Film
fantastique produit en Belgique de 1h 54 min réalisé par Jaco van
Dormael sorti sur les écrans en septembre 2015. Le film a été
récompensé par 5
Magritte
(équivalent au César en France) dont celui du Meilleur film, du
Meilleur réalisateur, du Meilleur scénario et de la Meilleure
musique originale. Hormis Catherine
Deneuve,
le reste du casting du film est entièrement composé de comédiens
belges parmi les plus célèbres de leur génération. Beaucoup
travaillent pour la première fois avec Jaco
Van Dormael, à
l’image de Benoït
Poelvoorde,
Yolande
Moreau ou
François
Damiens.
D’autres, en revanche, avaient déjà tourné pour le cinéaste belge
comme Serge
Larivière dans
Mister
Nobody ou
Didier
De Neck pour Le
Huitième jour.
L’histoire :
Dieu existe. Il habite à Bruxelles. Il est odieux avec sa femme et
sa fille. On a beaucoup parlé de son fils, mais très peu de sa
fille. Sa fille c’est moi. Je m’appelle Ea et j’ai dix ans.
Pour me venger j’ai balancé par SMS les dates de décès de tout
le monde…
Un
conte contemporain…
Selon Jaco Van Dormael, Le Tout Nouveau Testament emprunte au registre du conte, notamment dans sa forme, de telle sorte qu’une personne n’ayant pas reçu d’instruction religieuse puisse rapprocher le film à des contes célèbres tels que « Le Petit Chaperon Rouge » ou « Alice au pays des merveilles ». Le réalisateur a souhaité pousser le registre du conte jusque dans les décors et les accessoires, à l’image du tunnel reliant la machine à laver de l’appartement de Dieu au Lavomatic qu’emprunte Ea puis son père.
Van
Dormael a
souhaité poser sa caméra dans une seule ville : Bruxelles. Le
réalisateur tenait en effet à montrer la ville dans laquelle il
habite et où le mélange culturel et linguistique est important.
D’autre part, le fait de situer Le
Tout Nouveau Testament dans
la capitale belge répond également à un enjeu dramatique puisque
Jaco
Van Dormael voulait
que son film existe dans un lieu tangible, une ville qui soit en
permanence en travaux et où rien ne fonctionne.
La villa soleil nous a invités à organiser un ciné-goûter dans leurs locaux à Pont-Scorff. Nous avons choisi le film, et l’équipe de la villa a préparé le goûter.
Situées
dans un lotissement, au bord de la voie verte, les deux maisons
accueillent
5 jeunes adultes autistes plus deux accueils de jour et 5 autres
jeunes polyhandicapés, en attendant l’ouverture de la nouvelle
structure à Lanester.
Une vaste pièce à vivre lumineuse, attenante à une grande cuisine ouverte sont les points de rassemblement de leurs occupants. Dans le prolongement se situent les chambres, la salle bain et le bureau du personnel.
Nous
avons été accueillis par la petite communauté de la villa,
heureuse d’avoir de la visite en ce samedi du milieu du mois de mars.
Nous nous sommes installés face à l’écran, le film que nous avons
proposé peut démarrer. L’assistance a été attentive, malgré la
longueur du programme. Minuscule
– La vallée des fourmis perdues,
ce film d’animation à la particularité d’être muet, les
dialogues sont suggérés par des sons que produisent les insectes,
héros de cette aventure qui se déroule dans des paysages alpestres.
Nous avons pris ensemble un copieux goûter, il était d’ailleurs très attendu par certains résidents de la villa.
Heureuse de cette rencontre,
notre petite troupe, composée de Mélanie, Charline, Nathalie et
Roman, est prête a revenir à la villa, en faisant attention à
proposer un programme plus court.
Thriller américain de 1h 49 min, réalisé par Kenneth Branagh, acteur, réalisateur, scénariste et producteur britannique, sorti sur les écrans en décembre 2017. Kenneth Branagh alterne représentations théâtrales avec sa propre compagnie la Renaissance Theatreet le cinéma en tant que comédien et réalisateur. Sur un registre classique, il adapte au cinéma son auteur favori William Shakespeare (Henry V (1989) , Beaucoup de bruit pour rien (1993), Hamlet (1996)…) et surprend avec la réalisation de la superproduction Cendrillon (2015) , adaptation du classique de Disney, ou encore avec Thor (2011) un blockbuster adapté des comics Marvel, un long métrage fantastique mais à l’intrigue toute shakespearienne.
Avec
Le Crime de
l’Orient-Express,
non content de mettre en scène, Kenneth
Branagh
s’offre le rôle d’Hercule
Poirot
et s’entoure d’un casting 4 étoiles, composé de Johnny
Depp,
Michelle Pfeiffer,
Penelope Cruz,
Willem Dafoe, Judi
Dench
et Daisy Ridley.
Mort sur le Nil sortira en septembre 2020, avec toujours Kenneth
Branagh derrière et devant la
caméra enHercule
Poirot…
L’histoire :
Le luxe et le calme d’un voyage en Orient Express est soudainement
bouleversé par un meurtre. Les 13 passagers sont tous suspects et le
fameux détective Hercule Poirot se lance dans une course contre la
montre pour identifier l’assassin, avant qu’il ne frappe à
nouveau. D’après le célèbre roman d’Agatha Christie.
Un parcours incroyable
Durant ses 50 ans de
carrière, Agatha Christie a signé 66 romans policiers, 150
nouvelles et plus de 20 pièces de théâtre, qui se sont vendus à
deux milliards d’exemplaires. Seule la Bible et William Shakespeare
ont fait mieux ! Ses romans ont été édités dans plus de 100
langues, ce qui fait d’elle l’auteure la plus traduite de tous
les temps et plus de 150 œuvres audiovisuelles se sont inspirées de
ses écrits. Elle a eu l’occasion, à de nombreuses reprises,
de se rendre au Moyen-Orient à bord de l’Orient-Express. Ses
voyages lui inspirèrent plusieurs romans tels que Le Crime
de l’Orient-Express, Mort sur le Nil, Meurtre en
Mésopotamie, Rendez-vous avec la mort ou encore
Rendez-vous à Bagdad.
L’Orient-Express relie Londres et Paris à Istanbul de 1883 à 1962,
avec seulement deux interruptions correspondant aux deux guerres
mondiales. Ensuite, le trajet est réduit et ne roule plus que
jusqu’à Bucarest en 1962, Budapest en 1992 et Vienne en 2001. Le
train ne fait plus que l’aller-retour entre Strasbourg et Vienne à
partir de 2007, avant de disparaître totalement en 2009. La ligne
passe par le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Autriche, la
Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie, la Serbie, la Bulgarie et la
Turquie.
Le
court métrage représente un véritable tremplin, un laboratoire
d’essais, où
il est possible de tout tenter ou presque. Il demande beaucoup moins
de moyens mais impose de rassembler toutes les qualités d’un long
métrage dans une durée plus courte. C’est dans ce format que se
sont aussi développées les écoles les plus notoires du film
d’animation, expérimental, du documentaire, du cinéma militant…
Le court métrage peut offrir, également, la possibilité de
développer une œuvre personnelle. Pour d’autres cinéastes le
format n’est pas décisif en soi, mais il est choisi en fonction du
sujet traité, ils alternent longs et courts métrages dans leur
carrière.
En France, le court métrage
n’excède pas 1 600 mètres en format 35mm, soit une durée
d’environ 59 minutes, les films de plus de 30 minutes sont
appelés moyens métrages, et très courts les films dont la durée
n’excède pas trois minutes (titre et générique non-compris).
Les
films courts sont très peu projetés dans les salles de cinéma,
hormis en festival ou dans certains cinémas associatifs Art et
Essai. Ils trouvent leurs places à la télévision et sur internet.
Des plateformes de diffusion ont émergé depuis quelques années,
offrant à ces films une nouvelle vie permettant l’accès à un
public mondial grâce au sous titrage.
De
nombreux festivals diffusent et mettent à l’honneur ce format. Le
plus connu est le Festival international du court métrage de
Clermont-Ferrand, les ans début février, qui est plus le grand
festival consacré au court métrage au monde en termes d’entrée.
Paris, Lille, Bordeaux, Nice, Toulouse, Aix-en-Provence, Angoulême…
et plus près de chez nous le Festival Européen du Film Court de
Brest, explorent ce domaine cinématographique très prolifique et
inventif. Le programme que nous présentons est issu de cette
manifestation et plus précisément du concours Estran du
scénario de films en Bretagne.
Les lauréats ont vu leur film
produit, et ont bénéficié d’un accompagnement à la réalisation
et d’un parcours de formation. Au terme de l’aventure, les films
sont diffusés sur les chaînes partenaires et en festivals.
Emilie
Muller de
Yvon Marciano, 1993 : le bout d’essai d’une jeune comédienne…
Baignade
obligatoire de
Olivier
Pouteau, 2000 : un maître nageur qui ne sait pas nager…
tourné à Groix.
Comptes
pour enfant
de Gaël Naizet, 2003 : Chez les Grall, lors des soirées
d’anniversaire, on passe les plats, mais jamais l’éponge…
Clôtures
de
Mickaël Ragot, 2007 : lui un jour aussi s’occupera des
vaches…tourné à Lanrivoaré
(canton de Saint-Renan)
En
boîte de
Mathieu Paquier,2010
: sa
mutation a été acceptée par le Ministère de la Communication : il
va pouvoir parler à des gens.
Corinne,
tu disais que la vie est fragile comme une boule de cristal… elle
s’est brisée en ce début d’année, en plein cœur de l’hiver,
laissant un grand vide et un grand silence. C ‘est vrai que tous
les résidents savaient quand tu étais au foyer. Du bruit tu en
faisais : tu parlais fort, tu riais de bon cœur, le son de ta
télé au max, tu criais aussi quand ça ne marchait pas comme tu le
souhaitais… Ton caractère affirmé faisait des étincelles qui
pouvaient parfois provoquer un incendie. Alors il fallait l’éteindre,
et la vie reprenait son cours.
Tu
avais, avant tout, un grand cœur, une générosité débordante,
toujours à t’inquiéter des autres même si parfois tu les envoyais
sur les roses.
Tu
venais nous rendre visite au journal régulièrement, tu t’informais
de l’avancée de notre travail. Tu as d’ailleurs participé plusieurs
fois à l’écriture d’articles dont Vivre
sans rein
(2014), Un
livre, pour faire bouger ?
(2015) dont est tiré cet extrait :« Pour
moi être avec les autres, leur rendre service, les faire rire, c’est
vivre et profiter de la vie, et surtout de ne pas rester seul entre
quatre murs. C’est ma façon de m’identifier à une « mascotte »,
pour qu’on se souvienne de moi comme quelqu’un de généreux. ».
Toujours
à fond, mettant ton grain de sel dans les conversations des autres,
passant de table en table au restaurant comme pour faire ton marché
des derniers potins, ta vie était surtout rythmée par les séances
de dialyse, trois fois par semaine, d’où ces derniers temps, tu
revenais souvent fatiguée. Cela ne t’empêchait pas, après un peu
de repos, de venir à la Cordée mettre un peu d’ambiance, boire le
café, manger des « fraises Tagada » avec Éliane et
toute l’équipe que tu avais plaisir à retrouver.
Des
choses tu en as faites, tu n’avais peur de rien, et les projets
faisaient partie de ton ADN. Tu as été gardienne de foot fauteuil
au club des Albatros, tu as nagé avec les dauphins à Antibes, tu as
participé avec l’association aux Idées Détournées à Lorient, tu
as été en séjour au foyer des Albisias à Ajaccio en Corse, tu es
montée sur les planches avec l’ADJ, tu as écrit « ton »
livre : « Moi,
Corinne, la mascotte »
aidé
par Danielle Thomas (animatrice d’ateliers d’écriture) sur ta vie et
surtout pour faire changer le regard des valides sur les handicapés,
d’ailleurs tu avais presque fini le deuxième tome…
Tu
appréciais particulièrement les sorties avec les résidents du
Foyer : assister aux concerts, le dernier en juin 2018 Calogero
au Zénith à Nantes, les bonnes « bouffes » au
restaurant , les balades au bord de mer, boire un pot le week-end à
la Base, les cavalcades de Scaër, de Guémené/Scorff ton fief
familial…
En
début d’année, tu as voulu marquer les 20 ans de ton arrivée au
Foyer Soleil. On a trinqué ensemble à cet événement, on ne savait
pas que c’était la dernière fois qu’on riait ensemble, on ne savait
pas que c’était la dernière fois qu’on était heureux ensemble…
« Peut-être
que j’aurais eu une belle vie si je n’avais pas été handicapée,
si j’avais été valide. J’aurais fait toutes ces choses que les
gens peuvent faire. Cependant je pense avoir une belle vie malgré
mes problèmes, et j’ai l’intention de rester vivante le plus
longtemps possible… » (Moi, Corinne, la mascotte)
Corinne,
tu resteras vivante dans nos cœur et nos pensées…
Ronan LB, Valérie P, Christophe R & Yoann LM.Janvier 2019
2018 a
été aussi marquée, par le départ de deux résidents, Thierry en
plein cœur de l’été et Corinne en ce tout début d’année. Deux
fortes personnalités qui laissent un grand vide dans nos vies au
foyer. Nous pensons très fort à eux, ils restent présents dans
nos cœurs et nos mémoires.
De
quelles couleurs sera teintée cette nouvelle année 2019 ? En
attendant d’en faire un bilan chromatique, nous vous souhaitons,
chers lecteurs, la plus belle des années… N’hésitez pas à nous
contacter pour donner vos avis et idées, on compte sur vous…
Film d’animation américain de 1h 27min, réalisé par Yarrow Cheney (chef décorateur de Moi moche et méchant 2) et par Chris Renaud (réalisateur de Moi moche et méchant 1 et 2), sorti sur les écrans en juillet 2016. Le doublage français de Comme des bêtes a été assuré par Philippe Lacheau, héros de Babysitting, qui joue le rôle du chien Max. François Damiens prête quant à lui sa voix à Duke, le vilain toutou qui va bouleverser la vie de Max. Florence Foresti est également de la partie dans la fourrure de Chloé, une chatte franche du collier et Willy Rovelli (Fort Boyard) campe Pompom, un lapin siphonné.
L’histoire : SHAPE SHAPE La vie secrète que mènent nos animaux domestiques une fois que nous les laissons seuls à la maison pour partir au travail ou à l’école. L’idée de départ
L’idée de Comme des bêtes est venue à Chris Meledandri, créateur et fondateur des studios Illumination, en observant ses propres animaux de compagnie : « En fait pour le film je me suis servi de tous les animaux de compagnie de ma famille. J’ai vécu avec un chat, des chiens et un oiseau, et je me suis aperçu qu’ils constituent un capital affectif énorme. Dès qu’on rentre à la maison, leur joie à notre simple vue, nous inciterait presque à nous demander si ils n’ont pas fait de grosses bêtises pendant notre absence et si ils n’exagèrent pas un peu pour nous donner le change. C’est une question que tout le monde s’est posée un jour… »
l’équipe du film s’est inspirée aussi de toutes les expériences de ses membres concernant leurs animaux de compagnie : « Dans ma famille on a eu tous les animaux domestiques possibles et imaginables, du Setter Irlandais à la tortue en passant par le chat, le lézard, le cochon d’inde, les rongeurs, ou le poisson. Mais ils ne sont pas la seule source d’inspiration du film. Tout le monde y est allé de son expérience et de ses observations », confie le réalisateur Chris Renaud.
il faut à peu près 6 mois de travail pour saisir, retranscrire et animer la gestuelle d’un personnage d’après l’observation attentive des expressions et de la gestuelle animale…
SHAPE SHAPE SHAPE SHAPE SHAPE SHAPE
Les derniers préparatifs de notre projet Futuroscope sont bouclés : les bagages, l’intendance, les réservations confirmées… Bref, nous sommes prêts à partir. Avec Charline, Françoise J, Nathalie, Sébastien et Olivier accompagnés de Laurianne, Lucie et Julie, nous avons pris la route par une belle matinée de mai, pour la région Poitou/Charente, avec au programme, une escale au Futuroscope et une autre à l’île de Ré.Après quelques heures de route dans la bonne humeur, nous arrivons au gîte de Surgères qui sera notre quartier général pendant notre séjour, idéalement placé entre le parc d’attraction et l’île aux roses trémières. La découverte de notre nouvel espace de vie nous conforte, bien adapté avec un environnement extérieur agréable. Les 3 chambres sont distribuées rapidement : une pour les garçons une autre pour les filles et la troisième pour nos accompagnatrices. Chacun a mis la main à la pâte pour la préparation de notre premier repas commun : une quiche lorraine…
Le lendemain cap vers l’aventure sous un soleil radieux. La première attraction testée par notre bande d’intrépides, le cinéma 4 D qui nous a transportés au cœur de la « Vienne dynamique » : sièges animés, effets de vitesse, eau, vent…cette attraction propose un voyage touristique décapant et plein d’humour… Après un pique-nique revigorant, nous avons poursuivi, pour les plus courageux, avec la Gyrotour, qui est un observatoire circulaire qui s’élève à 45 mètres au-dessus du sol, pour profiter d’un panorama exceptionnel sur l’ensemble du site du Futuroscope et de la campagne environnante. Puis en voiture… avec Sébastien Loeb, 9 fois Champion du Monde des Rallyes. Bien calés dans leur siège baquet dynamique, Olivier et Sébastien ainsi que Françoise, Laurianne et Julie ont expérimenté la conduite sportive, équipés de casque de réalité virtuelle… Espérons que les deux gars, emportés par leur élan ne mettront pas en application la conduite explosive du Champion du Monde des Rallyes…
Tout en confiance, profitant du soleil de ce mois de mai, un très gros orage s’est soudainement invité, en déversant son lot de grêlons, de pluie et d’éclairs et surtout provoquant de violentes bourrasques de vent qui rendaient malheureusement impossible toute poursuite de la visite. Suite à cet aléa météo, le parc a fermé ses portes. Un peu déçus d’avoir écourté notre journée, nous sommes rentrés au gîte, avec malgré tout, un grand sourire… Après la pluie vient le beau temps !
En effet, l’adage n’a pas menti. Le lendemain un soleil éclatant est au rendez-vous, cap sur Ré la blanche… Les paysages maritimes, les plages de sable blanc plongeant dans les eaux turquoise, les maisons blanches avec des volets bleus ou verts, le phare des baleines, le Bois de Trousse-Chemise , chanté par Charles Aznavour… nous avons finalement fait une halte à Saint-Martin en Ré, petit port de pêche, pour profiter de la douceur du climat, du ciel bleu azur et de l’ambiance avec déjà un air de vacances. Journée relax avec restaurant le midi et flânerie dans les rues de Saint Martin, ponctuée de petites emplettes, nous avions surtout besoin de nous protéger du soleil et l’achat de chapeaux nous était indispensable… Le retour fut joyeux avec un arrêt Mac-Do à Nantes, qui n’a pas manqué de réjouir toute notre petite troupe. Nous sommes tous prêts à repartir, nous avons d’ailleurs des projets plein la tête. Se retrouver hors du Foyer et de son quotidien permet de construire d’autres rapports entre nous, nous apporte une bouffée d’air, un dépaysement et créer de ces bons moments de nombreux souvenirs.
Merci aux filles qui nous ont accompagnés durant ce séjour…
Thierry
tu es descendu de Poullaouen, perché sur tes Menez Du, pour venir
t’installer ici dans le sud, à Lorient, à l’occasion de
l’agrandissement du Foyer Soleil en 1996. Tu t’es familiarisé avec
la ville, toi le gars de la campagne. Tu as exploré ses quartiers,
et défriché les moindres recoins de ses rues et ruelles. Attentif à
tout, plus rien de la ville n’avait de secret pour toi. Tu
connaissais les histoires, et les curiosités de chacunes d’entre
elles. Tu en as dressé une géographie utile à nos déplacements en
fauteuil, avec les raccourcis, les accès faciles ou au contraire à
éviter, les sites en travaux, les chantiers futurs…
Thierry,
je n’oublierai jamais les balades que nous faisions ensemble.
C’était ta façon de partager avec bienveillance, de transmettre tes
connaissances et tes observations du terrain, de faire confiance, un
peu comme un éclaireur qui guide les pionniers dans la plaine du
grand Ouest. Tout ce que nous avons fait ensemble me permet de voler
de mes propres ailes, d’être plus libre, et c’est à mon tour
maintenant de transmettre aux autres ce que tu m’as appris.
Thierry,
combien de fois n’avons-nous pas été déçus par les performances
du FCL… tu as été pendant de nombreuses années, avant leur
installation au centre de Kerlir, un fidèle aux entraînements du
club lorsqu’il se déroulaient au stade du Moustoir. Tu avais une
proximité amicale avec une bonne partie des joueurs de l’équipe,
que tu interpellais, lors des rencontres, par leur prénom suivi d’un
qualificatif chaleureux : « Bien le gros Audar… »…
On y
retournait quand même, sans rechigner, dans notre tribune fétiche,
nous y avions nos habitudes, c’est là aussi que nous avons connu les
plus belles heures de Lorient. Animés par la passion, qu’il pleuve,
qu’il vente, qu’il fasse froid, nous étions des fidèles supporters.
Tu nous « bichonnais » avec tes pique-niques
« premium » : café chaud en hiver, boissons
fraîches aux beaux jours, apéro, saucisson… que de bons moments
passés ensemble.
Thierry,
tu m’avais surnommé ton « Padawan »… c’est vrai que
dès mon entrée au Foyer Soleil en janvier 2006, tu m’as pris sous
ton aile, comme un grand frère attentionné, souhaitant
m’accompagner pour que je sois plus indépendant dans la vie, dans la
ville, me donnant des clefs pour mieux avancer dans la société.
Thierry,
j’aurais encore tant de choses à te dire, c’est vrai qu’on a traîné
un peu à écrire ces quelques mots pour toi, peut être pour te
garder encore un peu auprès de nous. Je sais que tu aimais que les
choses se fassent séance tenante, la rigueur et le tempérament
entier qui sont tiens auraient fait des étincelles. D’ailleurs, tu
n’hésitais pas à aller porter la voix des résidents au conseil de
la vie social ou auprès de la direction, argumentant nos
revendications avec ténacité et pragmatisme. Ta franchise pouvait
aussi te jouer des tours. Des paroles étaient alors lancées,
pouvant blesser tel un projectile, ton caractère d’homme fier
t’interdisait de faire demi tour.
Thierry,
tu resteras dans nos mémoires et dans nos cœurs, comme un homme
épris de liberté, avec un charisme et une grande personnalité, qui
n’a eu de cesse de faire entendre un peu plus fort et un peu plus
haut notre parole, qui a trop souvent bien peu d’écho. C’est à nous
maintenant de suivre le sillon que tu as tracé, d’y mettre de
l’énergie pour continuer ton travail dans le dialogue et la
passion tout en restant vigilants.
Pour
conclure je laisse le mot de la fin à « Voisin » qui
dans son éloquence légendaire résume à merveille notre état
d’esprit à nous tous, ici au Foyer : « tu nous manques, tu
nous manques, tu nous manques…»
Julien
P.
décembre
2018
Je
n’aurais jamais imaginé écrire ces quelques mots pour toi dans ces
circonstances. Toi qui paraissais si fort, assis dans ton fauteuil,
droit comme un I, le crane rasé et la barbe soignée, tel un
colosse de la mythologie, tu en imposais… Tu m’as toujours
impressionnée, peut-être que tu en jouais. On a eu parfois des mots
piquants, mais je tenais sincèrement à t’accompagner, comme
d’autres, une dernière fois sur tes terres, pour te témoigner ma
tendresse. J’ai encore une fois beaucoup pleuré, ce qui avait, je le
sais, le don de t ‘énerver….
Françoise
J
Lorsque
tu étais alité, j’allais souvent te voir, et nous discutions de
choses et d’autres, de foot bien sûr, des « exploits »
du FCL, des potins du foyer, du passé… Nous passions alors de bons
moments ensemble. Ton départ nous a tous pris de court. Au printemps
tu allais mieux et je me souviens encore de t’avoir croisé sur la
place de la Liberté à Keryado, en mai dernier, avec ta longue barbe
et ton légendaire chapeau, tu revenais sans doute d’une de tes
virées habituelles. La vie avait alors repris son cours, je me suis
senti rassuré et tout allait bien…
Cette année, le Championnat de France de sarbacane s’est déroulé à
Villefontaine (banlieue de Lyon) du 12 au 14 octobre 2018.
Accompagnés de Sylvie, nous avons rejoint Le club Trégor Sarbacane
à Saint-Brieuc, et nous avons fait le voyage ensemble dans un bus
aménagé. Le départ très tôt le matin a nécessité pour nous
lorientais une nuit étape hôtel à Saint-Brieuc, dans une chambre
malheureusement pas adaptée. Pour parcourir ce trajet de 875 km,
nous avons mis 14 heures. C’est très long et fatigant, j’ai dormi un
peu et regardé des vidéos sur l’écran du bus.
Après
avoir repéré la salle de sport où aura lieu la compétition, nous
nous sommes installés à l’hôtel. Malgré un bon accueil, les
chambres proposées n’étaient encore là, pas adaptées : salle
de bain trop petite avec une marche pour accéder à la douche, des
toilettes sans barre d’appui, un lit confortable mais pas de
possibilité de poser mes affaires à proximité… Le lendemain un
petit déjeuner copieux et convivial nous attendait… place à la
compétition…
Le
tournoi a commencé à 11heures le samedi, j’ai remporté la première
manche, j’ai fait égalité à la deuxième et la flèche en or*
(cible du haut) m’a été fatale… Toujours le même problème, le
contrôle du stress… L’après-midi, j’ai joué la consolante*, en
deux manches que j’ai remportées. Je suis satisfait de ce week-end
de compétition, mais il faut que je maîtrise encore plus les
tensions provoquées par la compétition. Rendez vous l’année
prochaine pour, peut-être, être cette fois sur la plus haute
marche.
*En
cas d’égalité parfaite, les compétiteurs
se
départagent avec la flèche en or : tirer flèche par flèche
jusqu’à ce qu’un tireur marque plus de points que son
concurrent.
*Les
non qualifiés du tir de qualification se retrouvent dans une
consolante.
Toutes de rose vêtues, 10. 000 femmes se sont élancées dans les rues de Lorient en ce petit matin frisquet de début d’octobre. Nous étions contentes d’être au départ de la Lorientaise pour représenter le Foyer Soleil et la Mutualité. Nous étions accompagnées par le personnel du foyer et l’équipe de direction.
Dans une ambiance bon enfant, nous avons accompli les trois quarts du parcours, ce qui est pour nous un petit exploit. L’important était de participer à cette manifestation, qui a pour but de récolter des fonds pour la lutte contre le cancer du sein. Malgré un temps froid et venteux nous avons passé ensemble une bonne matinée. Merci à celles qui ont rendu cette sortie possible.
Film d’animation et d’aventure français, luxembourgeois & américain de 1h 27min, réalisé par Alexandre Espigares, sorti sur les écrans en mars 2018. Couronné au Festival du Film d’Animation d’Annecy 2016, le réalisateur n’en est pas à sa première récompense puis qu’en 2014 il obtient l’Oscar du meilleur court métrage d’animation avec Mr Hublot. Croc-Blanc (titre original : White Fang) est un roman de l’écrivain américain Jack London publié aux États-Unis en 1906. En France, il est paru pour la première fois en 1923 dans une version sensiblement raccourcie. Le roman, adapté plusieurs fois au cinéma, relate l’histoire d’un chien-loup né à l’état sauvage d’une mère mi-chienne mi-louve et d’un père loup, se trouvant confronté au monde des hommes. Croc-Blanc d’Alexandre Espigares est la huitième adaptation du livre sur grand écran, depuis le Croc-Blanc de Lucio Fulci en 1973. Pour la version française, Virginie Efira, Raphaël Personnaz et Dominique Pinon se chargeront de faire revivre l’histoire de ce chien-loup.
L’histoire : Croc-Blanc est un fier et courageux chien-loup. Après avoir grandi dans les espaces enneigés et hostiles du Grand Nord, il est recueilli par Castor Gris et sa tribu indienne. Mais la méchanceté des hommes oblige Castor-Gris à céder l’animal à un homme cruel et malveillant. Sauvé par un couple juste et bon, Croc-Blanc apprendra à maîtriser son instinct sauvage et devenir leur ami.
Du point de vue de Croc-Blanc
Le récit se fonde sur l’expérience de Jack London dans le Grand Nord canadien lors de la ruée vers l’or du Klondike. Il reflète ses vues sur le comportement des êtres humains dans les différentes sociétés qui s’y rencontrent : pionniers rustres et brutaux voire cruels, ingénieurs des mines éduqués, amérindiens vivant en harmonie avec les animaux et la nature.
La focalisation majeure du livre est celle des animaux, le livre étant principalement écrit du point de vue de Croc-Blanc. L’histoire fait écho à celle d’un roman de London, L’Appel de la forêt , dans lequel un chien de compagnie revient cette fois-ci à l’état sauvage.
Garder l’esprit du roman Jack London
Avec Croc-Blanc, l’équipe a pour ambition de signer un film d’animation familial dont le ton et le propos sont plus adultes que ce que le genre a l’habitude d’offrir. Ainsi, le réalisateur Alexandre Espigares a immédiatement eu en tête le western italien et a rejeté l’idée de doter les animaux de la parole ainsi que de ponctuer le récit par des chansons. Il précise : « Sans vouloir dénigrer quoi que ce soit, je trouve que les films d’animation ont souvent tendance à sur-expliquer l’intrigue, à trop prendre le spectateur par la main. »
De même, le directeur artistique Stéphane Gallard tenait à participer à un projet audacieux qui rend hommage à l’esprit du roman : « Croc-Blanc est transgénérationnel. Il parle des étapes pour grandir, des premiers pas maladroits, des premières rencontres interrogatives et dangereuses, des bonnes rencontres qui vous rendent capables de faire des choix de vie. C’est un roman plutôt dur, d’aventures, initiatique mais c’est aussi une critique sociale, une peinture de l’époque. »
Drame de 2h 14min réalisé par Xavier Beauvois sorti sur les écrans en décembre 2017. Le réalisateur Des hommes et des Dieux – multi-récompensé au festival de Cannes et au César (2010) – est aussi un acteur à l’occasion, notamment pour Michel Deville (Aux petits bonheurs, 1994), Jacques Doillon (Ponette, 1996) et Philippe Garrel (Le Vent de la nuit, 1999). On peut le voir en Louis XVI dans Les Adieux à la reine (2011) de Benoît Jacquot, ou encore, toujours dans de petits rôles, dans Django (2016) de Étienne Comar ou Chocolat de Roschdy Zem la même année.
Si Nathalie Baye et sa fille Laura Smet, réunies pour la première fois au cinéma, sont les têtes d’affiche des Gardiennes, c’est Iris Bry qui s’impose comme le personnage principal. Cette dernière, totalement inconnue, n’avait jamais mis les pieds sur un plateau de cinéma avant de décrocher le rôle de Francine d’une manière insolite. C’est par le plus grand des hasards que la directrice du casting, Karen Hottois, rencontre Iris Bry à la sortie d’une librairie. Elle l’arrête et lui demande si elle serait d’accord pour passer des essais. « Cela s’est joué à quelques secondes : un peu plus tôt, un peu plus tard, la rencontre n’aurait jamais eu lieu, et Iris, ce miracle, n’aurait jamais fait de cinéma ! », confie Xavier Beauvois.
Adapté à partir du roman éponyme d’Ernest Pérochon (1924), Les gardiennes est un film féministe sur la guerre, bien que la guerre ne soit jamais montrée explicitement, mais plutôt suggérée.
L’histoire : 1915. A la ferme du Paridier, les femmes ont pris la relève des hommes partis au front. Travaillant sans relâche, leur vie est rythmée entre le dur labeur et le retour des hommes en permission. Hortense, la doyenne, engage une jeune fille de l’assistance publique pour les seconder. Francine croit avoir enfin trouvé une famille…
Remplacez sur le champ du travail ceux qui sont sur le champ de bataille !
L’ordre de mobilisation générale est affiché le dimanche 2 août 1914. Dans les campagnes et les villes, le tocsin et le tambour public annoncent la nouvelle. Dans les campagnes, les hommes mobilisés laissent les moissons en cours et partent vers les casernes. Les animaux de bâts (bovins, chevaux) sont réquisitionnés par l’armée. Les chevaux seront attelés et tireront les canons, alors que les bovins seront consommés à raison de près de 35000 par jour.
Le 7 août 1914, René Viviani, le Président du Conseil, qui songe alors à une guerre courte, fait appel aux femmes pour qu’elles achèvent la moisson puis qu’elles entreprennent les travaux de l’automne : «Debout femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la Patrie. Remplacez sur le champ du travail ceux qui sont sur le champ de bataille ! Préparez-vous à leur montrer, demain, la terre cultivée, les récoltes rentrées, les champs ensemencés ! Il n’y a pas, dans ces heures graves, de labeur infime. Tout est grand qui sert le pays. Debout ! A l’action ! A l’œuvre ! Il y aura demain de la gloire pour tout le monde… »
Il s’agit alors de se substituer toutes affaires cessantes aux millions d’hommes mobilisés juste au moment des récoltes. La France était un pays à forte dominante rurale. La mobilisation a vidé les campagnes de leurs forces vives. Ceux qui restaient se sont retrouvés seuls face aux travaux de la ferme. Les travaux agricoles, auxquels les femmes n’ont pas été préparées, exigent une grande force physique. Elles ont relevé le défi avec beaucoup de courage et c’est à elles qu’il incombe de prendre en charge la vie de la ferme. Elles permettent ainsi de nourrir les civils et les soldats. On les surnomme « les gardiennes« .
Le rôle fondamental que les femmes ont joué dans l’effort n’a pas été reconnu après guerre. Elles n’ont même pas obtenu le droit de vote contrairement aux Britanniques et aux Américaines. La France retrouve son conservatisme et les femmes leur rôle d’avant-guerre d’autant que l’on veut qu’elles fassent des enfants pour remplacer les morts. La guerre n’a pas engendré une rupture psychologique sauf dans une certaine frange de la société.
Le comité de rédac’ septembre 2018
Ciné Goûter
Dimanche 4 novembre 2018
à 15h en cafét’
Ce que j’en pense : Ce début de mois de novembre 2018 marque partout en France, les commémorations du centenaire de l’armistice de la Première Guerre Mondiale. Ciné-Goûter a participé à cet hommage en proposant Les Gardiennes, film de Xavier Beauvois, retraçant le destin sur fond de ruralité, de trois femmes confrontées à l’absence dans la France du début du 20ème siècle, en proie à ce conflit mondial très destructeur. Le point de vue, le rôle indispensable à l’effort de guerre et les espoirs d’émancipation des femmes restées à « l’arrière », dans la tourmente de la Première Guerre Mondiale, ne sont quasiment jamais montrés. Cet hommage tout en sobriété éclaire ce pan de l’histoire. Par son ampleur esthétique inspirée à la fois par le clair-obscur de Georges de La Tour, par la peinture paysanne de Jean-François Millet et la puissance de ses interprètes, Les Gardiennes se révèle un beau moment de cinéma.
L’APF
(Association des Paralysés de France) a organisé ce rassemblement,
au centre ville, pour dénoncer la loi Elan* qui est entrée en
application en septembre 2018. Elle concerne l’accessibilité des
logements et la revitalisation des centres-villes avec un mot d’ordre
: “accéder7exister”. Nous nous sommes retrouvés sur la place
Aristide Briand, munis de nos pancartes représentant le pictogramme
d’une personne en fauteuil : verte pour les boutiques accessibles,
orange pour celles en cours d’aménagement, et rouge pour les
commerces qui n’ont aucune intention de ne rien faire et préfèrent
payer une amende.
Nous
arrivons devant d’un célèbre magasin de beauté et de soin du
corps, 3 marches nous accueillent. Nous interpellons les vendeuses et
leur demandons comment faire pour choisir et acheter un produit.
Elles nous proposent très simplement de les apporter sur le trottoir
et la transaction se fait également dans rue. (pancarte rouge )
Plus
loin une banque, avec un aménagement prévu mais impraticable pour
une personne en fauteuil seule…
Certains
commerces disposent de pan incliné, installé à la demande, plus ou
moins sûr : trop étroit, parfois bancal… les lignes podotactiles
sont quasiment inexistantes à l’entrée des magasins…
Nous
avons trouvé des sites accessibles : une boulangerie rue de la
Patrie et une cave à vin où toutes les conditions sont réunies :
rampe d’accès, espace suffisant pour faire une manœuvre dans
l’établissement… et nous avons délivré des panneaux verts à la
plupart des cafés des environs.
Il
reste énormément de travail à faire pour que nous puissions être
tous égaux à l’accessibilité des commerces et des bâtiments
recevant du public. Les pouvoirs publics restent malheureusement en
retrait, et font voter des lois qui ne sont pas appliquées…
Nous demandons juste à’ être considérés comme citoyens normaux…
Manifestation
du 17 octobre à Lorient
*Loi Elan : les députés ont adopté, vendredi 1er juin 2018, l’article 18 de la loi évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN), qui ramène de 100 % à 10 % la part des logements neufs devant être obligatoirement accessibles aux personnes handicapées.
Un peu d’histoire
La loi du 11 février 2005 « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » a imposé l’accessibilité à tous les Établissements recevant du Public – ERP. Le pourcentage des personnes à mobilité réduite est estimé à environ 20 % de la population.
L’accessibilité s’entend à l’intérieur comme à l’extérieur de l’ERP, que ce soit les places de stationnement, les rampes d’accès, la largeur des portes, les ascenseurs, les sanitaires…
Ordonnance
du 26 septembre 2014 : les
ERP non conformes ont un délai
de douze mois pour
déposer en mairie un Ad’AP
(agendas
d’accessibilité programmée) détaillant
les travaux qu’ils s’engagent à réaliser et leur montant.
En
cas d’absence de dépôt d’agenda d’accessibilité programmée
:
des amendes sont prévues par la loi allant de 1 500
à 45 000 euros
Comédie dramatique française de 1h 56 min réalisée par Nicolas Vanier ( l’Odyssée sauvage, Belle et Sébastien…) sortie sur les écrans en octobre 2017. Les rôles principaux sont interprétés par : François Cluzet qui incarne Totoche le braconnier, Eric Elmosnino, Borel le garde-chasse et Jean Scandel celui de Paul. Jean Scandel a été choisi lors d’un grand casting national où plus de 2 000 jeunes garçons se sont présentés. Le metteur en scène se rappelle : « Jean s’est finalement imposé par son intelligence et son sens du jeu. Il faut dire qu’il a dû donner dès le début la réplique à François Cluzet qui est venu en personne pour ces essais. C’est un jeune garçon naturellement doué mais j’ai également décelé chez lui une sorte de fêlure, quelque chose d’intérieur, de très touchant, qui le rendait crédible comme petit orphelin. Je n’ai jamais regretté ce choix, je le trouve merveilleux.«
L’histoire : Paris 1930. Paul n’a toujours eu qu’un seul et même horizon : les hauts murs de l’orphelinat. Confié à Célestine et à son mari, Borel, le garde-chasse d’un vaste domaine en Sologne, l’enfant des villes, récalcitrant et buté, arrive dans un monde mystérieux et inquiétant, celui d’une région souveraine et sauvage. Tout ici appartient au Comte de la Fresnaye, qui tolère les braconniers sur le domaine, mais Borel les traque sans relâche et s’acharne sur le plus rusé et insaisissable d’entre eux, Totoche. Au cœur de la féerique Sologne, aux côtés du braconnier, grand amoureux de la nature, Paul va faire l’apprentissage de la vie mais aussi celui de la forêt et de ses secrets.
Nicolas Vanier : explorateur du Grand Nord Inlassable explorateur du Grand Nord, Nicolas Vanier a depuis le début des années 80 parcouru la Laponie – à pieds -, traversé la péninsule du nouveau Québec -Labrador – en chiens de traîneau , et parti à la rencontre du plus grand troupeau de caribous du monde – en canoë… De ses voyages, il rapporte livres, reportages photographiques et films, qu’il réalise le plus souvent pour la télévision. Son expédition en Sibérie de 1990-1991 est à l’origine de son premier long métrage, Au nord de l’hiver (1993). Suivra en 1995 L’Enfant des neiges, qui retrace l’aventure vécue par sa petite famille durant leur voyage à travers les Rocheuses et le Yukon, jusqu’en Alaska. En 1999, il accomplit l’Odyssée Blanche, soit la traversée de tout le Grand Nord canadien, 8600 km en moins de cent jours avec son équipage de chiens de traîneau. Cinq ans plus tard, il signe pour la première fois de sa carrière une véritable fiction, Loup, conte onirique et émouvant, dont l’action se déroule sur la terre des Évènes (Peuple autochtone de la Sibérie et l’Extrême-Orient russe). L’aventurier pousse un peu plus loin le challenge, de l’hiver 2013 au printemps 2014, avec le 3ème et dernier tome de sa trilogie dans leGrand Nord, l’Odyssée Sauvage : avec ses 10 chiens de traîneaux, il se lance dans l’exploration des territoires les plus sauvages de la côté pacifique de la Sibérie jusqu’aux rives gelées du lac Baïkal, en passant par la Chine et la Mongolie, soit près de 6000 km en moins de 3 mois. Rendre hommage à la Sologne Nicolas Vanier a grandi en Sologne, une région naturelle forestière qui a fait de lui un amoureux de la nature et de la vie sauvage. Via L’Ecole buissonnière, le metteur en scène a cherché à rendre hommage à cette « féerique région sauvage », « Il était naturel que je revienne chez moi pour ce film, sur ce territoire que j’aime et où j’ai développé, dans les pas de mon grand-père, mon goût pour la nature et ma connaissance de la forêt et des animaux », explique-t-il.
Le comité de rédac’
septembre 2018
Ciné Goûter
Dimanche 7 septembre 2018
à 15h en cafét’
Ce que j’en pense : Un beau film de rentrée de Ciné goûter, qui a trouvé son public. La nature y est magnifiquement mise en avant, la faune sauvage avec les grands cerfs, biches, sangliers, perdrix, faisans, et truites sauvages… sont toujours présentes et au centre de la trame de l’histoire. L’histoire elle même se résume en un conte de fée, qui finit bien. Le héros, interprété par Jean Scandel (Paul) réussit à réconcilier les deux protagonistes opposés : le braconnier respectueux et le garde chasse obstiné, qui seront en finalité tout deux au service de la nature et de sa préservation… Comme quoi, même les meilleurs ennemis du monde peuvent se rapprocher et œuvrer ensemble pour le bien de tous.
L’Océanis à Plœmeur a accueilli la scène ouverte des structures médico-sociales de la Mutualité 29/56, le 18 avril 2018. D’année en année, l’affluence augmente, ce qui est une signe de vitalité et d’envie de création de la part des résidents et de leurs accompagnateurs. En effet plus de 400 personnes ont fait le déplacement vers le Morbihan pour assister, encore une fois, à ce spectacle si particulier et original puisqu’il met en scène des personnes handicapées. De la poésie, de la sensibilité, du courage, de la joie de partager ou tout simplement le bonheur d’être là, composent les ingrédients de cette après midi très réussie. Défilé de mode : l’IEM Ar Men – Plœmeur.
C’est l’Institut d’Education Motrice d’Ar Men qui a ouvert le « bal » avec un défilé de mode très original. Les créations ont été réalisées par les ateliers Idées Détournées de Lorient. Cette association, née à Lorient en 2007, a pour objet de favoriser « l’expression de la diversité culturelle, de la mixité sociale, de l’intergénérationnel… l’association s’inscrit en particulier dans le champs du développement durable… ». Ensemble de carton, robe bio-déchet, tunique à fleurs de bouteilles en plastique, capsules de café, gobelets jetables… ont fait sensation et étonné le public tant par la beauté des réalisations, que par l’ingéniosité des conceptions. La prestance des modèles ont mis en valeur la présention de ce défilé de mode « du prêt à jeter, au prêt à créer!». Parallèlement à cela, la question sur notre façon de consommer se pose, et met en lumière la responsabilité des consommateurs que nous sommes, face aux achats et aux déchets qu’ils engendrent. L’IME Ar Men a reçu le Premier Prix. Menez Roual de Dirinon a présenté son groupe musical. L’ensemble composé de 5 personnes et de Jérome, l’animateur, a interprété des morceaux de musique du répertoire actuel. Chaque membre a participé selon ses moyens et sa sensibilité : percussions, youkoulélé, guitare et chant. L’Accueil de Jour et l’Hébergement du Foyer Soleil ont proposé deux scénettes mettant en situation nos déboires avec le téléphone. Marie-Chantal (Valérie ) lance une invitation pour rencontrer son nouveau voisin Georges (Gwendal), mais tout ne se passe pas comme prévu… Réda est au prise avec une boite vocale particulièrement têtue (Maxime). Belle performance des acteurs et des « metteuses en scène », qui se sont servis de la réalité pour nous faire rire.Le foyer de Jean Couloigner s’est mis en scène avec son groupe de danse, avec la participation des jeunes du lycée du Cleusmeur, partenaire du foyer de Ploudaniel. Rorh-Mez s’est fait remarquer par une prestation de danse très réussie sur le thème de la mer. Le spectacle débute avec, en fond sonore, la voix de chaque résident qui dit « son mot » illustrant le thème. La dominante bleue des costumes et de cette longue toile mouvante, représentant la mer, le mouvement des vagues et son écume, a conquis le public et le jury, qui lui a décerné un prix spécial. Les danseurs ont communiqué leur bonheur de présenter leur travail, certains avaient même du mal à quitter le plateau. SAVS de Landerneauet de Lorient, Erwan Tanguy (clarinette) et Sébastien Le Moigne (synthétiseur) sont des habitués de la scène ouverte, ils ont interprété des airs du répertoire de la musique celtique. Pen ar Prat quant à eux nous ont réjoui par leur chorégraphie. Tout de blanc vêtu, certains marchant d’autres en fauteuil, les danseurs ont occupé tout l’espace de la scène pour mieux se retrouver au centre de celle ci. Pour finir cette première partie, une scénette de théâtre, jouée par les résidents de Pen ar Prat a conclu cette première partie avec un invité surprise sous la couverture du canapé. Ferme les yeux et regarde…
Neuf résidents de centres du Finistère (six danseurs et trois musiciens) ont répété plusieurs mois, avec le DJ Blutch et le chorégraphe Erwann Hassey, ce spectacle original, conçu sur de la musique électro. Ce grand moment, où les surprises succèdent aux surprises, nous a fait découvrir un univers où la danse et la musique s’accordent avec brio. Nous avons été « bluffés » par tant de créativité de beauté et de sensibilité poétique. Ce spectacle a le projet de tourner dans les théâtres de Bretagne et peut être plus loin, souhaitons leur de rencontrer le succès, cette troupe a vraiment beaucoup de talent… Sur scène, les différences s’atténuent…
Un éclairage particulier a été porté pour remercier Marie, une des chevilles ouvrières (de l’ombre) des Scènes Ouvertes, pour son implication sans concession dans l’organisation de cette manifestation culturelle. 2018 est en effet sa dernière participation officielle, mais pas de panique, Marie prévoit de s’investir bénévolement, pour la continuité des Scènes Ouvertes.
Alors Rendez-vous l’année prochaine dans le 29…
Marie à l’honneur entourée de Patrick Rohou (responsable de la commission culture), de Julien et de Nathalie Croiger-Jaouen (Directrice de l’activité Personnes en situation de handicap).
Mon nom est Christophe Le Seyec. Je suis né le 14 mars 1970, à Guern près de Pontivy dans le Morbihan. Atteint d’une infirmité motrice cérébrale, j’ai passé dix ans de ma vie au Centre de rééducation fonctionnel Mutualiste de Kerpape. C’est dans cet établissement que j’ai rencontré Jean-Jacques Mel, ergothérapeute et auteur, compositeur, interprète qui animait des groupes d’éveil musical, cela m’a donné envie d’écrire des textes poétiques.
Après mon séjour à Kerpape, je suis parti pendant quatre ans au Foyer Claude Bozonnet à Chateauneuf/Cher près de Bourges dans le Berry. Là-bas j’y ai trouvé beaucoup d’inspiration et j’ai écris de nombreux poèmes. Un jour, suite à l’envoi de certaines créations, Jean-Jacques m’a proposé de mettre certains poèmes en musique. Dans un premier temps ce projet fut de faire un compact disque, mais celui-ci s’est transformé en soirée concert.
A mon arrivée au Foyer Soleil de Kersabiec à Lorient en 1993, j’ai pu mettre en place ce récital avec le concours de l’A.I.P.S.H et de la Fondation France Télécom. Il s’est déroulé le 17 Février 1994 à l’Océanis de Ploemeur, puis nous avons renouvelé cette expérience dans mon pays natal le 23 Septembre 1995 à la Salle Polyvalente de Guern. Nous étions invités par la municipalité et la Mutualité du Morbihan qui a financé l’opération.
Du 23 mars au 19 avril nous avons accueilli l’exposition de peinture de paysages d’Henri Jeannot . C’est dans la joie et la bonne humeur que nous avons pu admirer les tableaux et ainsi partager des sentiments et émotions entre artistes et novices, de quoi créer des envies pour les jours à venir. L’espace jeux cafétéria s’est trouvé durant cette exposition, égayé et ouvert à l’évasion sur la Bretagne et l’Italie.
Le peintre Henri Jeannot pratique la peinture en amateur depuis une trentaine d’années sous différentes techniques. Cette exposition restera pour lui une expérience riche et agréable par l’accueil chaleureux qui lui a été apporté.