Ciné Goûter Dimanche 27 février 2022 à 14h45 en cafétéria
L’histoire: Dans une petite commune du Nord, l’ancienne mine est sur le point de fermer, laissant des dizaines de personnes sur le carreau. Décidant de ne pas se laisser faire, à la suite de la délocalisation de l’entreprise qui devait les réembaucher, les ouvriers décident de tenir un siège devant le site. Devant l’ultimatum de la maire qui menace de les exproprier, une idée lumineuse vient à l’un d’entre eux : transformer l’ancienne mine en parc d’attractions.
Ciné Goûter Dimanche 30 janvier 2022 à 14h45 en cafétéria
L’histoire: Johnny est dépité car, en plus d’avoir gâché la fête d’anniversaire de son beau-père Dracula, il pense qu’il ne l’aime pas car il n’est pas un monstre. Van Helsing peut l’aider : il transforme Johnny en dragon. Mais le rayon est dévié, touche les monstres de l’hôtel y compris Dracula, et les transforme en humains.
Ciné Goûter Dimanche 2 janvier 2022 à 14h45 en cafétéria
Terminée l’incartade bavaroise entamée par Disney dans les années 40, le réalisateur italien Matteo Garrone, accompagné de Roberto Benigni, revient aux sources de l’histoire imaginée par l’écrivain italien Carlo Collodi en 1881. La légende italienne Benigni interprète ce sculpteur de bois, Geppetto, un artisan solitaire qui un jour se taille un fils dans une buche magique. Seulement, l’adolescent de bois est turbulent, et chatouillé par les vents du monde, la poupée s’enfuit, Geppetto partira à sa recherche. En chemin: une fairy, Stromboli, un renard, la baleine et le marché aux ânes se mêlent à la maestria visuelle imaginée par Matteo Garrone.
L’histoire: Geppetto, un pauvre menuisier, fabrique dans un morceau de bois un pantin qu’il prénomme Pinocchio. Le pantin va miraculeusement prendre vie et traverser de nombreuses aventures.
Max et les ferrailleurs est un roman signé en 1968 par Claude Néron. L’histoire d’un policier qui tend un piège à une bande de malfrats amateurs pour les surprendre en flagrant délit. Et si Sautet choisit de le porter à l’écran en 1971 avec son auteur et Jean- Loup Dabadie, son complice d’écriture « desChoses de la vie », c’est parce que ce personnage prêt à toutes les manipulations pour atteindre son objectif fait écho à sa propre jeunesse . Trois ans plus tard, il adaptera un autre roman de Néron, « La Grande marrade « qui deviendra Vincent, François, Paul… et les autres.
L’histoire: En août 1970, Max, ancien juge d’instruction devenu inspecteur de police, n’a qu’un objectif : piéger des gangsters en flagrant délit afin de prouver son efficacité. Par l’intermédiaire de son ancien camarade de régiment Abel, il rencontre des petits truands, les ferrailleurs de Nanterre. Se faisant passer pour un banquier, il se sert de Lily, la compagne d’Abel, pour les inciter à commettre un braquage.
Ciné Goûter Dimanche 7 novembre 2021 à 14h45 en cafétéria
À bout de souffle est un film français emblématique de la Nouvelle Vague, réalisé par Jean-Luc Godard, sorti en 1960.
L’histoire: Michel Poiccard, jeune homme insolent, vole une voiture à Marseille pour se rendre à Paris. Mais en route, lors d’un contrôle, il tue un policier qui le poursuivait. Arrivé à Paris, il retrouve Patricia, une étudiante américaine avec laquelle il a une liaison amoureuse — on comprend qu’il la connaît depuis peu, et qu’il a passé quelques nuits avec elle avant de partir à Marseille. Elle veut étudier à la Sorbonne et, pour se faire un peu d’argent, elle vend le journal {Herald Tribune} sur les Champs-Élysées.
Ciné Goûter Dimanche 7 octobre 2021 à 14h45 en cafétéria
Wonder Woman 1984 est un film de super-héros américain réalisé par Patty Jenkins, sorti en 2020.
L’histoire: Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, Diana Prince s’est intégrée à la civilisation et continue sa vie parmi les humains. En 1984, elle fait la rencontre du Dr Barbara Ann Minerva chargée d’identifier plusieurs antiquités récupérées après un cambriolage.
Ciné Goûter Dimanche 31 janvier 2021 à 14h45 en cafétéria
LesAventuriers est un film d’aventure franco-italien coécrit et réalisé par RobertEnrico, sorti en 1967. Il s’agit de l’adaptation de la première partie du roman homonyme de JoséGiovanni.
L’histoire: Manu, pilote surdoué, et Roland, mécano inventif, deux amis unis à la vie à la mort, férus de sports extrêmes et d’aventure, voient leurs projets tomber à l’eau. Pour se consoler de leurs échecs, ils acceptent de partir à la recherche d’un trésor englouti au large des côtes congolaises, à la suite du crash d’un avion. Ils emmènent avec eux Lætitia, une jeune artiste déprimée après une exposition ratée.
Ciné Goûter Dimanche 3 janvier 2021 à 14h45 en cafétéria
L’Appelde la forêt est un film américain réalisé par Chris Sanders, sorti en 2020. Il s’agit de l’adaptation du roman du même nom de Jack London. Ce film mêle capture de mouvement et prises de vues réelles.
L’histoire: La paisible vie domestique de Buck, un chien au grand cœur, bascule lorsqu’il est brusquement arraché à sa maison en Californie et se retrouve enrôlé comme chien de traîneau dans les étendues sauvages du Yukon canadien pendant la ruée vers l’or des années 1890. Buck va devoir s’adapter et lutter pour survivre, jusqu’à finalement trouver sa véritable place dans le monde en devenant son propre maître…
Ciné Goûter Dimanche 6 décembre 2020 à 14h45 en cafétéria
Hors normes est un film français réalisé par Olivier Nakache et Éric Toledano, sorti en 2019. Il est présenté hors compétition en clôture du 72e Festival de Cannes et reçoit le prix du public du Festival international du film de Saint-Sébastien 2019.
L’histoire: Bruno et Malik vivent depuis vingt ans dans un monde à part, celui des enfants et adolescents autistes. Au sein de leurs deux associations respectives, ils forment des jeunes issus des quartiers difficiles pour encadrer ces cas qualifiés ‘d’hyper complexes’. Une alliance hors du commun pour des personnalités hors normes.
Joyeuse retraite ! est une comédie française réalisée par Fabrice Bracq, d’après le roman de Guillaume Clicquot « Poivre et Sel » , sortie en 2019.
L’histoire: Philippe et son épouse Marilou vont enfin partir à la retraite ! Ils ont pour projet de partir au Portugal pour passer leur fin de vie au soleil. Mais leurs proches ont de tout autres projets pour eux. Sur le conseil de leurs amis, Philippe et Marilou vont donc tout faire pour dissuader leurs enfants d’avoir recours à eux pour garder leurs petits-enfants.
Donne-moi des ailes est un film d’aventures français réalisé par Nicolas Vanier, sorti en 2019. Le film est inspiré par l’histoire de Christian Moullec, l’homme qui a volé avec les oies1. Nicolas Vanier a écrit un livre et une BD adaptés du film. Il est présenté en avant-première au festival du film francophone d’Angoulême en 2019.
L’histoire :Christian est un scientifique visionnaire, spécialiste des oies sauvages. Thomas, son fils, est obligé de passer des vacances avec son père, car sa mère ne peut pas le garder. Pour cet adolescent obnubilé par les jeux vidéo, ce séjour en pleine nature s’annonce comme un véritable cauchemar. Pourtant, il va se rapprocher de son père et adhérer à son projet fou : sauver des oies naines, une espèce d’oies en voie de disparition, en les guidant depuis son ULM afin de leur apprendre une nouvelle route migratoire moins dangereuse que celle qu’elles adoptent normalement. C’est le début d’un incroyable et périlleux voyage vers la Norvège.
Cette
saison a connu un dénouement particulier. Le confinement nous a
privé des deux derniers rendez-vous dont celui programmé avec
Achille, une séance cinéma 16mm parlant, avec la projection de
cartoons sur un écran blanc… rassurez vous la reprogrammation est
déjà prévue.
La
saison prochaine va connaître quelques changements. Pascaline va
reprendre l’activité sur le même rythme, un dimanche par mois
d’octobre à avril, sur le week-end des « Bisousnours »
et non sur celui des « Dark Vador » (pour les
explications voir avec Valérie).
En
tout cas, ça a été un grand plaisir pour moi de faire rentrer à
nouveau le cinéma au foyer avec la complicité et l’implication
des résidents, comme dans les années 90 où un ciné-club
fonctionnait à la cafèt’, le 7ème art devenait alors accessible
à la maison avec l’invention du magnétoscope VHS.
La visite d’une partie des genres cinématographiques a donné l’occasion à notre petite équipe d’explorer les thèmes mis en évidence par les films, aux travers des histoires, des œuvres des réalisateurs (trices) et des interprètes, ou encore des techniques de réalisation, et les faire partager avec le public du Foyer Soleil. Mais peut-être que l’important n’est pas là, l’idée de départ a toujours été claire : « si tu viens au ciné il y a goûter, si tu n’y viens pas il y a goûter quand même… », le but est de passer un bon moment ensemble. Ciné-Goûter a toujours rempli amplement sa mission…
Alors, dès les premières couleurs de l’automne, le parasol remisé, et les décos d’halloween trônant à la devanture des magasins, comme on a l’habitude de vous le dire : « On se retrouve après la séance autour d’un goûter pour en discuter, venez nombreux… »
« Pour moi, le cinéma n’est pas une tranche de vie, mais un morceau de gâteau. » Alfred Hitchcock
On rit d’abord, on pense après, chronologie idéale pour une comédie réussie…
Dimanche 22 mars 2020
A la cafét’ à 15 heures
Comédie française de
1h30min, réalisée par Étienne Chatiliez, sortie sur les
écrans en février 1988. Ce 1er long métrage a remporté
un franc succès auprès du public et de la critique. Il est couronné
par 4 Césars : celui de la meilleure actrice dans un second
rôle (Hélène Vincent) , du meilleur jeune espoir
féminin (Catherine Jacob), de la meilleure
première œuvre et du meilleur scénario original ou adaptation. Le
réalisateur souhaitait éviter au maximum les vedettes et choisir
exclusivement des comédiens de théâtre. Mis à part Daniel Gélin,
acteur déjà confirmé, on y retrouve André Wilms, acteur
fétiche de Chatiliez(Tatie Danielle, Tanguy),
Catherine Hiegel, sociétaire de la Comédie-Française,
Benoît Magimel qui, a l’âge de 12 ans, a répondu à une
annonce de casting qui lui permis de décrocher le rôle principal de
Momo et Patrick Bouchitey incarnant l’inénarrable père
Aubergé…
L’histoire :
Dans une petite ville du nord de la France, deux familles nombreuses,
les Le Quesnoy et les Groseille, d’origines bien différentes,
n’auraient jamais dû se rencontrer. Mais c’était sans compter sur
Josette, l’infirmière dévouée du docteur Mavial, amoureuse et
lasse d’attendre qu’il quitte sa femme. Dans un moment d’égarement,
la douce infirmière a échangé deux nouveau-nés, un Groseille (les
pauvres) contre un Le Quesnoy (les riches), pour se venger de la vie
et du docteur. Comprenant que Mavial ne l’épousera jamais, elle
révèle le-pot-aux roses aux deux familles…
Des
répliques mémorables
Premier long métrage d’Etienne Chatiliez, La Vie est un long fleuve tranquille a constitué un triomphe inattendu dès sa sortie. Ce film culte a laissé quelques traces indélébiles dans la mémoire collective grâce à certaines répliques devenues cultes, comme « le lundi, c’est raviolis ! », et la chanson écrite spécialement pour le film : « Jésus, reviens ! », entonnée par le père Aubergé, joué par Patrick Bouchitey.
« Confinons-nous avec les Groseille et Le Quesnoy ! Son titre ironique résonne étrangement aujourd’hui mais, puisque nous sommes tous dans le même bain, autant essayer de surnager en nous amusant. Ce film est une bonne manière de le faire. » Télérama
Documentaire
français de 1h 30min réalisé par Raymond Depardon, sorti
sur les écrans en 2008 et récompensé par le prix Louis-Delluc
2008.La
vie moderne clôt
(provisoirement) une trilogie intitulé Profils
paysans,
commencé en 2001 avec l’approche
et le
quotidien
en 2005.
Raymond
Depardon
prend ses premiers clichés dans la ferme familiale. A 16 ans, il
monte à Paris, où il devient assistant photographe. Associé
à l’agence Delmas, Depardon
est
envoyé en Afrique
pour suivre l’expédition SOS-Sahara en 1960, il
en
revient avec un reportage très remarqué. En 1966, il co-fonde la
mythique agence Gamma, pour laquelle il part en reportage au Tchad,
au Biafra ou encore à Prague… Raymond
Depardon,
s‘essaie
à la caméra dans les années 70. Patience, discrétion, attention
de tous les instants : telles sont les règles d’or du cinéaste, qui
se fait le témoin du quotidien des photographes de presse
(Reporters,
César du meilleur documentaire en 1982) ou d’une équipe de
policiers (Faits
divers),
et s’immisce dans des institutions aussi fermées que l’univers
hospitalier (l’asile psychiatrique de San
Clemente,
le service des Urgences
de l’Hôtel-Dieu) ou la justice, avec Délits
flagrants (1994),
qui lui vaut un deuxième César. Photographe et cinéaste à la
réputation mondiale, Depardon
multiplie les projets les plus variés (films, expos, ouvrages,
publicités…) tout en restant fidèle à certaines thématiques :
affirmant au magazine Studio que « le
vrai documentaire est finalement plus proche du théâtre ».
L’histoire :
Raymond Depardon a suivi pendant dix ans des paysans de
moyenne montagne. Il nous fait entrer dans leurs fermes avec un
naturel extraordinaire. Ce film nous parle, avec une grande sérénité,
de nos racines et du devenir des gens de la terre.
Depardon cultive son jardin
Ce
fils de paysans cultive si bien son jardin personnel, que celui de
ses parents commence à lui manquer. C’est à la fin des années 1990
que lui vient une idée, un peu folle en termes de production, mais
passionnante sur le plan du cinéma : filmer durant dix ans ces
paysans de moyenne montagne, entre
l’Ariège, la Lozère, la Haute-Loire et la Haute-Saône, dont tout
porte à croire qu’ils vont disparaître sous l’effet des mutations
économiques.
A travers ce film, Raymond Depardon rend hommage à un monde rural qu’il connaît bien : « J’ai passé mon enfance dans une ferme et j’ai mis du temps à prendre conscience de cette réalité même si j’ai quitté cette ferme très tôt, à l’âge de 16 ans… Comme beaucoup de gens dans les années 60, j’ai un peu fui ce milieu par complexe, quelquefois même par honte. Ensuite, s’est installé tout doucement un phénomène inverse : j’étais fier d’être né dans une ferme. Mais je n’arrivais pas à faire un film sur ce sujet-là. Il a fallu que je fasse un grand détour, le tour du monde en quelque sorte, pour oser filmer les paysans. A la fin des années 80, j’ai d’abord travaillé pour le magazine Le Pèlerin et ensuite pour le journal Libération sur la disparition des paysans. A cette occasion, j’avais été surpris de voir que ce monde rural, celui de mon enfance, n’avait pas beaucoup bougé finalement. Et je me suis dit qu’il fallait que je poursuive ce travail en le filmant. »
Comme l’année dernière, notre petite troupe du foyer Soleil s’est rendue à la Villa Soleil, où Fred nous attendait avec des nouveaux courts métrages. Nous avons été très bien accueilli par Julie, son collègue et les résidents de la Villa. Après la projection des courts spécialement adaptés aux résidents de la villa, un brownie au chocolat et un gâteau aux pommes nous promettaient un goûter savoureux, nous en avons goûtés un peu de chaque . Nous avons discuté ensemble tout en sirotant notre café ou pour certains leur chocolat chaud. Nous nous sommes quittés en se donnant rendez-vous l’année prochaine ou peut être avant !
Cette année, Fred de l’association Chlorofilm nous a présenté une sélection de courts métrages. Les spectateurs du Foyer Soleil ont répondu présent à cette invitation. Les courts métrages ont été appréciés, une histoire de pompe funèbre pas triste, des bonnes sœurs silencieuses mais malicieuses, un tramway nommé désir, des fonds sous marins recyclés, des hommes sans bouche qui retrouvent la parole par accident… il y avait pour tout les goûts dans ces petits voyages pleins d’aventures. Une après midi sympa, avec la douce chaleur d’un feu de cheminée, qui s’est conclu autour du traditionnel goûter. Une expérience à renouveler l’année prochaine.
Biopic
américain de Bryan
Singer
de 2h 15min, sorti sur les écrans en 2018. Le film
a connu un triomphe international, en France, le biopic a attiré
plus de 4,3 millions de spectateurs en salles, devenant le 5ème plus
gros succès de l’année 2018. Bohemian
Rhapsody
a été récompensé par 9 prix dont 4 Oscar,
2 British
Academy Film Awards,
1 Screen
Actors Guild Awards (syndicat
d’acteurs américains) et de 2 Golden
Globes. Rami Malek, qui
incarne Freddie Mercury fait l’unanimité et reporte le Prix pour
le meilleur acteur dans chacune de ces cérémonies. L’acteur
construit sa carrière par des allers retours entre cinéma (La
Nuit au musée 2006, 2015, Papillon 2018) et télévision (24
Heures Chrono 2010, Twilight 2012, Mr. Robot 2015). C’est
le chanteur canadien Marc
Martel
qui interprète les chansons de Queen dans le film. Cet artiste a la
particularité d’avoir quasiment le même timbre de voix que Freddie
Mercury.
Bohemian
Rhapsody retrace le destin extraordinaire du groupe Queen et de leur
chanteur emblématique Freddie Mercury, qui a défié les
stéréotypes, brisé les conventions et révolutionné la musique.
Du succès fulgurant de Freddie Mercury à ses excès, risquant la
quasi-implosion du groupe, jusqu’à son retour triomphal sur scène
lors du concert Live Aid, alors qu’il était frappé par la
maladie, découvrez la vie exceptionnelle d’un homme qui continue
d’inspirer les outsiders, les rêveurs et tous ceux qui aiment la
musique.
Un
mélange musical habile et audacieux
13 juillet 1985. Les stars du rock sont réunis à Londres, mais aussi à Wembley pour le concert gigantesque de Live Aid. C’est l’heure du concert de Queen. Freddie Mercury entrent sur scène avec ses comparses. Il salue le public, s’installe au piano. Le stade plein à craquer retient son souffle. Les premières notes de piano de Bohemian Rhapsody résonnent. Une clameur immense monte du public… Qui aurait prédit, 10 ans plus tôt un tel engouement autour d’un titre que la propre maison de disques de Queen refusait et que les radios boycottaient, jugeant la chanson trop longue et trop baroque ? Et pourtant avec Bohemian Rhapsody, issu de l’album A Night at The Opera, Queen a inventé le premier opéra rock et a bouleversé les codes en vigueur. Freddie Mercury a composé Bohemian Rhapsody sur le piano droit installé dans son appartement londonien. Il mélange quatre styles de musique : une balade au piano, un solo de guitare rock signé Brian May, des envolées lyriques, et un final hard rock. Une construction complètement inédite à l’époque. Cette œuvre dont personne ne voulait va rencontrer un immense succès commercial et faire entrer définitivement Queen au Panthéon du rock. Selon un sondage d’opinion commandé au Royaume-Uni par la BBC Two et paru en 2007, Queen est considéré comme étant le « meilleur groupe britannique de tous les temps », devançant les Beatles et les Rolling Stones. Bohemian Rhapsody (1975) vient d’atteindre le milliard de vues sur Youtube et continue de séduire le public d’internet, 44 ans après sa sortie. francetvinfo.fr
Tout
y était…
Bohemian Rhapsody commence et se termine sur le phénoménal concert du Live Aid pour lever des fonds contre la famine en Afrique. Peu auparavant au bord de l’implosion, Queen effectue ce jour-là un retour triomphal au stade de Wembley. Alors que Freddie Mercury se sait désormais atteint du sida, il fait la démonstration absolue de ses talents de bête de scène et ces 18 minutes de concert restent dans les mémoires comme un set d’anthologie (avec au menu, entre autres, « Bohemian Rhapsody », « Radio Ga Ga », « We Will Rock You » et « We Are the Champions »). Wembley a été reproduit d’après les images d’époque sur l’aérodrome de Bovingdon dans le Hertfordshire. Une immense plateforme de 5 mètres de haut a été dressée sur la piste d’atterrissage, à l’identique de celle du Live Aid. Également reproduites soigneusement : les coulisses, les échafaudages, les affiches et les bannièrf es qui encadraient la scène. L’illusion est parfaite. Au point que Brian May dit lui-même avoir été stupéfait. « Des amplis qui se trouvaient derrière moi aux pédales d’effets en passant par le chiffon que j’utilisais pour faire briller ma guitare », tout y était. Ensuite, Rami Malek a étudié chaque regard et chaque geste de Freddie Mercury. Il suffit de comparer avec la vidéo du concert original : la chorégraphie du chanteur, ses sautillements et ses petits gestes de boxeur, sa façon de tenir le pied de micro et surtout de sembler s’adresser à chaque fan dans l’assistance, sont reproduits fidèlement. Impossible de ne pas avoir le regard au minimum embué. francetvinfo.fr
Film d’animation de Thomas Szabo et Hélène Giraud, de 1h 28min, sorti sur les écrans en 2014, a été récompensé Meilleur film d’animation aux César 2015.
Dans une paisible forêt, les reliefs d’un pique-nique déclenchent une guerre sans merci entre deux bandes rivales de fourmis convoitant le même butin: une boîte de sucres! C’est dans cette tourmente qu’une jeune coccinelle va se lier d’amitié avec une fourmi noire et l’aider à sauver son peuple des terribles fourmis rouges…
Mêlant animation 3D et décors naturels
Minuscule – La vallée des fourmis perdues est le long-métrage adapté de la série télévisée Minuscule qui comporte deux saisons d’épisodes muets très courts racontant la vie des insectes qui nous entourent. Le film a la particularité rare de nos jours d’être un long métrage entièrement muet. Les insectes communiquent alors par petits bruits. Les metteurs en scène utilisent un procédé d’animation peu répandu au cinéma, l’intégration d’images de synthèse en décor réel. Le tournage s’est fait dans les Parcs Nationaux des Écrins et du Mercantour.
Film
d’aventure et biopic australien de 1h 52min, réalisé par John
Curran,
sorti sur les écrans en avril 2016. Tracks
est une adaptation des mémoires de Robyn
Davidson, une Australienne qui, en 1977, à l’âge de 27 ans, a
traversé le désert australien, depuis la ville d’Alice Springs
jusqu’à l’océan Indien, accompagnée de son chien et de quatre
chameaux. L’héroïne du film est interprétée par l’actrice
australienne Mia Wasikowska, dont
nous avons apprécié l’interprétation d’Alice dans le
Alice au Pays des Merveilles de
Tim Burton.
L’histoire :
En 1975, Robyn Davidson, une jeune femme en quête de
sens, abandonne sa vie urbaine pour traverser le désert
Australien sur 3200 km. Sa solitude sera troublée par Rick
Smolan, un photographe du National Geographic qui couvre son
expédition. Inspiré d’une histoire vraie, son périple est
jalonné de rencontres qui lui permettent de s’ouvrir au monde et
de découvrir sa force intérieure.
« Vous
voulez être vous-même ? Alors n’obéissez jamais ! »
En 1975, Robyn Davidson, alias la Camel Lady, débarque à Alice Springs avec cinq dollars en poche. Son rêve : apprivoiser et domestiquer des chameaux pour traverser, à pied et en solitaire, les deux mille kilomètres de désert et de bush de l’Australie Occidentale. Commence alors un périlleux voyage avec ses chameaux Dookie, Bub, Zeleika et Goliath pour venir à bout de ce projet extravagant, malgré les préjugés, les sarcasmes et les calculs intéressés des uns et des autres. Indépendante, aventurière, battante, Robyn Davidson livre un récit intime sur la découverte de soi. Une aventure forte en émotions, menée par une femme dotée d’un courage et d’une détermination inouïs. Au cœur de ce livre désormais culte, un seul message : « vous voulez être vous-même ? Alors n’obéissez jamais ! »
Dresser les chameaux
Tracks met en scène des chameaux stars obéissant au doigt et à l’oeil, à l’instar d’un certain Morgan, capable de grogner ou faire semblant de mordre à la demande. Mia Wasikowska, qui adore les animaux, était ravie de tourner avec ces grandes bestioles : « J’ai dû m’entraîner avec les chameaux avant de commencer le tournage. C’est comme ça que j’ai rencontré Robyn Davidson. Nous sommes allées dans le sud de l’Australie et nous sommes restées plusieurs jours dans le ranch des chameaux. Robyn voulait me montrer une approche féminine de la façon dont elle avait interagi avec eux. Ils sont juste magnifiques, je les adore, ce sont des animaux excellents pour travailler dans un film, ils apportent une touche de fantaisie à tout. Ils ont été une très belle compagnie », s’enthousiasme la comédienne.
Comédie
dramatique française de 2h 12min, réalisée par Gilles
Lellouche,
sortie sur les écrans en octobre 2018. Malgré un casting 5 étoiles,
et de très bonnes critiques,
Le grand bain
a reçu une douche froide recueillant un prix – celui du meilleur
second rôle masculin pour Philippe
Katerine –
sur 10 nominations au César 2019. « C’est
déjà gagné »,
avait rétorqué l’animateur vedette de TMC, mais le réalisateur
était loin d’en être aussi sûr. « C’est
pas dit du tout parce que souvent, quand
on a beaucoup de nominations, on repart avec rien du tout.
C’est assez traditionnel »,
avait-il expliqué. Et il avait raison !
L’histoire :
C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand,
Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous
l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des
bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre
toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la
gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une
idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un
sens à leur vie…
Gilles
Lellouche et son casting de dingue…
Avec
Le Grand
bain, Gilles
Lellouche avait pour volonté de réunir plusieurs acteurs issus
d’horizons différents et qui avaient pour habitude de porter des
films à eux seuls. Le metteur en scène indique :
« Mathieu
Amalric,
je l’ai rencontré sur le tournage du Rappeneau, Belles familles,
j’admire son talent depuis le Cours Florent donc l’idée de
travailler avec lui me trottait dans la tête depuis longtemps.
Philippe
Katerine,
s’il m’avait dit non, j’aurais été dans une merde noire car
c’est le seul qui pouvait jouer Thierry sans en faire une
caricature d’homme enfant agaçante. Il a une fantaisie lunaire,
dadaïste, qui collait parfaitement au personnage. Jean-Hugues
Anglade,
on habite dans le même quartier, je le croisais au supermarché du
coin, sa poésie me touche infiniment. J’avais ce souvenir de lui
dans La Reine Margot avec ses cheveux longs, c’était parfait pour
mon rockeur revenu de tout. »
«
Benoît Poelvoorde
était déjà dans mon premier film, pour moi c’est un génie
absolu qui peut tout jouer et qui excelle dans les rôles de
roublard. Leïla
Bekhti,
dans la vie, quand je la croisais, je voyais qu’elle avait une
autorité naturelle qui n’avait jamais été exploitée au cinéma.
Elle était idéale pour incarner la rigueur du sport, et Virginie
Efira,
la philosophie. Quant à Guillaume
Canet,
je craignais que le personnage l’effraie parce que c’est
peut-être le moins sympathique, mais il a eu l’intelligence de
voir sa beauté et ses failles. On parle souvent d’amitié à
propos de Guillaume et moi, mais on est aussi beaucoup dans une
relation de travail. »