Les barbouzes

les barbouzesLes Barbouzes
Comédie de 1h45min réalisée par Georges Lautner sortie en décembre 1964. Les Tontons flingueurs et Les Barbouzes réunissent quasiment la même équipe aussi bien devant que derrière la caméra. Tout comme pour « Les Tontons« , le scénario du film est cosigné par Albert Simonin et Michel Audiard. Michel Magne compose la bande originale. Le casting est lui aussi reconduit. On retrouve donc Lino Ventura, Francis Blanche, Bernard Blier, Robert Dalban… Deux nouveautés sont cependant à signaler, Jess Hahn et de Mireille Darc, dont la plastique enflamma la critique. Les Barbouzes a totalisé 2 430 000 entrées.

L’histoire : Un célèbre trafiquant d’armes lègue à sa jeune veuve un château et une importante collection de brevets qui intéresse les services secrets de plusieurs pays. Ainsi quatre barbouzes sont envoyés pour récupérer les précieux documents mais c’est l’agent français Lagneaux qui, recevant l’ordre de séduire la blonde héritière, accomplira sa mission jusqu’au bout.

« Les ordres sont les suivants : on courtise, on séduit, on enlève et en cas d’urgence : on épouse ! »

Le réalisateur : Né en 1926 à Nice, fils de la comédienne Renée Saint-Cyr, Georges Lautner commence des études de droit avant de se lancer dans le cinéma. Il est assistant réalisateur sur de nombreux films entre 1949 et 1957.
1960 marque sa première collaboration avec Bernard Blier, dans le film Marche ou crève, que le réalisateur considère comme son premier film. Ils se retrouveront ensuite sept fois, Mais on se souvient surtout de la collaboration Blier/Lautner pour l’énorme succès des  Tontons flingueurs, en 1963. Ce film marque également le début d’une équipe fructueuse avec le dialoguiste Michel Audiard avec qui il aura ses plus gros succès, comme Les Barbouzes en 1964, Le Pacha trois ans plus tard, Ne nous fâchons pas, Flic ou voyou , ou enfin, en 1981, Le Professionnel, qui réalise plus de 5 millions d’entrées. Entre 1963 et 1985, ils vont faire quatorze films ensemble, représentant le cinéma populaire français, et dont les héros ont souvent été incarnés par Francis Blanche, Lino Ventura, Jean Lefebvre ou Bernard Blier.
En 1970, il tente une expérience hollywoodienne en réalisant La Route de Salina, avec Rita Hayworth. Le film est un échec commercial, et le pousse à revenir à la comédie, avec Quelques messieurs trop tranquilles, ou La Valise, film dans lequel il retrouve Mireille Darc. Il tourne ensuite deux films policiers avec Alain Delon dans le rôle principal, Les Seins de glace en 1974 et Mort d’un pourri en 1977.
Mais les années 70 marquent surtout le début d’une nouvelle équipe formée par Georges Lautner et Jean-Paul Belmondo, à qui il concocte des rôles sur mesure avec Flic ou voyou, ou Le Guignolo, dans lequel  » Bébel  » effectue la cascade la plus dangereuse de sa carrière. Vient ensuite Le Professionnel au début des années 80, le plus gros succès commercial du réalisateur, et dont la musique est composée par l’immense Ennio Morricone.
A la mort de Michel Audiard, en 1985, le réalisateur oscille entre comédies et policiers. Dans le premier genre il tourne La Vie dissolue de Gérard Floque en 1986 avec l’équipe du splendid et Michel Galabru , ou L’Invité surprise avec Victor Lanoux et Jean Carmet en 1989. A côté, il réalise des films à suspense, comme La Maison assassinée avec Patrick Bruel. En 1992, il met fin à sa carrière au cinéma avec L’Inconnu dans la maison avec Jean-Paul Belmondo .
Georges Lautner a tourné 60  films en 68 ans de carrière, il s’éteint à l’age de 87 ans.

Ce que j’en pense : le film d’espionnage est un genre que j’apprécie particulièrement. Les barbouzes tourné dans les années 60 par Georges Lautner, met en scène volontairement toutes les caricatures du film d’espionnage :  l’invasion de chinois, les espions russes, explosions, chasse d’eau piégée, pistolets avec silencieux, bagarres… mais ce qui domine le film est le ton hilarant de cette grande farce totalement décalée mise en image et en parole par le tandem Lautner/Audiar servie par une troupe d’acteurs qui a déjà fait ses preuves dans les « Tontons ».

Quentin H.
avril 2016

 

Ciné-Goûter

Dimanche 24 avril 2016

à 15h en cafèt’

 

Bande annonce :

Scène ouverte à l’Océanis

Valoriser les projets artistiques
La Mutualité Française 29/56 a mis en place une Commission Culture au sein de la filière Handicap. Elle regroupe une dizaine d’établissements. Elle est composée d’un Référent Culture de chaque structure. L’une des missions de cette Commission Culture est de favoriser l’intégration par les projets culturels.
La « Scène Ouverte », permet de valoriser les projets artistiques que nous proposent les artistes du jour. Ce mercredi 20 janvier 2016, à la salle l’Océanis à Ploemeur, 9 établissements ont participé à la « Scène Ouverte » : Le Foyer Jean Couloigner (Ploudaniel 29), le Foyer Ménez Roual (Dirinon 29), SAVS (Landerneau 29) , Foyer Pen Ar Prat (Pont-L’Abbé 29), IEM (Dirinon 29) , Pole ESAT (29), le Foyer Ty Aven (Rosporden 29) , le Foyer Rorh Mez (Ploemeur 56) et le Foyer Soleil (Lorient 56).
Cette première « Scène Ouverte » sur le Morbihan a été un réel succès, percussions, danses, chants, quizz musical, théâtre, Hip Hop ,….   sans oublier l’expo de Gildas Blaise, de même que celles de Pen Ar Prat : photos de Vanessa Pesquer et de Rohr Mez : peinture de Michel le Du… A cela  se rajoute les présentations des livres de Ayoub Sadik de l’IEM de Dirinon et de Corinne Broussot du Foyer Soleil de Lorient.
Merci à Jean-Jacques Mel, à l’équipe technique de l’Océanis, qui ont été précieux pour le bon déroulement de cet après-midi . Merci également pour les films, photos qui ont été réalisés… et bien sûr un GRAND BRAVO à nos artistes.
Et maintenant, profitez bien du travail réalisé, par l’équipe du Canard Ensoleillé.

Marie. G

Comme un anniversaire !
Au départ je devais lire des textes sur scène, je m’étais préparé pour cela. La scène ouverte de la mutualité 29/56 se déroule à l’Océanis (mercredi 20 janvier 2016), une salle de spectacle que je connais bien, puisqu’en 1994, je m’y suis produit avec mon ami Jean-Jacques Mel.
En arrivant Marie m’a annoncé que j’allais avoir une surprise. Quelques instants plus tard effectivement, je rencontre mon ami Jean-Jacques qui m’apprend qu’il allait m’accompagner sur scène. Ce fut pour moi une grande émotion. Se retrouver 20 ans après, c’était comme un anniversaire. Le trac était revenu et les sensations aussi, nous sommes montés sur le plateau comme pour la première fois. J’ai lu un texte Culture et handicap qui évoque les difficultés des artistes handicapés à être reconnus et à exister dans le milieu du spectacle, suivi de Milles rencontres  mille visages que j’ai écrit spécialement pour cette après midi d’échange culturel.

12 Christophe et Jean Jacques MelChristophe et Jean jacques Mel

J’ai interpellé Jean-Jacques en lui posant une question, qui reste malheureusement toujours d’actualité plus de 30 ans après, mais pourquoi y a t-il « Des marches partout ». nous avons chanté en duo, le public s’est laissé emporter et a repris chœur le refrain de ce titre qui est pour nous,  le symbole de tout un combat social d’hier et d’aujourd’hui : le droit et le respect à la différence.
Ce fut un bonheur de retrouver Jean-Jacques à mes cotés, un moment intense d’émotion et d’énergie, que j’ai pu partager avec le public qui m’a bien accueilli.
Ce retour au source, me donne de la motivation de continuer ce chemin poétique.

Christophe. Le S

Percussion en apesanteur
Tous les vendredis après midi je participe à l’atelier de percussions animé par Frank. Je joue des congas (percussion d’origine cubaine) et du djembé (percussion traditionnelle d’Afrique). La scène ouverte nous a donné l’occasion de jouer devant du public. Nous étions 8 musiciens Pour cette événement, Frank a rassemblé deux groupes, celui du Foyer Soleil et de la Musaraigne (atelier de musique). Vêtu d’un boubou venu tout droit des faubourgs de Dakar, malgré un peu de trac, on s’est lancé dans l’action et le rythme envoûtant des percussions m’a fait oublié toutes mes appréhensions.03 percuJ’ai ressenti de la joie à faire participer le public, je me suis fait plaisir et senti libéré de mon handicap. C’est la première fois que je jouais comme cela, bien coordonné avec les battements du groupe, apaisé et sans précipitation, remarque qui m’est souvent faite par notre « grio ».
Jouer des percus me donne une véritable bouffée d’air pur. Les applaudissements nourris de la salle ont conclu en apothéose ce moment extraordinaire … mais trop cour à mon goût..

Réda. H

Le capitaine de section
L’Océanis à Ploemeur a accueilli cette première scène ouverte de l’année 2016. Les organisateurs du spectacle m’ont proposés le rôle de maître de cérémonie, en présentant chaque groupe tout au long de cette après midi. En plus de cela, je fais partie du collectif de percussions du Foyer Soleil, animé par Frank, qui a eu l’honneur d’ouvrir le « bal ».

01Patrick Rohou et JulienPatrick Rohou et Julien

La percussion est pour moi un exutoire et un moyen d’évasion,  jouer sur une (vraie) scène devant un public en dehors du Foyer, est un événement extraordinaire. Nous nous sommes produits plusieurs fois lors de fêtes au Foyer mais, pour beaucoup d’entre nous, cette représentation sur scène était une grande première. Moi qui suis passionné de musique et qui assiste à de nombreux concerts,  pour la première fois je me retrouve de l’autre coté de la barrière, avec des sensations nouvelles. Cet échange d’énergie positive fut pour moi galvanisant, et jouer ensemble me transporte dans un autre état d’esprit. Le défi de jouer avec le groupe de pércu de la Musaraigne, sans se connaître, a été relevé avec brio, preuve en est que la musique est un langage universel. Tout le monde était heureux de vivre cette expérience très forte et enrichissante, Frank était aux anges… En fin de spectacle, il nous a tous présentés, étant le plus ancien dans la troupe il m’a donné le grade de  capitaine de section !
A peine le temps de me remettre de mes émotions, que je me glisse dans mon merveilleux costume d’animateur et présente les différents spectacles et expositions proposés par les établissements de la Mutualité 29/56. J’ai pu discuter avec les différents intervenants et beaucoup apprécié les échanges avec Patrick Rohou et les techniciens de l’Océanis qui ont été à l’écoute de nos demandes.
Une très bonne expérience, qui m’a demandé beaucoup de concentration. J’ai vécu un super moment  dans cette salle, qui moi aussi m’a fait ressurgir des souvenirs quand je jouais avec la troupe de théâtre des « Petits éléphants » de kerpape.

Julien .P

Un bel après-midi
j’ai proposé à Marie de filmer la scène ouverte, c’était la première fois que j’assistais à cet événement rassemblant plusieurs foyers de la Mutualité autour de rencontres culturelles. J’ai bien aimé la danse en fauteuil et la classe qui se transforme en « boite disco » avec palettes et perruques colorées.
J’ai bien apprécié ce rôle de cameraman, malgré quelqu18 Quentines problèmes de son, je compte

 Quentin

faire quelques montages pour faire découvrir cet après midi en images. Je suis prêt à recommencer à la prochaine scène ouverte avec d’autres matériels.

Quentin .H

Originalité et création artistique.
je suis arrivé dans la salle de l’Océanis, les organisateurs m’ont proposé de faire partie du jury afin d’élire le groupe qui remplit les critères que nous avons définis : l’originalité, la création artistique et la réaction du public. Les membres du jury étaient composé de Alain Yven, président de la Mutualité 29/56, de Dominique Bardou, directeur général, et de Pierre Philippe Crespel du Foyer Rorh Mez .
Les groupes se sont succédés tout au long de l’après midi : de la danse, de la chanson, du hip hop et un quizz musical qui a mis de l’ambiance dans le public qui a participé avec beaucoup de passion à chercher les titres des airs de musique joué par Sébastien Le Moigne accompagné par Tanguy Corbe.
Nous avons élu après concertation le groupe de danse du Foyer de Pen Ar Prat qui a présenté un spectacle original, entraînant et plein d’humour. Les autres troupes n’ont bien sûr pas démérité, chacune a apporté sa touche d’originalité, sa joie d’être présente

38 final Pen ar prat Pont-L'Abbéfinal Pen ar prat Pont-L’Abbé

et son bonheur de faire plaisir aux autres. Merci pour ce moment exceptionnel.

Ronan .Le B

CULTURE ET HANDICAP

CULTURE ET HANDICAP
UN DEFI POUR L’AVENIR
OSONS METTRE LE CAP
DES TALENTS A EPANOUIR

Facilitons la promotion
Des artistes handicapés
Le temps de l’intégration
Est à revendiquer

L’accueil des différences
Pour chanter ensemble
L’amour et l’espérance
Tous ce qui rassemble

D’une créativité accessible
Ouvrons mille chemins
Risquons un impossible
Challenge entre nos mains

Troubadours sans frontières
Allons toujours de l’avant
Personnes a part entière
D’un spectacle émouvant

Christophe Le Seyec

MILLE RENCONTRES MILLE VISAGES

MILLE RENCONTRES MILLE VISAGES
AU SOLEIL DES DIFFERENCES
ENSEMBLE POUR UN PARTAGE
OU CHACUN EST UNE CHANCE

Artistes de tous horizons
Nous voici rassemblés
Entre danses et chansons
Vivons notre sensibilité

D’une culture en musique
Au carrefour de créations
vivons l’instant magique
Aux couleurs d’émotions

Spectacle en harmonie
dessine un arc en ciel
Pour célébrer la vie
Au source de l’essentiel

Expression des talents
Pour réveiller les cœurs
Qui fleurisse un printemps
Aux arts du bonheur

Christophe le Seyec

Paddington

paddingtonComédie britannique et française de 1h35min, qui combine la technique d’animation et des prises de vue réelles, réalisée par Paul King, sortie en décembre 2014. Paddington a été un grand succès, il a rassemblé plus 2 780 000 spectateurs, il se murmure que l’ours « so british » sera sur les grands écrans prochainement pour de nouvelles aventures.

L’histoire : Paddington raconte l’histoire d’un jeune ours péruvien fraîchement débarqué à Londres, à la recherche d’un foyer et d’une vie meilleure. Il réalise vite que la ville de ses rêves n’est pas aussi accueillante qu’il croyait. Par chance, il rencontre la famille Brown et en devient peu à peu un membre à part entière.

L’ours préféré des britanniques
Tout a commencé à Noël 1956 à Londres. Michael Bond rentrait chez lui, lorsqu’il vit un petit ours en peluche laissé seul dans un magasin. Il décida de l’acheter et de l’offrir à sa femme. Ils le nommèrent Paddington, comme la gare près de laquelle ils vivaient. Michael Bond se mit à écrire quelques histoires à son propos et bientôt se retrouva avec un livre. La suite : un premier album en 1958 puis presque une trentaine d’autres, une traduction dans 40 langues et plus de 35 millions de livres vendus dans le monde. Dans l’œuvre de Bond, la famille Brown trouve le petit ours seul dans la gare avec une étiquette indiquant « S’il vous plaît, prenez soin de cet ours. Merci ». Une statue de l’ours le plus connu de Grande Bretagne a d’ailleurs été érigée dans la station de métro londonienne qui a inspiré son nom.

Dans la version française, c’est le césarisé et sociétaire de la comédie-Française Guillaume Galienne qui interprète Paddington.

Ce que j’en pense : le personnage principal, Paddington m’a beaucoup plu dans son rôle comique où il enchaîne maladresses et situations drôles provoquant immanquablement des rires. Ce film est un très bon divertissement qui convient aux petits comme aux grands. C’est un petit bijou de tendresse, d’émotion, d’humour et de naïveté.

Nicolas K.
mars 2016

Ciné-Goûter


Dimanche 27 mars 2016


à 15h en cafèt

Bande annonce :

 

Se désinfecter les mains, c’est se protéger !

Une réunion d’information sur l’hygiène des mains a eu lieu le mardi 24 novembre 2015 au Foyer Soleil. Elle était organisée par la Mutualité et Madame Le Gouil, aminée par Valérie l’infirmière, Erwan et Pascale membres de l’équipe soignante du Foyer.
De nombreux résidants étaient présent.
Au cours de cette réunion, nous avons abordé l’importance de l’hygiène des mains. En effet, les mains sont les principaux vecteurs de contamination. Cette contamination est d’autant plus importante du fait que nous vivons en collectivité et soyons une population fragilisée. Il est donc primordial de se protéger.lavage des mains
Le premier geste est la désinfection des mains. Valérie, Pascale et Erwan nous ont présenté un film, un diaporama nous montrant la rapidité de la contamination et ses conséquences. Des solutions existent : l’hygiène des mains. Une mise en pratique avec une solution hydro-alcoolique. Tout le monde s’est prêté au jeu et l’information semble être passée.
Des distributeurs de solution hydro-alcoolique (SHA) sont disponibles à chaque étage et dans chaque espace du Foyer. Le personnel du Foyer est à la disposition des résidants, des familles et visiteurs pour les inciter, les aider à utiliser les distributeurs de solution hydro-alcoolique.

Décembre 2015

Gravity

gravityFilm de science fiction américain de 1h30min,  réalisé par Alfonso Cuarón sorti sur les écrans en octobre 2013. Ce film a reçu une avalanche de récompenses en 2014 dont 7 Oscar, 6 Award et le Golden Glob du meilleur réalisateur. On y retrouve en  tête à tête, la pétillante Sandra Bullock et l’inimitable George Clooney toujours prêt pour l’aventure.

L’histoire : Pour sa première expédition à bord d’une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l’astronaute chevronné Matt Kowalsky. Mais alors qu’il s’agit apparemment d’une banale sortie dans l’espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l’univers. Le silence assourdissant autour d’eux leur indique qu’ils ont perdu tout contact avec la Terre et la moindre chance d’être sauvés…

Syndrome de Kessler
Les satellites hors d’usage et les déchets laissés par d’anciennes missions spatiales ont engendré une quantité importante de débris risquant de provoquer un accident catastrophique, comme ce qui se produit dans Gravity. C’est un phénomène réel, baptisé syndrome de Kessler par la NASA. « C’est un vrai problème », indique le producteur David Heyman : « Chaque vis ou bout de ferraille qui ont été abandonnés ou jetés se retrouvent en orbite et lorsqu’ils se percutent, ils créent davantage de débris encore. Cela met en danger la vie des astronautes, les vaisseaux spatiaux, voire les êtres humains sur Terre. »

L’avis d’un spécialiste
Le retraité de la Nasa  Buzz Aldrin, qui a accompagné Neil Armstrong sur la lune en 1969, a trouvé le film très réaliste. Dans un article publié dans le Hollywood Reporter, il explique à quel point il a été impressionné par Gravity, que ce soit au niveau de la représentation de l’espace ou de la psychologie des personnages. La seule réserve que le spécialiste a émise concerne le manque de nuages dans le film.

Entre infographie et animation
Le décor de la capsule spatiale russe nommée Soyouz a été construit en dur. « On avait assez de matière pour construire une reproduction fidèle de la véritable capsule Soyouz, à quelques exceptions près, comme la trappe latérale. On a eu la chance d’avoir l’astronaute Andy Thomas à nos côtés, (…) qui nous a appris à manipuler l’interface informatique et les commandes de la capsule », observe Andy Nicholson, le chef décorateur. L’essentiel du long-métrage est le résultat d’un mélange entre infographie et animation.

Ce que j’en pense : les effets spéciaux sont remarquables, Gravity entraîne littéralement le spectateur en orbite autour de la terre, dans l’immensité silencieuse et angoissante du cosmos …  Le duo d’acteurs avec Sandra Bullock,  qui tient le rôle principal et Georges Clooney est épatant,  leurs relations dans cette situation de survie met en évidence la profondeur des valeurs humaines.

Nicolas. K
février 2016

Ciné-Goûter


Dimanche 28 février 2016


à 15h en cafèt’ 

Bande annonce :

Une merveilleuse histoire du temps

une merveilleuse histoireBiopic britannique, de 2h03min réalisé par James Marsh, sorti en janvier 2015. Une merveilleuse histoire du temps vaudra à Eddie Redmayne pas moins de quatre prix dont l’oscar et le Golden Globes du meilleur acteur pour son interprétation de Stephen Hawking.

L’histoire : 1963, en Angleterre, Stephen, brillant étudiant en Cosmologie à l’Université de Cambridge, entend bien donner une réponse simple et efficace au mystère de la création de l’univers. De nouveaux horizons s’ouvrent quand il tombe amoureux d’une étudiante en art, Jane Wilde. Mais le jeune homme, alors dans la fleur de l’âge, se heurte à un diagnostic implacable : une dystrophie neuromusculaire, la maladie de Charcot va s’attaquer à ses membres, sa motricité, et son élocution, et finira par le tuer en l’espace de deux ans.
Grâce à l’amour indéfectible, le courage et la résolution de Jane, qu’il épouse contre toute attente, ils entament tous les deux un nouveau combat afin de repousser l’inéluctable…

Qui est Stephen William Hawking : né le 8 janvier 1942 à Oxford, physicien théoricien et cosmologiste britannique bien connu pour ses travaux sur les trous noirs, la cosmologie quantique (étude de l’origine, de la nature, de la structure et de l’évolution de l’Univers) et ses livres de vulgarisation sur les mêmes sujets. C’est son best-seller Une brève histoire du temps qui l’a fait connaître du grand public.
La renommée médiatique de Hawking vient aussi du fait qu’il a accompli ses travaux alors qu’il souffre d’une dystrophie neuromusculaire, la maladie de Charcot, qui conduit à une paralysie complète et à la mort en quelques années en général, déclarée chez lui peu de temps après ses 20 ans.
Stimulé par sa rencontre et son mariage avec Jane Wilde en 1965, et parce que sa maladie progressait moins vite que prévu, Hawking finira son doctorat en publiant à partir de 1966 des articles retentissants. Hawking va marquer alors profondément la physique théorique et la cosmologie pendant les années 1970 et 1980.
On mesure toute la détermination et les capacités intellectuelles de Stephen Hawking quand on sait que ces travaux furent réalisés en 1974, alors qu’en raison de la paralysie causée par la sclérose latérale amyotrophique,  il était devenu incapable de se nourrir ou de sortir de son lit par lui-même et que son état n’allait cesser de s’aggraver. Son élocution, déjà fortement altérée par sa maladie, de sorte que seules les personnes le connaissant bien pouvaient encore le comprendre, laissa la place à une incapacité totale de parler en 1985. Il avait alors contracté une pneumonie, et les médecins avaient dû lui faire subir une trachéotomie pour sauver sa vie. Depuis la fin des années 1980, il doit utiliser une synthèse vocale pour parler.
En 2009, Hawking a quitté la prestigieuse Lucasian Chair of Mathematics à l’université de Cambridge, comme il était prévu à cause de la limite d’âge. Elle a été occupée par de grands noms de la physique, parmi lesquels ceux dont les théories ont bouleversé profondément notre vision du monde tel que  Isaac Newton : (loi de la gravitation).
Stephen Hawking espère toujours faire un vol dans l’espace, alors qu’il a déjà effectué un vol en apesanteur en 2007.

Ce que j’en pense : un super film, qui nous fait connaître l’un des plus grands savants  contemporains. Au-delà du parcours extraordinaire de Stéphen Hawking le film montre une émouvante histoire d’amour entre un homme atteint d’une maladie dégénérative et d’une femme valide qui font front ensemble à l’urgence du temps. Un grand moment de cinéma, fait de joies, d’émotions, de tendresse et des étoiles plein les yeux….

Nicolas. K
janvier 2016

Ciné-Goûter

Dimanche 31 janvier 2016

à 15h en cafèt’

 

Bande annonce:

 

My name is Bond… James Bond.

Du roman au cinéma
James Bond, également connu par son matricule 007, est un personnage de fiction créé en 1953 par l’écrivain et ancien espion britannique Ian Fleming dans le roman Casino Royale. De 1953 à 1964 (mort de l’auteur) Ian Fleming publiera douze romans et neuf nouvelles.  Après la mort de Fleming, les aventures de Bond ont été successivement écrites par une dizaine d’écrivains. Ces romans ont été d’immenses succès internationaux, mais ce sont les nombreuses et régulières adaptations cinématographiques qui ont fait de James Bond, espion des services secrets britanniques et grand séducteur, un authentique mythe contemporain.

Depuis 1962, 25 adaptations cinématographiques ont vu le jour.  James Bond y est incarné par différents acteurs, Sean Connery ayant été le premier d’entre-eux, alors que Daniel Craig endosse ce rôle depuis 2006 et que Roger Moore a été celui qui a interprété le personnage le plus de fois (7 films). La production de ces films, qui se poursuit encore aujourd’hui, constitue l’une des plus longues sagas de l’histoire du cinéma.

James Bond DB 5Sean Connery – Aston Martin DB5 (1964)
La DB5 est équipée d’un moteur de six-cylindres en ligne de 4 L d’une puissance de 282 ch,  pour être propulsée à une vitesse maximale de 230 km/h. Produite de 1963 à 1965, la DB5 se décline en coupé ou en cabriolet dès sa sortie en 1963, et une série très limitée en version break est proposée plus tard. 1 021 exemplaires ont été vendus.
                                                                                                                    Crédit photo : sportsphoto Ltd
Section « Q »
Les gadgets et les véhicules tiennent une part importante dans les missions de James Bond. Ces objets s’avèrent très précieux dans la réussite de ses missions. Les romans de Fleming et les premières adaptations à l’écran ne laissent qu’une petite place à l’équipement. Les gadgets commencent à prendre cependant une place plus spectaculaire dans le film Goldfinger de 1964. Le succès du film encourage à mettre plus en avant l’équipement de l’agent secret avec la section « Q »* qui équipe 007.

Le plus célèbre gadget avec qui Bond a été associé est certainement sa montre-bracelet qui intègre plusieurs options très sophistiquées. Plusieurs modèles ont existé, mais la plus célèbre est la Rolex Submariner, qui apparaît au cours des films avec Sean Connery.

À l’écran, la première voiture de Bond est  une Bentley dans James Bond 007 contre Dr. No, mais la plus célèbre voiture de James Bond reste l’Aston Martin DB5 grise visible dans le film Goldfinger qui est la première voiture équipée d’une série de gadgets.  La Lotus Esprit fit une apparition remarquée sous la forme d’un sous-marin de poche dans L’Espion qui m’aimait,  Par la suite, plusieurs films ont utilisé un certain nombre de modèles différents d’Aston Martin.

L’arme de Bond dans le roman d’origine est un Beretta 6,35 mm ; dans les films, il est remplacé dès les premières minutes de Dr No par le Walther PPK 7,65 mm plus performant. Le PPK est alors utilisé dans les films suivants et devient l’arme de prédilection du héros.

*Abréviation de « quartermaster » (quartier-maître).

james-bond DB 10Daniel Craig –  Aston Martin DB10 (2015)
La DB10 a été spécialement dessinée et développée pour le film 007  Spectre, seulement dix exemplaires seront produits. Son moteur est le 4,7 L de la Vantage V8 de production (2005), doté d’une puissance de 436 ch, pour être propulsée à une vitesse de 305 km/h.
                                                                                                                         Crédit photo : clicknews.co
007  Spectre
Réalisé par Sam Mendes , avec Daniel Craig (James Bond), Christoph Waltz (Franz Oberhauser), Léa Seydoux (Madeleine Swann),  Ben Whishaw (Q), Monica Bellucci (Lucia Sciarra) …

Un message crypté surgi du passé entraîne James Bond dans une mission très personnelle à Mexico puis à Rome, où il rencontre Lucia Sciarra, la très belle veuve d’un célèbre criminel. Bond réussit à infiltrer une réunion secrète révélant une redoutable organisation baptisée Spectre.

C’est un excellent James Bond, l’image est soignée, l’espion de sa Gracieuse Majesté voyage toujours autant : le Mexique, l’Italie en passant par l’Autriche et pour l’exotisme le Maroc. Coté gadgets Bond s’offre la DB10 d ‘Aston Martin et une célèbre montre sur le poignet équipée d’une bombe ultrapuissante. Notre espion favori est marqué à la culotte, si j’ose dire, en effet une puce GPS est implantée dans son avant bras. L’homme au chat – Christoph Waltz – a l’ambition  de regrouper les services secrets de différents pays pour contrôler totalement la planète. Mais il n’y parviendra pas… évidemment. La production a déjà commencé le tournage du nouvel épisode  mais…  c’est TOP SECRET !

Quentin. H
Novembre 2015

Ziggy, poussières d’étoile…

david-bowie-Lundi midi, Guéna m’annonce la mort inattendue de David Bowie. Vendredi dernier j’en parlais justement avec Yves le kiné, de la sortie de son dernier album Blackstar, marquant son 69éme anniversaire. Je l’ai découvert au travers de son album Let’s dance en 1983, l’année de mes 15 ans. Il était à la fois beau, élégant, dandy du rock, un homme caméléon se renouvelant constamment, à la recherche de la perfection… David Bowie m’a accompagnée pendant toutes ces années, et à l’heure de sa dernière révérence il nous laisse son ultime album, Blackstar qui est peut être son testament… David Bowie laisse un grand vide dans le rock et dans ma vie…

 Françoise. J
janvier 2016

les vœux du Canard

voeux du canard 2016 L’équipe de rédac’ du Canard Ensoleillé entourée des résidants du Foyer Soleil.

2015 a été marquée par des événements dramatiques, souhaitons que cette nouvelle année apporte à toutes et à tous du réconfort et de la sérénité. Notre Canard fera tout pour vous ensoleiller, ensemble et tous unis nous vous souhaitons une bonne et heureuse année 2016…

L’équipe de Rédac’
Janvier 2016

À la poursuite de demain

a la poursuite de demainfilm de science-fiction et d’aventure américain, de 2h10mn sorti en mai 2015 réalisé par Brad Bird qui réunit un casting prestigieux : George Clooney, Hugh Laurie (Dr house) et  Britt Robertson (Scream 4, Under the Dome…)

L’histoire : Casey, une adolescente brillante et optimiste, douée d’une grande curiosité scientifique et Frank, un homme qui fut autrefois un jeune inventeur de génie avant de perdre ses illusions, s’embarquent pour une périlleuse mission. Leur but : découvrir les secrets d’un lieu mystérieux du nom de Tomorrowland, un endroit situé quelque part dans le temps et l’espace, qui ne semble exister que dans leur mémoire commune… Ce qu’ils y feront changera à jamais la face du monde… et leur propre destin !

Le réalisateur :  c’est dès son plus jeune âge que Brad Bird se passionne pour l’animation. Diplômé de la « California Institute of the Arts », il y rencontre  John Lasseter le co-fondateur et directeur général de Pixar.
Après avoir débuté dans le doublage d’animation, Brad Bird devient animateur sur le dessin animé de Disney : Rox et Rouky (1981). Il est alors engagé pour réaliser plusieurs épisodes de la série culte Les Simpson.
En 1999  Brad Bird met en scène son premier long-métrage d’animation, Le Géant de fer, le film n’emballe pas le public. En 2004, il passe à la vitesse supérieure en réalisant Les Indestructibles (Pixar). le film est couronné par l’Oscar du meilleur film d’animation.
Pixar le réengage en 2007 et lui confie la réalisation de Ratatouille, La collaboration Bird/Pixar a véritablement affolé les compteurs des box-office internationaux.
Après 4 ans d’absence, Brad Bird revient dans un tout autre genre, avec un film d’action : Mission Impossible – Protocole fantôme, Il y effectue, pour l’occasion, ses premières prises de vues réelles ; de l’inédit pour celui qui est d’ores et déjà considéré comme l’un des plus grands génies de l’animation.
En 2012 Brad Bird décline la proposition de réalisation du nouvel épisode de la saga Star Wars intitulé Le Réveil de la Force. Le réalisateur préfère se tourner vers un autre projet, A la poursuite de demain, inspiré des parcs à thèmes Tomorrowland des  parcs Disneyland.

Ce que j’en pense : la science fiction est un genre de cinéma qui m’attire parce que les situations mises en scène sont irréelles et peut être annonciatrice du futur. Techniquement, À la poursuite de demain donne à voir des effets spéciaux spectaculaires, les décors se fondent savamment entre le présent et le futur. Le casting n’est pas pour rien dans la tenue du film, avec George Clooney en héros protecteur de la jeune Britt Robertson dont c’est le premier grand rôle au cinéma et Hugh Laurie dans le rôle du méchant. Une invitation à voyager dans le futur à ne pas manquer… attachez vos ceintures !

Nicolas K. et le comité de rédac’
décembre 2015

Ciné-Goûter


Dimanche 6 décembre 2015


à 15h en cafèt’

 

Bande annonce:

OSONS NOUS RASSEMBLER

02 place de la RépubliqueFleurs et bougies en hommage aux victimes des attentats place de la République à Paris
Photo : Loïc Venance

OSONS NOUS RASSEMBLER
DE TOUS LES HORIZONS
VIENT LE TEMPS D’AIMER
POUR VIVRE A L’UNISSON

Prenons garde à nos extrémismes
En ces temps tourmentés
Ne laissons pas la haine, le racisme
Faire naître des stigmatisés

Ne cédons pas à la peur, la violence
Retrouvons l’amour, la fraternité
Ouvrons notre cœur à la tolérance
Pour vivre ensemble la sérénité

Pour accueillir nos différences
Osons franchir toutes frontières
Afin de vivre une coexistence
Faisons briller notre lumière

La paix toujours à construire
Ensemble relevons les défis
L’espérance sera notre avenir
Pour un monde en harmonie

Christophe LE SEYEC

01 le bataclan Devant le bataclan en souvenir des victimes de l’attaque dans cette salle de concert parisienne.
Photo : afp.com/ Bertrand Guay

Voitures anciennes à Kerpape

Samedi 19 septembre, avec un petit de groupe du foyer je suis allé admirer des voitures anciennes exposées dans le parc du centre de rééducation de Kerpape. Une centaine de voitures et de motos était présentée le long du front de mer.

Q1Quentin en 4L.

Une balade était proposée sur un petit parcours pour vivre en condition réelle les sensations fortes dans les sportives (Triumph) ou plus calmes dans les voitures plus populaires (4L).

Q 2Ford Mustang.

Le soleil a facilité la tâche de cette deuxième édition, de nombreux amoureux de belles mécaniques ont eu tout le loisir d’admirer et d’apprécier ces voitures anciennes qui dans nos esprits n’ont pas pris une seule ride.

Q 3Chevrolet Corvette

Quentin.H
septembre 2015

La salamandre de Kerpape

J’ai lu pour vous !

La salamandre de Kerpape
de Christian Blanchard éditions CHEMIN FAISANT.

Fañch Goulic n’est pas l’homme le plus intelligent de Plœmeur ni de Bretagne.
Après un accident de la route meurtrier dont il est le seul responsable, il sort de prison et intègre le Centre de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelles de Kerpape pour soigner un genou.la salamandre de kerpape
Les docteurs Philippé et Muller s’intéressent à son cas et l’amènent au second sous-sol du centre…
Après un séjour en hôpital psychiatrique, Yann Kertch, personnage complexe et ambigu, accepte d’effectuer des heures d’intérêt général au club-loisirs de Kerpape. Lui aussi, il connaîtra le second sous-sol.
Cobayes, ils vivront leurs pires cauchemars… sous le regard d’une salamandre.

Avec ce roman, Christian Blanchard nous offre une nouvelle fois un thriller noir comme il aime les écrire. Une histoire qui puise ses origines en 1942, durant la construction de la base de sous-marin Kéroman et dont personne ne sortira indemne !

Mon avis : si vous êtes amateur d’histoire noire avec des ambiances pesantes, que vous aimez les situations bizarres, le tout servi dans un décor qui nous est tous familier, vous adorerez ce thriller qui balaie 70 années de notre histoire locale, vous verrez du pays, mais attention ouvrez l’œil…

Quentin.H
septembre 2015

11,6

11,6Thriller français, de 1h42min réalisé par Philippe Godeau, sorti en avril 2013. Le réalisateur a écrit le rôle de Toni Musulin pour François Cluzet. Il retrouve ainsi l’acteur après une première collaboration dans Le Dernier pour la route en 2009. Le metteur en scène s’exprime sur l’interprétation par Cluzet de Musulin : « François Cluzet a adopté un jeu très intériorisé, très physique, avec une façon particulière de se tenir, de marcher… Pour moi, François Cluzet, c’est le summum du non jeu, qui vient de l’intérieur et qu’on prend en pleine figure. Moins il fait, plus il exprime. »

L’histoire : Toni Musulin est convoyeur de fonds depuis dix ans. Le 5 novembre 2009, à 10 heures du matin, il appuie doucement sur l’accélérateur de son fourgon blindé. À l’arrière de son véhicule, 11,6 millions d’euros…

Le réalisateur : Passionné de cinéma, Philippe Godeau crée à la fin des années 80 le label Pan-Européenne (production de films) et s’associe avec Polygram pour  la distribution de films en France. Cet accord lui permet de promouvoir les films de Jaco Van Dormael (Toto le héros), Cyril Collard (Les Nuits fauves) ou Jacques Audiard (Regarde les hommes tomber) et d’asseoir sa réputation dans le milieu du cinéma.
Ce n’est qu’à la fin des années 90 que Philippe Godeau met fin à ce partenariat, et devient indépendant.  Fort de son expérience, il met le pied à l’étrier de jeunes cinéastes. 
Souvent investi dans ses projets dès l’écriture, il décide en 2008 de passer à l’acte et réalise son premier long-métrage de fiction Le Dernier pour la route.

le casse du siècle !
Toni Musulin était convoyeur de fonds à Lyon depuis 10 ans avant son casse. Le 5 novembre 2009, il détourne son fourgon blindé avec à l’intérieur 11,6 millions d’Euros (ce chiffre est donc le titre du film) ! Le Lyonnais finit par se rendre à la police quelques jours plus tard et le butin est retrouvé… avec 2,5 millions manquants. Musulin a toujours nié savoir où se trouvait l’argent et a finalement été condamné à 5 ans de prison en 2010. Il sort de la prison de la Santé à Paris le 30 septembre 2013, après un peu moins de quatre ans de détention.
Le réalisateur  s’est intéressé de très près au personnage de Toni Musulin ; un homme taciturne, apparemment au-dessus de tout soupçon et qui un jour bascule dans le banditisme : « L’important pour moi n’est pas le casse, mais l’histoire de cet homme, convoyeur de fonds depuis dix ans, au casier judiciaire vierge et qui un jour décide de passer à l’action. Comment ce personnage solitaire, pas syndiqué, sorte d’employé modèle, jamais en retard, très consciencieux, commet le casse du siècle et bascule dans un autre monde ? ».

Ce que j’en pense : très bon thriller à la française, 11,6 inspiré d’une histoire vraie, nous embarque dans une affaire qui a défrayé les chaînes d’info en 2009. Palpitant, le film m’a entraîné dans un tourbillon de suspens… à noter les excellentes interprétations de Bouli Lanners et Corinne Masiero qui jouent au côté  d’un François Cluzet remarquable.

Nicolas K. et le Comité de Rédac’
novembre 2015

Ciné-Goûter


Dimanche 8 novembre 2015


à 15h en cafèt’

Bande annonce:


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Moi Corinne, la mascotte

Un livre, pour faire bouger ?

Ça m’a pris un jour, pour faire bouger les gens et qu’ils acceptent mieux la différence. Je pense qu’ils ne connaissent pas le handicap, on est souvent regardé de la tête au pied. Les regards sont parfois dérangeants, je ressens de la pitié dans la façon de me dévisager. C’est avec ce constat que j’ai voulu écrire un « bouquin » qui permettra au lecteur de mieux comprendre le handicap d’une manière plus personnelle.

Ce livre est une véritable aventure, qui a eu de multiples rebondissements. J’ai d’abord écrit un brouillon, seule, entièrement à la main. Pendant un an et demi, chaque jour, j’ai posé sur le papier tous mes ressentis et mes questions sur la vie, la mort, l’amour…, des anecdotes de mon parcours et retracé mon histoire personnel. J’en ai parlé à la psychologue du foyer qui m’a orientée vers Danielle Thomas, facilitatrice en CPA (communication Profonde Accompagnée). Chaque lundi après midi, pendant presque deux ans  (2012/2013) , nous avons travaillé à la mise en forme de mon futur livre. En prenant mes premiers écrits comme trame, nous avons identifié et regroupé les phrases par thèmes pour arriver à un résultat cohérent, comme les pièces d’un puzzle qu’on assemble pour former une image. Ce travail a été très constructif pour moi et en même temps très difficile émotionnellement. Chaque thème abordé faisait remonter en moi les souvenirs, l’enfance, tous les sentiments enfouis par la vie qui passe. Pour trouver le titre, ça n’a pIMG_0238as été facile. J’ai soumis plusieurs idées à Danielle et  finalement : « Moi Corinne, la mascotte » est arrivé comme une évidence. Pourquoi ce titre ? pour moi être avec les autres, leur rendre service, les faire rire, c’est vivre et profiter de la vie, et surtout de ne pas rester seul entre quatre murs. C’est ma façon de m’identifier à une « mascotte », pour qu’on se souvienne de moi comme quelqu’un de généreux.

Le manuscrit enfin achevé avec Danielle nous nous sommes mises à la recherche d’un éditeur. Internet nous a été d’un grand secours, Edilivre maison d’édition en ligne*, a accepté mon projet. Un mois plus tard, au beau milieu du printemps 2013, j’ai eu le premier exemplaire de mon livre entre les mains. Mon cœur s’est mis à battre encore plus fort, mon projet prenait forme, maintenant je peux le faire partager avec les autres, ce qui a toujours été le moteur de cette grande aventure.

J’ai présenté mon livre le 1er mars 2014, lors de la scène ouverte à Dirinon avec la présence de Danielle Thomas, et le 7 juillet à Rosporden (Commission Culturelle Mutualité 29/56). Les retours sont positifs, et les critiques encourageantes. Le bouche à oreille a bien fonctionné et, de quelques exemplaires vendus, j’ai dû rapidement commander un nombre plus important. A l’heure actuelle je n’ai plus de livre en stock et je compte en recommander pour satisfaire la demande.
Ce n’est pas facile de boucler un projet aussi ambitieux, c’est encore moins facile d’écrire un bouquin, mais parfois il est possible de surmonter toutes ces difficultés pour arriver à ses fins. De la volonté, de la persévérance, et aussi de belles rencontres m’ont permis de réaliser ce rêve, et surtout de faire passer ce message aux lecteurs : nous sommes avant tout des personnes avant d’être handicapés.

Corinne .B
juin 2015

La Quatrième de couverture de « Moi Corinne, la mascotte » :
Peut-être que j’aurais eu une belle vie si je n’avais pas été handicapée, si j’avais été valide. J’aurais fait toutes ces choses que les gens peuvent faire. Cependant je pense avoir une belle vie malgré mes problèmes, et j’ai l’intention de rester vivante le plus longtemps possible, à côté de gens avec qui je me sens entourée, auprès de ma famille, des amis et des personnes qui me soignent tous les jours. Malgré mon handicap à mobilité réduite, je suis une personne à part entière. J’ai décidé de raconter mon vécu, pour changer le regard des autres, pour leur montrer qu’on est capable de faire beaucoup de choses malgré notre handicap. J’espère que cette lecture vous permettra de vous interroger sur ce monde du handicap que vous côtoyez, sans le voir réellement.

Vous pourrez trouver le livre en prenant contact directement avec Corinne au Foyer Soleil de Lorient ou sur le site de Edilivre : http://www.edilivre.com/

*Edilivre est une start-up qui a eu l’intuition en 2007 de mettre les nouvelles technologies au service de l’édition et permettre à tous les auteurs,  plus au moins expérimentés, d’éditer leurs manuscrits ainsi que de les diffuser. Edilivre édite plus de 10 000 auteurs à travers le monde (France, Belgique, Suisse, Canada, Maroc, Tunisie, Congo…) et présente un catalogue de plus de 17 000 livres, aux formats papier et numérique.