Archives de catégorie : Playlists

Hell’s Pearls : essai transformé !

hells pearls Hell’s Pearls et son public au Foyer Soleil.

L’idée du concert vient de la rencontre avec Mélina (service civique au Foyer Soleil) qui, au cours d’une discussion autour de la musique, me parle de ce groupe Hell’s Pearls dont sa sœur, Victoria n’est autre que la chanteuse. 

J’écoute leur premier CD, j’ai toujours été intéressé par la musique, le rock est un style qui me parle et m’accompagne depuis ma plus tendre enfance. Avec Mélina, nous avons le projet d’organiser une soirée concert au Foyer, et de faire découvrir le groupe à l’ensemble des résidants. Le pari est osé,  en effet « les perles de l’enfer » jouent du hard rock, une musique qui ne plaît pas forcement à tout le monde. 

Le 19 mai 2017, les Hell’s Pearls se produisent dans le restaurant du Foyer. Les résidants sont installés à table pour le dîner, et dès le premier riff de guitare de Dorian, les spectateurs sont happés par cette vague de rock n’roll : les têtes bougent, les mains s’agitent et la banane sur tous les visages. Le courant est passé, cette soirée est pour moi inoubliable et restera dans l’histoire du foyer soleil. 

Après le concert, les membres du groupe m’ont offert un moment privilégier en répondant aux questions préparées à leur intention pour le Canard Ensoleillé.

Super soirée, appréciée par tous, essai transformé, je serais ravi qu’il fasse un autre set dans notre « Zénith ». 

Hell’s Pearls : Victoria au chant, Vincent à la basse, Patrick à la batterie et Dorian à la guitare. 

hells pearls 02Les têtes bougent, les mains s’agitent…

« Faire de la musique du matin au soir, toute la vie… »

Bonsoir à tous les membres des Hell’s Pearls… Après un magnifique concert au Foyer soleil qui marquera sans aucun doute les mémoires et l’histoire du Foyer, merci de répondre à la sollicitation du Canard Ensoleillé.  

Je vais commencer par la première question : depuis combien de temps le groupe existe-t-il et comment s’est-il formé ?

Dorian : Le groupe est complet depuis le mois de mai 2016… Il a commencé par nous deux, le chant et la guitare, puis la batterie nous a rejoints. On est parti à la chasse d’un bassiste, qui est une espèce en voie de disparition et rare en Bretagne, on a trouvé un…  Maintenant les 4 membres d’Hell’s Pearls sont ensemble depuis 1an.

Quelles sont vos influences et vos sources d’inspiration ? 

Vincent : Ça dépend de chacun des membres du groupe, après ça va être le côté hard rock qui est commun à tout le monde. Pour ma part c’est Iron Maiden… 

Dorian : pour moi le meilleur groupe au monde c’est Motley Crüe

Victoria : Je suis sur du Led Zep… par contre, j’aime beaucoup le rock féminin que ce soit Pretty Reckless, ou Alestorm… 

Patrick : Tout le hard rock à partir des années 70, jusqu’au début des années 80 : Kiss, Deep Purple, Aerosmith tout ce genre de groupes… Mon groupe préféré parmi tous c’est Toto, qui n’est pas un groupe de hard rock, mais j’y retrouve vraiment tout ce que j’aime dans la musique.

Lorsque vous travaillez vos compositions, est-ce que vous avez une manière de procéder? Composez-vous la musique d’abord et écrivez-vous les textes ensuite ou inversement ?

Victoria : Jusqu’à présent on est toujours parti de la musique. Il y a un des trois qui arrive, avec un riff qu’on laisse tourner, les autres essaient de voir autour ce qui peut en sortir, ce que ça leur inspire… Il n’est pas exclu, le jour où j’ai un air de chant dans la tête, que je le propose, pour l’instant ce n’est jamais arrivé, mais ça va arriver, je les prépare tout doucement… 

Est-ce que tous les membres peuvent composer, proposer leurs idées ? Y a t-il un leader dans le groupe ?  

Vincent : Non, c’est démocratique. Tout le monde peut composer, amener sa petite idée ou un morceau presque fini, chacun apporte sa petite pierre à l’édifice pour faire une chanson complète.     

Patrick : Chacun apporte et propose ses idées, on agit vraiment de concert, il n’y a pas de leader, on est un groupe. 

hells pearls 03 Une super ambiance… 

Voulez-vous percer dans la musique, ou pour vous ce n’est que du loisir ? 

Dorian : Oui, tous on voudrait vivre de la musique, parce que quand tu te lèves le matin, la première chose à laquelle tu penses c’est le morceau que tu vas pouvoir faire, et comment tu vas le faire, les nouvelles rencontres que tu vas faire au travers de la musique, aux nouveaux messages que tu vas pouvoir transmettre, c’est le plaisir que tu vas prendre, toutes les découvertes que va t’amener la musique, et l’amour qu’elle va t’amener… Je pense que tu as vraiment envie de vivre de cela, et de faire que cela du matin au soir, toute la vie…  

Vous chantez essentiellement en anglais, fermez-vous la porte à la langue française ?

Victoria : Pour moi le français est beaucoup moins mélodieux que l’anglais, c’est une langue assez plate et morne, elle ne résonne pas dans les oreilles, donc je n’ai pas envie de la pratiquer… Je ne dis pas qu’à écouter il n’y a pas de chansons qui me touchent, ça n’a rien à voir…

Dorian : Je ne pense pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise manière de chanter, mais l’anglais c’est quand même mieux… 

Vincent : Et John Lennon a dit :  « le rock français c’est comme du vin anglais » à méditer… 

Patrick : Le rock anglais a les Rolling Stones, et le rock français a Johnny Halliday

Une question pour Victoria, avez-vous pris des cours de chant ? 

Victoria : Oui j’ai pris des cours de chant avec des profs particuliers, dont un mec génial qui a enseigné au conservatoire. Actuellement, je ne suis plus de cour mais des ateliers de chant géorgien… 

Et pourquoi le chant géorgien ? 

Victoria : Parce que le chant géorgien est un travail sur les polyphonies, c’est un peu ce que le guitariste doit faire avec toutes ses harmonies. C’est plusieurs voix avec un air différent qui ensemble donne quelque chose de formidable. Bien que je ne comprenne rien de ce qui est dit, c’est super agréable à chanter, les sonorités sont juste magnifiques. Ce n’est pas évident, mais quand c’est bien fait, avec plusieurs voix, c’est super sympa.

hells pearls 04Victoria (chant) : « on en repart le cœur énorme… » ; Patrick (batterie) : « c’était vraiment l’éclate totale… »

Encore une question pour Victoria, est ce que c’est un avantage d’être la seul femme du groupe ? 

Victoria : Non pour moi non, je ne vais pas m ‘étaler là dessus… je dirais que c’est plus ou moins l’inverse, mais ce n’est pas une fatalité non plus, c’est juste un peu plus difficile.

Dorian : Par contre pour nous c’est un avantage, parce que même si on fait n’importe quoi, le public est focalisé sur Victoria, on pourrait poser les instruments et partir, parfois il ne se rendrait pas compte, je pense à un certain concert, le premier qu’on ait fait au Petit Navire…

Quel est votre rêve ? Rêvez-vous de vous produire dans une salle ou dans un stade particulier ? 

Victoria : Au stade de France… Le premier grand concert que j’ai vu c’est au stade de France, j’y suis allée tellement de fois pour les autres… Le but premier, c’est juste pouvoir vivre de la musique, de faire quelque chose que j’aime au quotidien…

Dorian : J’y suis allé qu’une seule fois et j’ai failli perdre ma femme au milieu de la foule…Je n’ai pas réellement une salle rêvée… enfin si, la salle rêvée c’est une salle remplie de personnes avec un son de fou. Après le lieu, l’endroit…  

Vincent : Ça ne serait pas le stade de France, pour moi c’est le « stade de Bigard » le stade de France… quitte à rêver ce serait le « Budokan » à Tokyo, où a été enregistré Made in Japan de Deep Purple (Enregistré : 15-17 août 1972).

hells pearls 05Vincent (basse) : « super concert, un des meilleurs… » ; Dorian (guitare) : « merci au Foyer Soleil et à ce public formidable… »

Merci pour cette interview, ça m’a fait très, très plaisir de parler avec vous, et c’était, encore, vraiment un super concert et j’espère vous revoir sur scène bientôt, parce que franchement j’ai kiffé…  

Victoria : Je prends les devants et je pense qu’on va me suivre, c’est plutôt à nous de te remercier, on a pris un plaisir fou ce soir et d’être avec vous c’est juste merveilleux. J’espère que ce soir tu vas t ‘endormir fier de toi parce que tu as fait 4 heureux et plus du coup, tout le monde a aimé. Nous, en tout cas, on en repart le cœur énorme et des souvenirs plein la tête…

Dorian : Je voudrais dire merci au Foyer Soleil et à ce public formidable, on l’a dit plein de fois en bas, c’était vraiment, vraiment génial. Merci. 

Vincent : Je ne vais rien rajouter de nouveau, super concert, un des meilleurs, peut être le meilleur  qu’on ait fait, et je serais chaud pour un deuxième tour sans problème… 

Patrick : Le même sentiment, très fier de cette soirée avec vous, une superbe ambiance… C’est vraiment un très grand plaisir de jouer de la musique dans ces moments là avec un public comme le vôtre, c’était vraiment l’éclate totale et en plus vous nous avez apporté une grande leçon de vie, respect total…  

Merci beaucoup encore, et à la prochaine. 

Interview réalisé par Julien P.
mise en texte par Thierry G.
juin 2017

 

Ziggy, poussières d’étoile…

david-bowie-Lundi midi, Guéna m’annonce la mort inattendue de David Bowie. Vendredi dernier j’en parlais justement avec Yves le kiné, de la sortie de son dernier album Blackstar, marquant son 69éme anniversaire. Je l’ai découvert au travers de son album Let’s dance en 1983, l’année de mes 15 ans. Il était à la fois beau, élégant, dandy du rock, un homme caméléon se renouvelant constamment, à la recherche de la perfection… David Bowie m’a accompagnée pendant toutes ces années, et à l’heure de sa dernière révérence il nous laisse son ultime album, Blackstar qui est peut être son testament… David Bowie laisse un grand vide dans le rock et dans ma vie…

 Françoise. J
janvier 2016

Vieilles Charrues 2015

Coin, coin, après un an de disette, qu’il est bon de ressentir le bouillonnement de la prairie de Kerempuilh.  Cette année nous avons jeté notre dévolu sur la dernière journée avec en clôture le Roi David. Mais n’allons pas si vite, revenons sur cette après midi arrosée de ces 24ème Vieilles Charrues.

Jumelle pour voir double !
Tout juste installé sur la plate forme, je suis cueilli par un bouquet musical qui a bien vite fait de m’emporter au delà des nuages vers des destinations ensoleillées. Les Brigitte, un duo de chanteuses et musiciennes, félines et sexys,  pousse la ressemblance pour en faire qu’une. Les voix puissantes et veloutées s’accordent à merveille avec une orchestration menée par le rythme des  percussions que j’imagine venues tout droit de Cuba. Pas insensible au public des Vieilles Charrues, les sœurs de scène ont pris plaisir à communiquer leur enthousiasme d’être de la fête. Les Brigitte charmeuses… Oui, j’ai encore pris une bonne claque mais tout en  douceur cette fois. Les Vieilles Charrues ne dérogent pas à leur réputation avec une programmation éclectique et permettent de très jolies découvertes.

01 Les Brigittes source virginradio.frLes Brigittes  source  virginradio.fr

Lionel Richie show devant…
Lionel Richie aux Vieilles Charrues… un peu sceptique, mais je suis quand même curieux de le voir évoluer sur scène. Çà commence plutôt bien punchy, très pro, parfaitement maîtrisé, un show à l’américaine, qui capture peu à peu mon esprit et finalement le fait glisser dans l’univers de la musique. Tout le monde s’est laissé, comme moi, emporté par ses nombreux tubes comme un « Say You, Say Me » d’anthologie, repris par une chorale de 50 000 personnes, puis il enchaîne avec un « All Night Long » mythique. Le show est lancé, et Lionel Richie ne fait pas semblant il s’en donne à cœur joie. Ça danse, ça chante, ça crie. Un musicien, multi-instrumentiste, dans le groupe qui accompagne le grand monsieur de la soul, m’a particulièrement impressionné. Ce touche à tout joue divinement bien du saxo, de l’harmonica, de la guitare, du clavier et n’est pas mauvais au chant. Je suis content d’avoir vécu un pareil moment, et je crois que je ne suis pas le seul. Encore l’effet Vieilles Charrues, c’est pour cela qu’on y revient.

02 Lionel Richie source Fred Tanneau AFPLionel Richie source  Fred Tanneau AFP

Il n’y a pas de flum (é)  sans feu !
Qui se cache derrière Flume ? Harley Streten, jeune australien de 23 ans, qui selon la légende a produit son premier disque  avec un  logiciel  de MAO  (Musique Assistée par Ordinateur)  trouvé dans une boite de céréales. Sûrement que son univers musical ne vous est pas inconnu, illustrant notamment des publicités et des enveloppes sonores d’émission. Rythmées et à la fois planantes, ses musiques me transportent dans un écrin de coton, le personnage est aussi extraordinaire, seul en scène avec ses machines,  de ses gestes amples il occupe l’espace de façon singulière, en rythmes saccadés ou ralentis comme un chef d’orchestre avec une baguette imaginaire.

03 Flume source Jérôme Fouquet Ouest-FranceFlume source  Jérôme Fouquet Ouest-France

Le retour du roi David…
Un abonné de la prairie magique des Vieilles Charrues, David Guetta l’icône d’Ibiza, fait son grand « Come back » sur le dance floor géant de Carhaix. Sa précédente prestation en 2011 est encore dans toutes les mémoires des festivaliers avec cette boule à facettes géante, placé au dessus du public. 2015 est à mon avis encore plus fort et plus fou…  un habillage de scène impressionnant et hight tech, des écrans géants disposés sur toute la façade de Glenmor, des bouquets de lumière, des lasers, feux d’artifice, et David Guetta juché sur un balcon tel un roi contemplant ses sujets. Musicalement il a joué les nouveaux sons de son album à venir avec un clip tourné sur la mythique prairie. Le set du  plus connu des dj’ de la sono mondiale : GEANT …  et la coquille de mon fauteuil a encore cette fois tenu le coup !

04 David Guetta source Jérôme Fouquet Ouest-FranceDavid Guetta source Jérôme Fouquet Ouest-France

Encore une bonne affiche qui a calmé les blasés habituels. Toujours de bonnes surprises et de bonnes rencontres scéniques. La pluie du dernier jour n’a pas entamé l’enthousiasme des festivaliers qui sont venus très nombreux. Jean-Luc Martin, président de l’association des Vieilles Charrues, nous a annoncé que le record d’affluence a été battu, ce qui présage un 25ème anniversaire de feux (d’artifices) du 14 au 17 juillet 2016. Les paris sont lancés, les rumeurs les plus folles circulent sur la pampa carhaisienne : la bande à Bono, les kangourous électriques ou encore les petits pois aux yeux noirs sont annoncés… mais je ne m’enflamme pas et comme dit le dicton : il ne faut pas mettre la vieille charrue avant les bœufs….

Julien P
septembre 2015

Juste des gars normaux …

Juste des gars normauxSi je vous dis Dana International, Lordi ou plus près de nous Conchita Wurst*, vous me répondrez sans hésiter Eurovision ! Et vous avez raison, par ces victoires surprenantes le radio crochet le plus célèbre du vieux continent  laisse parfois les portes ouvertes aux différences, et entendre des notes dissonantes dans ce concert d’uniformité.
PKN fait partie de ceux là… Comment vous ne les connaissez pas ?
Ce groupe de 4 garçons finlandais a remporté haut la main leur finale nationale en obtenant quasiment 40 % des votes. Ils ont représenté leur pays le 23 mai, la Finlande, en demi-finale de l’Eurovision à Viennes. Ils se sont arrêtés là, mais leur venue a secoué le cocotier des strass et des paillettes. le concours Eurovision de la Chanson,  événement qui attire aujourd’hui jusqu’à 200 millions de téléspectateurs, met à l’honneur depuis plus d’un demi siècle une musique pop édulcorée et des ballades sirupeuses. L’annonce qu’un groupe s’apprêtant à faire irruption avec la vigueur d’un marteau-piqueur au milieu de l’univers ouaté de l’Eurovision a éveillé l’intérêt et la curiosité.
PKN* se  distingue par un son punk hardcore, caractérisé par des riffs de guitare agressifs, un rythme rapide et des chants criés, en bref, une aversion avérée pour la musicalité,  du punk balancé à 200km à l’heure.
Ces quadragénaires souffrent d’autisme et de trisomie 21. Tout a commencé à Helsinki en 2009, où ils se sont rencontrés dans un centre de soins pour adultes en situation de déficience intellectuelle.
A l’Eurovision ils présentent  une chanson énergique de 90 secondes Aina mun pitää, Chaque fois que je le dois. un texte qui évoque leurs obligations quotidiennes qu’ils préféraient esquiver, (comme aller chez le toubib ou prendre une douche.) Le quotidien difficile des handicapés pour mener une vie normale.

Le groupe a fait l’objet d’un documentaire en 2013 : The Punk Syndrom. Ce film montre comment ces quatre hommes se servent du punk pour exprimer leurs frustrations à l’égard des systèmes sociétaux : le chanteur Kari Aalto y hurle des paroles du type « Je ne veux pas vivre en institution/J’ai besoin de respect et de dignité dans ma vie », ou encore « Je hais le Parlement/Je hais ce monde ! »
Le guitariste Pertti Kurikka éprouve parfois des difficultés à parler mais prend littéralement feu quand il joue de son instrument. Le musicien compose aussi des paroles et des poèmes pouvant être crus voire parfois dérangeants ; certains de ses textes et illustrations ont été publiés à l’étranger et repris sur des sites dédiés au rock et à la culture pop.
Mais en creusant un peu, on découvre que ces textes expriment avant tout, de façon sincère et bien plus profonde qu’il n’y paraît, leur mal-être tout en critiquant la société et son regard sur leur handicap.
Et de déclarer avant le concours de l’Eurovision : «Nous nous rebellons contre la société mais pas de manière politique. Beaucoup de gens viennent à nos concerts, nous avons beaucoup de fans. Mais nous ne voulons pas que les gens votent pour nous parce qu’ils sont désolés pour nous. Nous ne sommes pas si différents des autres, juste des gars normaux avec un handicap mental».

Julien P., Roman Le B. et Christophe R.
Juin 2015

*Le transsexuel Dana International en 1998 pour Israël avec la chanson « Diva », Conchita Wurst,le travesti à barbe, avec « Rise Like a Phoenix » pour l’Autriche en 2014 ou le groupe  métal  composé de monstres, qui a sacré la Finlande en 2006 avec « Hard Rock Hallelujah ».)
*Pertti Kurikan Nimipäivät (ce qui signifie en finnois “la fête de Pertti Kurikan”, Pertti Kurikan étant le nom du guitariste dans le groupe),