L’affaire Patrick Henry

Robert Badinter lors du procès de Patrick Henry

En 1976, l’affaire Patrick Henry commence.
Patrick Henry est accusé d’avoir enlevé et assassiné Philippe Bertrand, alors âgé de sept ans. Il est défendu par Robert Badinter, un ténor du barreau, assisté par Robert Bocquillon.
Peu avant son arrestation, interviewé par la télévision, il affirmait qu’il était pour la peine de mort pour les assassins d’enfants… alors qu’il a été reconnu coupable.

Photo prise le 18 janvier 1977 de Patrick Henry (lunette) dans le box des accusés et de son défenseur Me Robert Badinter (1er plan) -STF-AFP

Grâce à son avocat Robert Badinter, Patrick Henry échappe à la peine capitale. Comment a-t’il pu trouver les bonnes phrases pour sa plaidoirie et sauver la tête de son client. La profession d’avocat est très difficile, il faut savoir convaincre à tous prix les jurés et la cour. J’imagine l’émotion de l’avocat au moment de plaider.
Le 23 juin Robert Badinter devient Ministre de la Justice après l’élection de François Mitterrand. Il obtient l’’abolition de la peine de mort le 9 octobre 1981.

Robert Badinter défend l’abolition de la peine de mort en septembre 1981 (©MaxPPP)

L’affaire Patrick Henry est le premier fait divers que j’ai suivi, comme un feuilleton avec de nombreux rebondissements . Les avocats de la défense, Robert Bocquillon et Robert Badinter, ont dû trouver des arguments pour défendre un grand criminel comme Patrick Henry, qui a assassiné le petit Philippe Bertrand en 1976. Je m’intéresse au métier d’avocat qui m’a toujours attiré, c’est une profession que j’aurais voulu exercer, je suis toujours sensible à la justice. Pouvoir défendre l’indéfendable…

Martial M. Janvier 2020

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