Le Grand Bain

Comédie dramatique française de 2h 12min, réalisée par Gilles Lellouche, sortie sur les écrans en octobre 2018. Malgré un casting 5 étoiles, et de très bonnes critiques, Le grand bain a reçu une douche froide recueillant un prix – celui du meilleur second rôle masculin pour Philippe Katerine – sur 10 nominations au César 2019. «  C’est déjà gagné  », avait rétorqué l’animateur vedette de TMC, mais le réalisateur était loin d’en être aussi sûr. « C’est pas dit du tout parce que souvent, quand on a beaucoup de nominations, on repart avec rien du tout. C’est assez traditionnel », avait-il expliqué. Et il avait raison !

L’histoire : C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un sens à leur vie…

Gilles Lellouche et son casting de dingue

Avec Le Grand bain, Gilles Lellouche avait pour volonté de réunir plusieurs acteurs issus d’horizons différents et qui avaient pour habitude de porter des films à eux seuls. Le metteur en scène indique :

« Mathieu Amalric, je l’ai rencontré sur le tournage du Rappeneau, Belles familles, j’admire son talent depuis le Cours Florent donc l’idée de travailler avec lui me trottait dans la tête depuis longtemps. Philippe Katerine, s’il m’avait dit non, j’aurais été dans une merde noire car c’est le seul qui pouvait jouer Thierry sans en faire une caricature d’homme enfant agaçante. Il a une fantaisie lunaire, dadaïste, qui collait parfaitement au personnage. Jean-Hugues Anglade, on habite dans le même quartier, je le croisais au supermarché du coin, sa poésie me touche infiniment. J’avais ce souvenir de lui dans La Reine Margot avec ses cheveux longs, c’était parfait pour mon rockeur revenu de tout. »

«  Benoît Poelvoorde était déjà dans mon premier film, pour moi c’est un génie absolu qui peut tout jouer et qui excelle dans les rôles de roublard. Leïla Bekhti, dans la vie, quand je la croisais, je voyais qu’elle avait une autorité naturelle qui n’avait jamais été exploitée au cinéma. Elle était idéale pour incarner la rigueur du sport, et Virginie Efira, la philosophie. Quant à Guillaume Canet, je craignais que le personnage l’effraie parce que c’est peut-être le moins sympathique, mais il a eu l’intelligence de voir sa beauté et ses failles. On parle souvent d’amitié à propos de Guillaume et moi, mais on est aussi beaucoup dans une relation de travail. »

Comité de rédac’

septembre 2019

Dimanche 6 octobre 2019
en cafèt’ à 15 heures

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