur :  c’est dès son plus jeune âge que Brad Bird se passionne pour l’animation. Diplômé de la « California Institute of the Arts », il y rencontre  John Lasseter le co-fondateur et directeur général de Pixar.
Après avoir débuté dans le doublage d’animation, Brad Bird devient animateur sur le dessin animé de Disney : Rox et Rouky (1981). Il est alors engagé pour réaliser plusieurs épisodes de la série culte Les Simpson.
En 1999  Brad Bird met en scène son premier long-métrage d’animation, Le Géant de fer, le film n’emballe pas le public. En 2004, il passe à la vitesse supérieure en réalisant Les Indestructibles (Pixar). le film est couronné par l’Oscar du meilleur film d’animation.
Pixar le réengage en 2007 et lui confie la réalisation de Ratatouille, La collaboration Bird/Pixar a véritablement affolé les compteurs des box-office internationaux.
Après 4 ans d’absence, Brad Bird revient dans un tout autre genre, avec un film d’action : Mission Impossible – Protocole fantôme, Il y effectue, pour l’occasion, ses premières prises de vues réelles ; de l’inédit pour celui qui est d’ores et déjà considéré comme l’un des plus grands génies de l’animation.
En 2012 Brad Bird décline la proposition de réalisation du nouvel épisode de la saga Star Wars intitulé Le Réveil de la Force. Le réalisateur préfère se tourner vers un autre projet, A la poursuite de demain, inspiré des parcs à thèmes Tomorrowland des  parcs Disneyland.

Ce que j’en pense : la science fiction est un genre de cinéma qui m’attire parce que les situations mises en scène sont irréelles et peut être annonciatrice du futur. Techniquement, À la poursuite de demain donne à voir des effets spéciaux spectaculaires, les décors se fondent savamment entre le présent et le futur. Le casting n’est pas pour rien dans la tenue du film, avec George Clooney en héros protecteur de la jeune Britt Robertson dont c’est le premier grand rôle au cinéma et Hugh Laurie dans le rôle du méchant. Une invitation à voyager dans le futur à ne pas manquer… attachez vos ceintures !

Nicolas K. et le comité de rédac’
décembre 2015

Ciné-Goûter


Dimanche 6 décembre 2015


à 15h en cafèt’

 

Bande annonce:

11,6

11,6Thriller français, de 1h42min réalisé par Philippe Godeau, sorti en avril 2013. Le réalisateur a écrit le rôle de Toni Musulin pour François Cluzet. Il retrouve ainsi l’acteur après une première collaboration dans Le Dernier pour la route en 2009. Le metteur en scène s’exprime sur l’interprétation par Cluzet de Musulin : « François Cluzet a adopté un jeu très intériorisé, très physique, avec une façon particulière de se tenir, de marcher… Pour moi, François Cluzet, c’est le summum du non jeu, qui vient de l’intérieur et qu’on prend en pleine figure. Moins il fait, plus il exprime. »

L’histoire : Toni Musulin est convoyeur de fonds depuis dix ans. Le 5 novembre 2009, à 10 heures du matin, il appuie doucement sur l’accélérateur de son fourgon blindé. À l’arrière de son véhicule, 11,6 millions d’euros…

Le réalisateur : Passionné de cinéma, Philippe Godeau crée à la fin des années 80 le label Pan-Européenne (production de films) et s’associe avec Polygram pour  la distribution de films en France. Cet accord lui permet de promouvoir les films de Jaco Van Dormael (Toto le héros), Cyril Collard (Les Nuits fauves) ou Jacques Audiard (Regarde les hommes tomber) et d’asseoir sa réputation dans le milieu du cinéma.
Ce n’est qu’à la fin des années 90 que Philippe Godeau met fin à ce partenariat, et devient indépendant.  Fort de son expérience, il met le pied à l’étrier de jeunes cinéastes. 
Souvent investi dans ses projets dès l’écriture, il décide en 2008 de passer à l’acte et réalise son premier long-métrage de fiction Le Dernier pour la route.

le casse du siècle !
Toni Musulin était convoyeur de fonds à Lyon depuis 10 ans avant son casse. Le 5 novembre 2009, il détourne son fourgon blindé avec à l’intérieur 11,6 millions d’Euros (ce chiffre est donc le titre du film) ! Le Lyonnais finit par se rendre à la police quelques jours plus tard et le butin est retrouvé… avec 2,5 millions manquants. Musulin a toujours nié savoir où se trouvait l’argent et a finalement été condamné à 5 ans de prison en 2010. Il sort de la prison de la Santé à Paris le 30 septembre 2013, après un peu moins de quatre ans de détention.
Le réalisateur  s’est intéressé de très près au personnage de Toni Musulin ; un homme taciturne, apparemment au-dessus de tout soupçon et qui un jour bascule dans le banditisme : « L’important pour moi n’est pas le casse, mais l’histoire de cet homme, convoyeur de fonds depuis dix ans, au casier judiciaire vierge et qui un jour décide de passer à l’action. Comment ce personnage solitaire, pas syndiqué, sorte d’employé modèle, jamais en retard, très consciencieux, commet le casse du siècle et bascule dans un autre monde ? ».

Ce que j’en pense : très bon thriller à la française, 11,6 inspiré d’une histoire vraie, nous embarque dans une affaire qui a défrayé les chaînes d’info en 2009. Palpitant, le film m’a entraîné dans un tourbillon de suspens… à noter les excellentes interprétations de Bouli Lanners et Corinne Masiero qui jouent au côté  d’un François Cluzet remarquable.

Nicolas K. et le Comité de Rédac’
novembre 2015

Ciné-Goûter


Dimanche 8 novembre 2015


à 15h en cafèt’

Bande annonce:


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La Famille Bélier

La famille bélierComédie française, de 1h46min réalisée par Eric Lartigau, sortie en décembre 2014.  Louane Emera a été doublement récompensée par le César du Meilleur jeune espoir féminin et le prix de la Révélation féminine de l’année par l’Académie des Lumières de la presse étrangère*, Karin Viard quant à elle obtient le prix de la Meilleure actrice à cette cérémonie des Lumières.

L’histoire : Dans la famille Bélier, tout le monde est sourd sauf Paula, 16 ans. Elle est une interprète indispensable à ses parents au quotidien, notamment pour l’exploitation de la ferme familiale. Un jour, poussée par son professeur de musique qui lui a découvert un don pour le chant, elle décide de préparer le concours de Radio France. Un choix de vie qui signifierait pour elle l’éloignement de sa famille et un passage inévitable à l’âge adulte.

Le réalisateur : Eric Lartigau débute dans la mise en scène par la voie de l’assistanat, auprès d’Edouard Molinaro, Diane Kurys ou encore Emir Kusturica. Par la suite, il s’oriente vers le petit écran, réalisant de nombreuses séquences des Guignols de l’info. En 2001, Dominique Farrugia le recommande auprès des deux comiques Kad et Olivier, qui cherchent un réalisateur pour une déclinaison cinématographique de leurs sketchs à succès Bullit et Riper. En 2002, Eric Lartigau réalise ainsi son premier long métrage, le pastiche de film policier Mais, qui a tué Pamela Rose ? et retrouve le tandem comique pour son film suivant, Un ticket pour l’espace, sorti en 2006. La même année, c’est avec une autre grande figure de Canal +, Alain Chabat  que le cinéaste réalise Prête-moi ta main. Eric Lartigau change de genre quatre ans plus tard avec L’Homme qui voulait vivre sa vie, un drame centré sur Romain Duris. En 2012, il rejoint la bande de Jean Dujardin et Gilles Lellouche pour Les Infidèles, réalisant l’un des sketchs de cette fable sur l’infidélité masculine. Le metteur en scène revient au registre de la comédie en 2014, avec La Famille Bélier.

Une recrue qui a de la voix
De son vrai nom Anne Peichert, Louane Emera grandit à Hénin Beaumont, en région Nord-Pas-de-Calais. Révélée au public en 2013 par l’émission The Voice,  épaulée par Louis Bertignac, Louane arrive jusqu’en demi-finale et démontre qu’à seize ans, son timbre de voix est déjà exceptionnel. Son premier rôle d’actrice lui permet de concilier son intérêt pour la musique et le cinéma et de jouer aux côtés d’acteurs chevronnés tels que François Damiens, Karin Viard et Eric Elmosnino . Sa prestation est récompensée par le César du Meilleur espoir. En parallèle, elle réalise son premier album, Chambre 12, qui sort le 2 mars 2015. Il se classe n°1 des ventes d’albums en France pendant douze semaines.

Nicolas K. et le comité de rédac’
octobre 2015

Ciné-Goûter

 
Dimanche 11 octobre 2015


à 15h en cafèt’

Bande annonce :

Babysitting

babytsittingComédie française, de 1h25min réalisée par Philippe Lacheau et Nicolas Benamou, avril 2014. Le film a été récompensé par deux prix au Festival International du Film de Comédie de l’Alpe d’Huez : le Prix du Prix Spécial du Jury et le prix du public

L’histoire : Faute de baby-sitter pour le week-end, Marc Schaudel confie son fils Remy à Franck, son employé, « un type sérieux » selon lui. Sauf que Franck a 30 ans ce soir et que Rémy est un sale gosse capricieux. Au petit matin, Marc et sa femme Claire sont réveillés par un appel de la police. Rémy et Franck ont disparu ! Au milieu de leur maison saccagée, la police a retrouvé une caméra. Marc et Claire découvrent hallucinés les images tournées pendant la soirée.

Les réalisateurs : Philippe Lacheau est davantage connu en tant qu’animateur pour la chaîne Fun TV. En 2005 il intègre l’équipe du grand journal de Michel Denisot. En 2009, il débute au cinéma dans  L’Arnacoeur de Pascal Chaumeil. En 2013, il co-écrit avec Nicolas Benamou le scénario de Paris à tout prix.
Philippe Lacheau co-réalise en 2014 son premier long-métrage, Babysitting. Acteur principal de cette comédie déjantée à moitié réalisée en found-footage*, l’humoriste en signe également le scénario et les dialogues.
Nicolas Benamou débute en 2000 dans l’émission Le Morning Live, animée par Michaël Youn sur M6. Une collaboration qui perdurera du côté de la musique, puisqu’il réalisera par la suite les clips du groupe Fatal bazooka. Il passe derrière la caméra en 2010 (L’huile sur le feux) ,Puis à collaborer à la mise en scène d’autres comédies, comme Les Kaïra et Paris à tout prix. En 2014, il retrouve Philippe Lacheau,  et signent tous les deux Babysitting.

Found footage* : Le Found footage (littéralement « enregistrement trouvé ») est un genre cinématographique qui consiste à présenter une partie ou la totalité d’un film comme étant un enregistrement vidéo authentique, la plupart du temps filmé par les protagonistes de l’histoire. Ce genre se caractérise par des images prises sur le vif, par une caméra faisant intégralement partie de l’action et par la qualité visuelle et sonore volontairement dégradées.

Ce que j’en pense : Cette comédie est complètement délirante avec des personnages déjantés issus pour la plus part de la bande de la chaîne Canal+(Alice David, Philippe Lacheau, Tarek Boudali, Julien Arruti, Pascal Boisson …).  J’ai vraiment passé un bon moment, avec des gags en rafales, pas de grand message, simplement de l’amusement qui ne refuse aucun dérapage. J’aurais tort de ne pas vous inviter à la fête…

Nicolas K.
mars 2015

Ciné-Goûter
Samedi 28 mars 2015
à 15h en cafèt’

Bande annonce :

L’Odyssée de Pi

l'odyssé de piFilm d’aventure Américain, 2h05min réalisé par Ang Lee, décembre 2012.
Oscar 2013 du Meilleur réalisateur

L’histoire : Pi Patel, 17 ans, a toujours vécu dans l’un des plus beaux endroits de la terre, selon lui, le zoo de Pondichéry, que dirigent ses parents. Contraint et forcé, il est bien obligé de suivre sa famille et ses nombreux animaux lorsque la décision est prise de déménager le zoo au bout du monde. Mais le bateau est pris dans une violente tempête. Il se retrouve seul survivant à bord d’un canot de sauvetage. Seul, Pas tout à fait… Un féroce tigre du Bengale, répondant au nom de Richard Parker, s’est embarqué dans le même esquif que lui. Pi devra développer son ingéniosité et faire preuve d’un courage insoupçonné pour survivre à cette aventure incroyable.

Le réalisateur : Ang Lee originaire de Taiwan, s’installe aux États-Unis en 1978. En 31 ans de carrière, le cinéaste  a tourné 24 films, il a été récompensé par 17 prix dont 3 Oscars, 2 Ours d’Or au festival de Berlin, 2 Lions d’Or au festival de la Mostra de Venise et 2 Golden Globes. Parmi les grands succès de Ang Lee citons : Tigre et dragon en 2000, ce film de sabre chinois triomphe dans le monde entier. Le Secret de Brokeback Mountain en 2004 une œuvre audacieuse saluée par la critique, le public et un Lion d’or à Venise en 2005, ou encore il s’est essayé au film de super héros Hulk en 2003.

Le saviez vous ? : l’un des personnages principaux du film est un magnifique tigre du Bengale dénommé Richar  Parker. Mais comment faire jouer la comédie à un grand félin sauvage de 300 kg. « La plus grande difficulté du film a été le tigre », a déclaré le réalisateur Ang Lee, « Il devait absolument être conçu par ordinateur, sans quoi certaines parties du film auraient été impossibles à tourner« . Il a donc fallu mobiliser quinze personnes, qui ont dû concevoir méticuleusement les 10 millions de poils du fauve. Néanmoins ce résultat n’a été obtenu qu’après une observation minutieuse de quatre tigres bien réels.

Nicolas.k

Bande annonce; cliquez sur l’affiche du film

 Ciné-Goûter
Dimanche 15 février 2015
en cafèt’ à 15 heures 

En solitaire

Film dramatique français, 1h38, réalisé par Christophe Offenstein, novembre 2013.

L’histoire : Yann Kermadec doit remplacer au pied levé le navigateur principal de DCNS au départ du Vendée Globe. Après quelques jours de course, Yann alors en tête, est contraint de faire une halte forcée pour réparer son safran endommagé. Son tour du monde va en être bouleversé…

L’interprétation principale est assurée par François Cluzet qui incarne Yann Kermadec. François Cluzet est un acteur français, né le 21 septembre 1955 à Paris. Curieux, il se passionne pour la comédie. C’est en voyant Jacques Brel dans L’Homme de la Mancha qu’il découvre sa vocation. Il débute sur les planches en 1976. Il fait sa première apparition sur le grand écran en 1979 dans Cocktail Molotov de Diane Kurys.
En 35 ans de carrière François Cluzet a tourné dans 84 films et a obtenu 5 prix dont le César du meilleur acteur pour le film de Guillaume Canet : Ne le dit à personne.
A remarquer dans le casting, une jeune actrice Lorientaise mise dans la lumière des projecteurs : Dana  Prigent, qui joue le rôle de Léa Kermadec, (fille de Yann Kermadec).

Ce que j’en pense :
François Cluzet tient une grande partie du film sur ses épaules. Cet acteur aux talents énormes est capable de jouer des rôles importants, aussi bien dramatique qu’un peu plus léger mais toujours avec la même envie de bien faire.
Les décors du film sont grandioses puisque tourné dans des conditions très réalistes : « Cette course n’est pas une petite épreuve, pour lui donner l’authenticité et la force indispensable il fallait que nous la vivions nous aussi. » indique le producteur et scénariste Jean Cottin. L’équipe du film à profité également du départ du Vendée globe 2012/2013 pour tourner des scènes dans la baie des sables d’Olonne.
Une histoire humaine avec de fortes émotions, un acteur exceptionnel, François Cluzet, dans un rôle très réaliste et convaincant, comme dans beaucoup de ses films, et des décors naturels avec toutes leur force et leur beauté, donc les paysages ne nous sont pas inconnus puisque le film a été tourné, en partie, au large de nos côtes lorientaises.

Nicolas K.

Bande annonce :  ici  http://www.youtube.com/watch?v=1qsMYyb7

Ciné Goûter en Cafèt’
Dimanche 23 novembre à 15h00