La vie est un long fleuve tranquille

On rit d’abord, on pense après, chronologie idéale pour une comédie réussie

Dimanche 22 mars 2020

A la cafét’ à 15 heures

Comédie française de 1h30min, réalisée par Étienne Chatiliez, sortie sur les écrans en février 1988. Ce 1er long métrage a remporté un franc succès auprès du public et de la critique. Il est couronné par 4 Césars : celui de la meilleure actrice dans un second rôle (Hélène Vincent) , du meilleur jeune espoir féminin (Catherine Jacob), de la meilleure première œuvre et du meilleur scénario original ou adaptation. Le réalisateur souhaitait éviter au maximum les vedettes et choisir exclusivement des comédiens de théâtre. Mis à part Daniel Gélin, acteur déjà confirmé, on y retrouve André Wilms, acteur fétiche de Chatiliez (Tatie Danielle, Tanguy), Catherine Hiegel, sociétaire de la Comédie-Française, Benoît Magimel qui, a l’âge de 12 ans, a répondu à une annonce de casting qui lui permis de décrocher le rôle principal de Momo et Patrick Bouchitey incarnant l’inénarrable père Aubergé…

L’histoire : Dans une petite ville du nord de la France, deux familles nombreuses, les Le Quesnoy et les Groseille, d’origines bien différentes, n’auraient jamais dû se rencontrer. Mais c’était sans compter sur Josette, l’infirmière dévouée du docteur Mavial, amoureuse et lasse d’attendre qu’il quitte sa femme. Dans un moment d’égarement, la douce infirmière a échangé deux nouveau-nés, un Groseille (les pauvres) contre un Le Quesnoy (les riches), pour se venger de la vie et du docteur. Comprenant que Mavial ne l’épousera jamais, elle révèle le-pot-aux roses aux deux familles…

Des répliques mémorables

Premier long métrage d’Etienne Chatiliez, La Vie est un long fleuve tranquille a constitué un triomphe inattendu dès sa sortie. Ce film culte a laissé quelques traces indélébiles dans la mémoire collective grâce à certaines répliques devenues cultes, comme « le lundi, c’est raviolis ! », et la chanson écrite spécialement pour le film : « Jésus, reviens ! », entonnée par le père Aubergé, joué par Patrick Bouchitey.

« Confinons-nous avec les Groseille et Le Quesnoy ! Son titre ironique résonne étrangement aujourd’hui mais, puisque nous sommes tous dans le même bain, autant essayer de surnager en nous amusant. Ce film est une bonne manière de le faire. » Télérama

L’équipe de Rédac’ mars 2020

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