l’homme qui en savait trop

the man who knew too much l'homme qui en savait trop 1956 réal : Alfred Hitchcock Collection Christophel

 

Thriller américain de 2h 00, réalisé par le grand Alfred Hitchcock sorti en France le 5 octobre 1956. Le film est un remake d’une première version déjà réalisée par le maître en 1934 lorsqu’il était encore en Angleterre. On y retrouve James Stewart dont c’est le troisième film sous la direction d’Alfred Hitchcock après La Corde (1948), Fenêtre sur cour (1954) et avant Sueurs froides (1958),  Doris Day qui était chanteuse avant d’être actrice, interprète ici le célèbre titre Que sera, sera, et Daniel Gélin, acteur francais qui fait une brève apparition dans le film.
Comme à son habitude, Hitchcock apparaît de façon fugace dans ses films, ici on peut l’observer de dos aux environs de la 24e minute, il regarde les acrobates sur la place Jamâa El Fna à Marrakech.

L’histoire : En vacances au Maroc avec sa femme et son fils, le Dr McKenna fait la connaissance d’un Français qui sera assassiné sous leurs yeux le lendemain de leur rencontre. Quelques jours plus tard, leur fils est enlevé. Ils vont devoir mener leur enquête.

Hitchcock : séduire, manipuler et surprendre le public…
Sir Alfred Hitchcock est né le 13 août 1899 à Londres. Après des études d’ingénieur, Alfred Hitchcock,  intègre la compagnie Famous Players Lasky (filiale de la Paramount à Londres) où il s’occupe des sous-titres pour les films muets. Cette expérience lui permet de se familiariser avec tous les métiers du cinéma. Avec Le Jardin du plaisir (1925), il signe son véritable premier film. Son apogée en Angleterre est marquée par des films tels que L’Homme qui en savait trop (1934), Les Trente-Neuf Marches (1935), Agent secret – Quatre de l’espionnage (1936) et Une femme disparaît (1938).  
A la veille de la guerre, il a déjà une solide réputation. Il est invité à Hollywood où il finira par se fixer. Le premier film de sa période américaine, Rebecca (1940), est un triomphe. A la différence de nombreux cinéastes, il tente avant tout de séduire, manipuler et surprendre le public. Il aime jouer avec ce dernier pour qu’il fasse partie intégrante de l’action. Il devient le maître du suspense adulé par le public ainsi que par la critique alors qu’il ne prétend qu’au divertissement.

Les années 50 marquent une période prolifique où il réalise des chefs d’œuvres tels que Sueurs froides (1958), La Mort aux trousses (1959), Psychose (1960) et enfin Les Oiseaux (1963). Le succès d’Hitchcock a été aussi dû au choix de ses acteurs, James Stewart, Cary Grant, Grace Kelly qui ont su porter de façon monumentale ses films. Autre facteur déterminant, le compositeur Bernard Herrmann qui crée la musique de tous ses films à partir de 1957, compositions en parfaite harmonie avec les ambiances recherchées par Hitchcock.

La seconde moitié des années 60 est marquée par des films comme Pas de printemps pour Marnie (1964) et Le Rideau déchiré (1966). En 1972, il tourne Frenzy, son premier « thriller » britannique après plus de 30 ans aux États-Unis. Complot de famille (1976) est sa dernière œuvre. Avec 54 films à son actif, Hitchcock s’est imposé comme le maître incontestable du suspense et de l’angoisse sur grand écran.
Quatre de ses films ont été nommés dans la catégorie meilleur film, seul Rebecca l’emporta (en sachant que cet Oscar ne nomme et ne récompense que les producteurs !!!).

Nathalie M.
Avril 2018 

Ciné Goûter

Dimanche 22 avril  2018

à 15h en cafét’

Ce que j’en pense : Pour finir la saison, comme à notre habitude, nous avons projeté un classique du cinéma. Cette année Alfred Hitchcock était notre invité, avec son talent sans pareil d’embarquer le spectateur dans les méandres d’histoires à rebondissements.
Pour certains d’entre nous, c’était le premier Hitchcock qu’ils visionnaient et pour d’autres, véritables spécialistes du maître du suspens, L’homme qui en savait trop, n’a aucun secret. Le plaisir de voir ou de revoir ce monument du cinéma mondial demeure toute fois entier.
Ce film reste dans un genre de cinéma intemporel, où la mise en scène est toujours aussi inventive et de très grande classe. Sorti en 1956, il n’a rien à envier au cinéma moderne. James Stewart et Doris Day y sont éblouissants, et représentent tout une époque du cinéma américain. Le seul contre pied à ce chef d’œuvre est peut être les dialogues un peu désuets, et qui évidement ne sont plus adaptés au langage de nos jours.
L’homme qui en savait trop restera un grand film, et fait partie incontestablement du patrimoine du 7ème art…

Nathalie M
mai 2018 

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