Archives de catégorie : divers

Première planche de BD

Bonjour,
Nous avons l’immense plaisir de vous présenter un premier rendu du travail joyeux et coopératif réalisé en atelier d’écriture au Foyer Soleil.
Elle se présente sous la forme d’une première planche BD concoctée par les soins artistiques de Quentin ( PRIX HIPPOCAMPE BD INDIVIDUELLES 2022 ).
Bonne lecture et à bientôt pour la suite en mai !

Pour l’atelier, Xavier M.

À Didier !

Ton bonheur à regarder les matchs de foot au stade ou à la télé,
Ta passion pour les Merlus,
Ta joie quand la musique joue,
Toujours à l’affût de la moindre bêtise faite par un résident ou un professionnel dans la salle de restauration,
Tu ne manquais jamais une occasion de rigoler.
Et tes mimiques expressives de joie, de peine,
Tu n’avais pas la parole mais tu savais très bien te faire comprendre !
Dans nos cœurs, tu es toujours là !

L’équipe de Rédaction
Mars 2021

Je me souviens de toi,

je me souviens de notre première rencontre,
un début janvier pluvieux, avec une belle lumière d’hiver,
tu m’as regardé, et agrippé le bras,
je ne savais rien de toi, la volonté de se rencontrer était déjà là,
le courant était passé.

Je me souviens de nos petites virées dans le quartier,
de l’effet du soleil doux du printemps sur ton visage, des parfums frais te titillant les narines,
du souffle chaud de l’été sur tes bras dénudés, des herbes hautes effleurant tes mains,
de la lumière chatoyante de l’automne te faisant cligner les yeux,
de l’air vivifiant de l’hiver qui te surprenait au premier abord, et t’apaisait peu à peu,

Je me souviens de la première fois où nous avons réussi à traverser ce plafond de verre,
de ton énergie et de ta volonté de nous montrer le chemin de tes mots,
Il y a eu des échecs, mais les victoires en étaient plus grandes,
de ta soif de rencontrer les « autres », à la boccia le mercredi et faire partie d’un groupe,
de tes arrivées à la « cantine », comme une rock star à la rencontre de son fan-club,
chacun veillait sur toi, venait te dire un petit mot ou te toucher la main,
ce bonheur d’exister se lisait alors sur ton visage et entraînait tout ton corps dans cette émotion.

Je me souviens du quotidien des matins, invariablement premier levé,
parfois encore endormi et paisible dans ton sommeil, totalement relâché,
culpabilisant de te réveiller, faisant traîner le plus possible les préparatifs,
d’autres fois nous accueillant avec soulagement, de bonne humeur et joyeux, moment de total partage,
ou encore, après une nuit houleuse, les stigmates se lisaient alors sur ton visage, temps difficile,
essayer de communiquer pour en trouver la cause et te soulager.

Je me souviens de ta joie des rendez-vous téléphoniques du mardi avec ta sœur Nadine,
de ton enthousiasme de tes départs en week-end avec ton papa,
mais aussi de ta satisfaction de ton retour au foyer,
de ta concentration et de ta sensibilité lors de la lecture des lettres écrites par ta maman,
tu me demandais de les relire, comme pour en savourer encore plus les mots.

Je me souviens du beau cadeau que tu m’as offert lors de mon départ du Foyer,
ces mots que tu as choisis pour moi, m’ont touché au plus profond,
pensées sensibles et grandeur d’âme,
de ta vie si particulière tu en as fait un combat,
Samouraï valeureux dont les expressions en disent plus que des paroles jetées dans les airs.

Une comète a traversé le ciel étoilé, sa lumière nous éclaire encore,
Je me souviens de toi, Didier.

Thierry Guéganno
avril 2021

Quentin au Pays de la BD !

Pour sa 22ème édition, le concours de BD Hippocampe a l’honneur de voir participer un illustre résident du Foyer Soleil ! Ce concours, parrainé par le festival d’Angoulême, invite des jeunes et adultes en situation de handicap à prendre le crayon, réel ou virtuel, et de s’exprimer en bandes dessinées sur une thématique posée (https://www.hippocampe-culture.fr/).

Cette année, crise climatique et Covid occupant le devant de l’actualité planétaire, le thème est évident :« la Terre perd la boule… » !

Ni une, ni deux, notre auteur fétiche a employé son temps libre, imposé par le premier confinement, à mettre en bulles un personnage nommé « Terre »… Sur fond d’humour caustique et farfelu Quentin fait passer le message suivant : « on fait n’importe quoi ! »

En exclusivité inter-planétaire, il a accepté de dévoiler son travail qu’il vous présente ici :

Le Comité de Rédaction novembre 2020

Les Machines de l’Île

Déjà, il faisait beau, mais ce n’était pas la canicule heureusement. Première impression, et de taille, c’est grand !!!

L’éléphant, immense et immobile, attendait, que les visiteurs grimpent dans son ventre. Malheureusement, on ne put y monter à plusieurs en fauteuils. Cela n’empêcha pas ce géant pachyderme mécanique de nous arroser de sa trompe !


Par la suite, nous avons croisé le chemin d’un vieux coucou, d’une araignée géante, et de la branche gigantesque d’un arbre en construction !!!…

Nathalie, Françoise et Quentin. Juillet 2020

Le départ de Thierry (ou un AMP en balade…) 

Merci encore pour toutes ces années passées avec nous ! Que d’émotions ressenties (rires, joie, tristesse…) lors de cette mémorable journée qui fut ta dernière ici au Foyer.

Pour l’occasion, nous avions mis les petits plats dans les grands ! La haie d’honneur de rigueur, le tapis rouge prêté par le Festival de Cannes, le buffet fait maison bien garni, les punch’s de Marie, et les hommages au cinéma, à la photo, au journal…

Bonne continuation à toi sur des nouveaux chemins !

Le Comité de Rédac’ juillet 2020

Paroles de confinés

Depuis plusieurs semaines maintenant, le Foyer Soleil et ses résidents vivent au rythme du confinement. Malgré les difficultés et restrictions qu’il implique, nous nous efforçons de rendre ce moment le moins pénible possible. Aussi, les résidents peuvent, à tour de rôle, prendre l’air sur la terrasse et siroter un café (comme dirait un de nos résidents : « au moins, la cafetière n’a pas attrapé le virus ! ») ou se balader dans le quartier accompagnés d’un professionnel

Mais la plus grande force se trouve dans ce que les résidents eux-mêmes mettent en œuvre : à qui reprend le pinceau, le crayon, le clavier, à qui profite de relire la collection complète d’Astérix et Obélix ou de s’enfiler des pavés entiers de 500 pages (au moins), à qui apprécie de recevoir la blague quotidienne de son père ou de reprendre le contact avec des proches éloignés, à qui créé sa chaîne Youtube, alimente joyeusement les réseaux sociaux et découvre les richesses du streaming, à qui, à qui, à qui… à elles, à eux, donc, qui, tant bien que mal, continuent de vivre malgré le confinement.

Xavier M mai 2020

Malgré le confinement, le moral est resté bon, j’ai essayé de sortir des bêtises et de rigoler pour oublier le temps sans la visite de mes parents et les balades dans le quartier. Tous les jours je téléphonais à ma famille qui m’encourageait à garder la forme en attendant que la situation aille vers le mieux. Cette période n’a pas été trop difficile, j’ai été entouré par le personnel du Foyer Soleil qui m’a soutenu, j’ai essayé de le leur rendre à ma façon avec mes sourires et ma bonne humeur.

A partir de début juin, les proches sont autorisés à nous visiter dans nos studios, j’espère que par la suite nous n’allons pas connaître cette même situation… ça m’a tout de même manqué de ne pas voir les copains et de participer aux activités.

Franck M. juin 2020

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40 ans : l’âge de raison

le Foyer Soleil a mis les petits plats dans les grands pour fêter, à sa manière, ses 40 ans d’existence. Ouvert le 3 septembre 1979, ce Foyer atypique accueillait 15 résidents et une dizaine de locataires valides dans l’immeuble du 26 rue de kersabiec à Lorient. En 1996, faute de locaux et faisant face à une demande croissante de places en institution, l’AIPSH (Association d’Insertion des Personnes en Situation de Handicap) récupère les studios des locataires valides et crée 10 places supplémentaires en hébergement. En 2009, 10 places d’Accueil de Jour complètent le dispositif. En 2013, la Mutualité 29/56 prend le relais de l’AIPSH et rapidement se pose la question d’un agrandissement avec la construction d’un futur foyer, ayant une capacité d’accueil plus importante. Ce projet est actuellement en cours de réflexion, le lieu se situe à Lanester au cœur du quartier de Keraliguen. C’est dans ce contexte, que nous avons fêté, le 22 octobre dernier les 40 ans du Foyer Soleil.

Les responsables de la Mutualité 29/56 : Alain Yven Président de la Mutualité, Nathalie Croiger Directrice des Activités handicap et Vanessa Lambert Directrice du Foyer Soleil et de la Villa Soleil, ainsi que Alain Planson Directeur du Foyer Soleil de 1979 à 2004, ont évoqué les valeurs et les missions du Foyer Soleil, au travers de son histoire et des évolutions futures.
Le collectif Solar a enchaîné avec des extraits de son spectacle, qui fut très apprécié à la Scène Ouverte qui s’est tenue au début du mois d’octobre. Bien que serrés dans la cafèt’, les artistes ont apporté toute leur énergie et ont fait bouger l’assistance.
Nous nous sommes ensuite déployés dans la salle de restaurant où un excellent « apéro dînatoire » nous attendait. Le groupe Myriades a assuré l’animation, et fait sensation pendant toute la soirée. Nous avons dansé toute la nuit, nous avons chanté, ri, peut-être pleuré… beaucoup de joie, une ambiance du tonnerre, de l’émotion lorsque le gros gâteau d’anniversaire a fait son entrée, du plaisir de se retrouver, du bonheur d’être ensemble… il faudrait encore de nombreux qualificatifs pour évoquer cette soirée très marquante et qui restera longtemps dans nos mémoires.
Bravo le Foyer Soleil.

Le Comité de Rédac’ décembre 2019/janvier 2020

Le futur du Foyer Soleil ?

En 2009, l’équipe de rédac’ écrivait dans l’édito du spécial anniversaire, le numéro 16 du Canard Ensoleillé, qui paraissait à cette époque en version papier :

« Le foyer a 30 ans ! 30 ans déjà, Le canard n’a pas loupé ce rendez-vous incontournable de la jet-set de la rue de Kersabiec, qui a eu lieu par un bel après-midi de septembre. Les acteurs qui ont marqué la vie du foyer vont vous faire revivre ce moment festif, avec un zest de nostalgie, et un regard porté vers l’avenir. Les bougies ont été soufflées, on se promet de garder le cap contre vents et marées, et si on se donnait rendez- vous dans 10 ans, même jour, même heure, même port, on verra quand on aura 40 ans…  Mais comment résumer trente ans d’existence… en s’adressant tout simplement aux témoins de cette histoire unique et originale… » Nous avons posé alors une seule question : Que représente pour vous le Foyer soleil ?

On s’est donné rendez-vous 10 ans après, presque à la même date et à la même heure, avec le regard tourné vers l’avenir et une autre question, que nous avons soumis à Madame Lambert, directrice du Foyer Soleil et de la Villa Soleil, à Xavier, personnel soignant et bien sûr à Nathalie, résidente au Foyer Soleil : Comment envisagez-vous le futur du Foyer Soleil ?

Le Comité de Rédac’ décembre 2019/janvier 2020

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L’arrangeur au grand cœur

Marc Gauvin et Julien

Marc Gauvin a accompagné les résidents et le personnel dans l’aventure du Collectif solar, qui a donné naissance à un CD et un spectacle à l’Océanis lors de la Scène Ouverte. Pour mieux connaître ce musicien, j’ai échangé avec lui sur sa passion et son métier.

Bonjour Marc, merci de m’accorder cet entretien. Comment as-tu connu le Foyer Soleil, et comment t’est venu l’idée de ce projet ?

J’ai déjà fait des interventions dans le milieu scolaire, dans des hôpitaux et des maisons de retraite. J’ai travaillé avec Madame Lambert, qui était directrice d’une maison pour personnes âgées, où j’avais fait un CD avec les résidents et un spectacle. C’est ainsi qu’elle m’a proposé de venir au Foyer Soleil et il est vrai que, lorsque je suis venu ici la première fois pour vous rencontrer lors d’un atelier théâtre, j’ai tout de suite compris qu’on allait faire des choses très chouettes.

Je sais que tu as travaillé avec des stars, avec Portishead notamment, qu’est-ce qui t’a donné l’envie et l’idée de travailler avec des amateurs ?  

Ce qui m’intéresse surtout c’est de travailler avec des gens qui ont quelque chose à dire, amateur ou professionnel peu importe. Je dois dire qu’il y a certains professionnels qui n’ont pas grand-chose à dire et puis il n’y a pas beaucoup d’émotion a véhiculer… donc ça ne m’intéresse pas tellement. Tandis que, lorsque je travaille avec des gens qui n’ont pas l’habitude, il y a une fraîcheur, une envie et un culot aussi, il y a une belle énergie. En tant qu’artiste c’est la création et l’émotion qui me touchent, ce n’est pas le niveau technique qui n’a pas vraiment d’intérêt pour moi.

Depuis combien de temps animes-tu ces ateliers ?

Depuis très très longtemps… Je fais de la musique depuis toujours et je fais ce genre d’atelier depuis une dizaine d’années.

On a fait dernièrement une vidéo pour promouvoir la poursuite du projet et j’espère que l’aventure va se renouveler. Tous les résidents ont trouvé cette rencontre et cet atelier très intéressants et tous les résidents ont encore beaucoup de choses à dire. Je te remercie Marc d’avoir répondu à mes questions.

Merci Julien, et je veux juste rajouter que cette expérience aussi m’a permis de rencontrer des amis que j’aimerais revoir pour un nouveau projet également. À bientôt Julien.

Julien P. février 2020

L’affaire Patrick Henry

Robert Badinter lors du procès de Patrick Henry

En 1976, l’affaire Patrick Henry commence.
Patrick Henry est accusé d’avoir enlevé et assassiné Philippe Bertrand, alors âgé de sept ans. Il est défendu par Robert Badinter, un ténor du barreau, assisté par Robert Bocquillon.
Peu avant son arrestation, interviewé par la télévision, il affirmait qu’il était pour la peine de mort pour les assassins d’enfants… alors qu’il a été reconnu coupable.

Photo prise le 18 janvier 1977 de Patrick Henry (lunette) dans le box des accusés et de son défenseur Me Robert Badinter (1er plan) -STF-AFP

Grâce à son avocat Robert Badinter, Patrick Henry échappe à la peine capitale. Comment a-t’il pu trouver les bonnes phrases pour sa plaidoirie et sauver la tête de son client. La profession d’avocat est très difficile, il faut savoir convaincre à tous prix les jurés et la cour. J’imagine l’émotion de l’avocat au moment de plaider.
Le 23 juin Robert Badinter devient Ministre de la Justice après l’élection de François Mitterrand. Il obtient l’’abolition de la peine de mort le 9 octobre 1981.

Robert Badinter défend l’abolition de la peine de mort en septembre 1981 (©MaxPPP)

L’affaire Patrick Henry est le premier fait divers que j’ai suivi, comme un feuilleton avec de nombreux rebondissements . Les avocats de la défense, Robert Bocquillon et Robert Badinter, ont dû trouver des arguments pour défendre un grand criminel comme Patrick Henry, qui a assassiné le petit Philippe Bertrand en 1976. Je m’intéresse au métier d’avocat qui m’a toujours attiré, c’est une profession que j’aurais voulu exercer, je suis toujours sensible à la justice. Pouvoir défendre l’indéfendable…

Martial M. Janvier 2020

Il mio viaggio in Italia (Mon voyage en Italie)

Monument à Victor-Emmanuel II

Je suis parti en vacances en Italie au mois d’octobre, accompagné par Stéphane, que j’ai rencontré lors de séjours en montagne. L’Italie m’a toujours fait rêver, la beauté du pays, son architecture, son histoire, sa douceur de vivre, ses habitants hauts en couleur et sa gastronomie. Notre « road tripe » a commencé par Bologne, ville étape avant la capitale Rome, puis Florence berceau de la renaissance et Pise avec sa fameuse tour. Nous avons visité beaucoup de lieux magnifiques : des musées, des églises et monuments religieux, des places et jardins, des moments antiques et les studios de Cinecittà… il est difficile pour moi de choisir, tant il y a à voir et à admirer. J’ai été submergé par des vagues de beauté.

Bien que la chronologie ne soit pas respectée, je vais dire un petit mot sur l’étape florentine, une ville plus calme que la bouillante Rome. Florence est un musée à ciel ouvert, il y a toujours une découverte à faire à chaque détour d’une rue pour peu qu’on soit aventureux. Vous l’avez compris Florence est une ville merveilleuse. Nous avons visité la « Cattedrale Santa Maria del Fiore ou Duomo » avec ses peintures monumentales sur ses murs et sa coupole, flâné dans le célèbre jardin Boboli remarquable pour la valeur historique de sa collection de sculptures romaines et florentines, puis enjambé le fleuve Arno sur le très célèbre « Vecchio », emblème de la ville de Florence, cet ouvrage à la particularité d’être habité. Il abrite des magasins de joailleries et des bijouteries.

Trivoli, un autre lieu remarquable qui a marqué ce voyage en Italie. Situé non loin de Rome, Trivoli est rendu célèbre par l’empereur Hadrien (IIe siècle) qui fit son lieu de villégiature, et également grâce à ses eaux thermales réputées. Le parc abritant la villa d’Este, est un modèle de jardin d’eau. La promenade dans ses allées, bien que pentues, est incomparable avec d’autres jardins que j’ai pu visiter. Nous nous sommes baladés au gré de nos envies toute une après midi dans ces paysages magnifiques, des surprises à chaque point de vue, les fontaines sont spectaculaires, la verdure apaisante et fraîche, certainement très appréciée lors de chaudes journées d’été.

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Destination Jamaïque au Quai 9 à Lanester, le 26 juin 2019.

Notre équipage est heureux de vous accueillir pour « Destination Jamaïque ». Embarquement immédiat au Quai 9…

le 26 juin à 15 heures, les passagers pour la Destination Jamaïque, se sont rassemblés dans le grand hall du quai 9, à Lanester, pour assister à la représentation de la pièce mise en scène par les «Filles» de l’ADJ et jouée par les utilisateurs de l’ADJ et les résidents du Foyer Soleil.

Une salle comble (et climatisée) a accueilli cette troupe de théâtre, prête à tout donner pour faire décoller les spectateurs vers des aventures extraordinaires.

« Ce projet m’a donné le plaisir de jouer le rôle du serveur de l’hôtel du Jamaïque club. La scène du quai 9 est grande, quand j’étais sur scène, je pensais aux spectateurs qui sont venus nous voir. J’ai été touché par mes camarades qui malgré leur difficultés ont réussi à jouer leur rôle et faire vivre la pièce. » Franck

« l’installation sur scène, le bus en carton, l’estrade pour être visible, le micro, la cigarette électronique, que de bons souvenirs, et de tout ce travail en amont que les gens n’ont pas vu… J’ai encore ce moment, où le public est présent, qui m’encourage à faire ma scène et qui en redemande : « yo, man »… un sincère merci aux Filles. » Françoise

«Il me reste des moments de joie et du travail avant. J’ai eu un doute avant. Est-ce qu’ils vont tous arriver à jouer ? La magie a opéré et tout s’est bien passé pour tout le monde. J’ai encore joué un rôle de femme, la deuxième fois (Les voisins 2014), j’aime bien me déguiser. Merci à vous les filles et aux autres. » Quentin

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Collectif Solard sur la scène ouverte…

Un grande première, le collectif solard s’est produit en « live » sur la scène de l’Océanis à Plœmeur, accompagné par Marc Gauvin, arrangeur, et musicien du projet. Pour chacun de nous, cette expérience fuEn tout 11 des 12 morceaux ont été interprétés par les différents artistes qui figurent sur l’album. Les retours ont été très positifs, et l’expérience sera renouvelée à l’occasion de la soirée des 40 ans du Foyer soleil. t très enrichissante. En effet, le personnel a pris part avec grand plaisir et enthousiasme au travail de composition et de réalisation des différentes chansons. Chacun a pu exprimer ses idées aux travers des textes, de la musique et de son interprétation sur scène.

Valérie & Gwendal TOUS LES MATINS  : Tous les matins le bonheur, le soleil brille c’est merveilleux 

« En pensant au foyer, on voulait apporter un message positif, le matin on se lève, il faut toujours avoir la pêche pour passer une bonne journée même si c’est quelques fois difficile… » Valérie P.

Julien & Julie FAUTEUIL DE ROI : Je suis riche aux jeux des différences…

« Ce texte je l’ai écrit il y a 10 ans, après un concert au foyer de Minority Record. J’avais parlé avec le groupe et leur ai demandé d’écrire un texte sur le handicap, ils m’ont répondu : pourquoi tu ne le ferais pas ? tu connais le handicap mieux que personne. La différence n’est pas un frein mais une force.» Julien P.

Christophe, Julie, Samira & Amina FATHIA  : Je vois sur un tapis Persan, les pieds déchaussés aux musiques d’Orient…

« Fathia est une chanson d’amour que j’ai écrit pour une fille qui compte beaucoup pour moi et qui m’a fait beaucoup rêver.» Christophe LS.

Françoise J LA MER : C’est la mer qui m’a sauvée …

« C’est comme cela que ça s’est passé, ce texte est mon histoire, et je vis depuis trente trois ans ainsi. » Françoise J.

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Hola Cataluña !

Le projet est né d’une envie de voyager. Barcelone est une destination idéale pour le soleil bien sûr, la culture, l’architecture, et pour sa douceur, mais surtout pour vivre une aventure commune hors de nos murs et des frontières de l’hexagone.

Après un voyage de deux jours avec une halte à Agen, nous avons pris nos quartiers à l’appart hôlel Mics st Jond, logements adaptés pour les personnes «con discapacidad », situé dans le quartier d’affaire de Gràcia, banlieue chic de Barcelone.

Christophe, Roxane, Julien, Lucie et Carole…

La première journée a été consacrée au repos, nous avons fait une incursion dans la ville en fin d’après-midi. Chaque jour était une aventure, rien de prévu à l’avance, sauf quelques sites emblématiques comme la Sagrada Familia, les Ramblas et la visite du parc Güell.

Le premier soir, attablés en terrasse et profitant de la douceur de la soirée, une grosse pluie d’orage nous a surpris : « la Bretagne nous poursuit ! » s’exclame Christophe. La pluie ne cessant pas, nous rencontrons Alba, habitante du quartier qui nous propose son aide et celles de ses amis pour nous abriter dans le bar, séparé de la terrasse par une grosse marche. Alba parlant un peu français, a sympathisé avec nous, nous avons échangé sur notre projet dans la capitale catalane. Ce fut le début de nombreuses et chaleureuses rencontres…

L’accessibilité du métro est un atout important pour circuler de façon autonome dans cette grande ville. Les places réservées pour les « handi » sont quasiment toutes nominatives, il ne restait plus que le parking pour les camping-cars et les bus pour garer notre fourgon, une véritable mission avec notre pilote Roxane tout devient réalisable.

Au cours de nos balades, nous avons eu loisir de goûter aux spécialités locales. La paella tout d’abord, n’a rien à voir avec celle que je prends chez « Paquito » au marché de keryado, avec un riz savoureux et parfumé, servie dans un grand plat. Les incontournables tapas, au poisson, au jambon coupé en tranches fines, au fromage et à l’huile d’olive, accompagnent l’apéro. La traditionnelle sangria aux fruits marinés dans du vin rouge de pays, servie très frais c’est tout simplement délicieux. Les empanadas, sorte de chaussons garnis de légumes, de viande ou autres, les croquetas fait de boulettes de viande panée, les churros ressemblant à nos chichis des fêtes foraines. Barcelone ne manque pas de ressources gastronomiques que nous avons bien appréciées.

Nos balades ne nous ont pas conduits qu’aux restaurants et aux terrasses des bars. Nous avons découvert les richesses culturelles de la ville. Le Parc Güell réalisation de l’architecte catalan Antoni Gaudí, domine une partie de la ville. Très reposant, la fraîcheur de la végétation rend la balade fort agréable. L’architecture est étonnante, très colorée par les mosaïques mais aussi massive par les gros blocs de pierre qui font l’assise des terrasses et des bâtisses. La mythique Sagrada Familia nous a laissés sans voix… impressionnante par la force que cet édifice dégage, les différentes époques architecturales s’entrechoquent mais en même se complètent. Commencée en 1891 sous la direction de Antoni Gaudí, la cathédrale n’est toujours pas achevée, financée que par l’aumône et les dons à l’exclusion de tout fonds publics, la majorité des donateurs est anonyme et les montants inconnus. Fan de foot, je n’ai pas pu résister à l’appel du Barça. En effet une boutique du club fait face à la Sagrada, j’ai profité de cette opportunité pour m’acheter une casquette bienvenue sous le soleil catalan… l’immense marché de la Boqueria sur les Ramblas, plein de couleurs et de bonnes odeurs donne envie de tout goûter, la grande plage de Barcelone déroule son long ruban de sable blond. En soirée, les lumières du casino nous ont appelés. Nous avons tenté notre chance aux bandits manchots et à la roulette… faites vos jeux, rien ne va plus, malheureusement nous n’avons rien gagné.

Vacances ensoleillées et parenthèse enchantée… Ces mots résument notre séjour en Espagne. Mais aussi détente, bonne humeur, vie de bohème, se laissant porter par l’improvisation du moment. Hasta pronto Barcolona.

Julien P. octobre 2019

Doisneau, un œil malicieux…

Photo :Christian Louis 1979

Le musée des beaux arts de Quimper a organisé cet hiver une rétrospective, en 130 clichés, consacrée à l’œuvre de Doisneau. Le parcours se décline en trois étapes : la beauté du quotidien de Paris et de sa banlieue, Palm Springs des années 1960, se clôturant sur une vingtaine de photos prises en Bretagne.

Notre guide nous conduit vers les photos en noir et blanc mettant en image des personnages toujours pris sur le vif. On y apprend aussi, que pour des commandes ou pour des clichés plus connus  (Le Baiser de l’hôtel de ville), Doisneau faisait appel à des comédiens et figurants, afin d’obtenir la photo qu’il avait imaginée.

J’ai été étonnée par ses réalisations en couleurs. Pour moi ce photographe est synonyme de noir/blanc. Le reportage réalisé pour le magazine Fortune, Palm Springs 1960, Robert Doisneau utilise alors la pellicule couleurs : « pour restituer l’atmosphère factice de cette oasis en plein cœur du désert du Colorado pour riches retraités américains. ».

Le clin d’œil sur la Bretagne est aussi très intéressant. Les explications lors de la visite guidée permettent de voir des détails qui pourraient nous échapper.

Les images de Robert Doisneau m’ont fait entrer dans son univers fait de petites histoires, d’anecdotes, souvent empreintes d’humour et de poésie, mais également de nostalgie, d’ironie et de tendresse.

Nathalie M.

mai 2019

Christian Louis1979