Retour dans mon enfance !

 M’avez-vous reconnu * ?photo-groupe-2
Une rétrospective sur l’œuvre de Michel Thersiquel intitulée « A hauteur d’Homme » est cette année à l’honneur au pays des 3 Rivières. A la chapelle des Ursulines de Quimperlé ses clichés en noir et blanc  explorent l’univers du handicap à Kerpape, celui des  femmes du Pays Bigouden et de l’île de sein, le monde des bateaux et des pêcheurs de Douarnenez, mais aussi les fameux portraits de femmes aux tâches de rousseur…
Avec un petit groupe du Foyer nous nous sommes rendus en cette fin d’été aux Ursulines pour découvrir l’œuvre de Thersi, ce photographe que j’ai bien connu dans les années 80 au centre de Kerpape.
Sur le panneau de présentation, qui remet le visiteur dans le contexte de la série sur Kerpape, j’ai eu la surprise de découvrir un cliché pris lors d’un séjour à Groix en juin 1982. la photo met en scène un groupe de jeunes pensionnaires de Kerpape quelle unité et de leurs encadrants, disposés autour de « Thersi » qui pour une fois est au centre de la photo. C’était la sortie annuelle du groupe d’ergothérapie, qui s’étalait sur 2 jours, nous étions accompagnés de Michel Thersiquel, qui a pris des photos du groupe. C’est Jean-Jacques Mel qui a pris la photo, j’ai reconnu certains gars du groupe dont Jean-Jacques Tristan (accueil temporaire au Foyer Soleil ) et la plus part des ergos, c’est vrai que ça fait plus de 40 ans.
Sur un autre cliché on me voit en train de jouer de la musique, des maracasses en mains en atelier de musicothérapie animé par Jean-Jacques.
En voyant ces photos ça, été comme un retour en arrière, un retour  dans mon enfance, j’avais à cette époque 10 ans. Un peu de nostalgie est revenue dans mes pensées, mais la vie continue vers de nouveaux horizons…
Michel Thersiquel a pris 4 166 clichés  au centre de rééducation fonctionnelle de Kerpape pendant 14 ans.

* Je porte un casque sur la tête, Jean-Jacques est derrière moi à gauche.

christopheUn rôdeur magnifique
Né en 1944, Michel Thersiquel a d’abord suivi les traces de son père, qui avait quitté la ferme pour ouvrir une boutique de photographe et d’horloger dans le bourg de Bannalec. Il s’est ensuite installé à Pont Aven où ses portraits réalisés en studio l’ont rendu célèbre. Il s’est imposé depuis dans le domaine du reportage en Bretagne, inventoriant toutes les facettes du pays de façon profondément personnelle. Son parcours est aussi jalonné de multiples expositions, tant en France qu’à l’étranger.
Michel Thersiquel, cette espèce de rôdeur magnifique qui connaît le pays comme sa poche, qui sait y capter, bien au-delà des apparences, des images d’une vérité absolu

Christophe Le S.
octobre 2016

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